Ukraine. Ukraine: Donetsk au bord de la famine (médias)

Ria Novosti Mardi le 19 Aout 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La ville ukrainienne de Donetsk assiégée par l'armée est au bord de la famine, a rapporté mardi la radio lettone Baltkom se référant au vice-premier ministre de la république populaire autoproclamée de Donetsk, Andreï Pourguine.

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"Nous n'avons pas de médicaments et la ville est au bord de la famine - les magasins sont vides. Deux millions de personnes sont privées d'eau", a déclaré M.Pourguine à la radio Baltkom.

Selon M.Pourguine, "plus de 300 postes électriques ont été détruits par les bombes" et la ville de Donetsk manque d'électricité.

Les habitants de Donetsk ne peuvent pas quitter la ville assiégée par l'armée ukrainienne, faute de couloirs humanitaires.

Selon les informations précédentes, l'alimentation en eau a été coupée à Donetsk il y a trois jours, suite à la destruction de deux stations d'épuration par des obus d'artillerie. Les communications ferroviaires sont coupées en raison des tirs d'artillerie réguliers. La société gazière municipale Donetskgorgaz a rapporté que 119 immeubles, 425 maisons privées et 23 usines étaient privées de gaz suite à la destruction d'un gazoduc.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération "antiterroriste" d'envergure en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans l'est du pays suite au renversement du régime du président Viktor Ianoukovitch le 22 février. Les hostilités ont déjà fait plus d'un millier de morts parmi les civils et entraîné d'importantes destructions. Selon l'ONU, plus de 2.000 civils ont été tués et près de 5.000 autres blessés dans cette région de la mi-avril au 10 août. La Russie qualifie cette opération de punitive et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin.
 


La rencontre Union douanière-Ukraine-UE évoquée entre Poutine et Loukachenko

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko ont évoqué mardi la préparation de la rencontre prévue à Minsk entre les chefs des Etats membres de l'Union douanière (Russie, Biélorussie, Kazakhstan), le président ukrainien Piotr Porochenko et les représentants de la Commission européenne, a annoncé un communiqué du Kremlin.

Les interlocuteurs "ont évoqué la préparation de la rencontre des chefs des Etats membres de l'Union douanière avec le président ukrainien et les représentants de la Commission européenne, prévue le 26 août à Minsk", lit-on dans le communiqué.

Le service de presse du Kremlin a antérieurement annoncé que Vladimir Poutine se rendrait le 26 août dans la capitale biélorusse pour prendre part à ce sommet. Les négociations porteront sur les relations entre l'Union douanière et l'Ukraine à la lumière de la signature par cette dernière d'un accord de libre-échange avec l'Union européenne.

Kiev a signé fin juin le dernier volet de son accord d'association avec l'UE. Tout en reconnaissant que la signature de cet accord relevait du droit souverain de l'Ukraine, la Russie a néanmoins prévenu qu'elle prendrait les mesures nécessaires si l'application de ce document se répercutait sur le marché russe.

La rencontre de Minsk vise donc à aider les parties à harmoniser leurs positions.
 


Ukraine: le convoi humanitaire russe au menu d'entretiens Poutine-Loukachenko
 

Les difficultés rencontrées par le convoi humanitaire russe destiné à l'Ukraine ont été mardi au centre d'un entretien téléphonique entre les présidents russe et biélorusse, Vladimir Poutine et Alexandre Loukachenko, a annoncé mardi le service de presse de l'administration présidentielle russe.

"Vladimir Poutine a informé Alexandre Loukachenko, sur sa demande, de la situation autour du convoi humanitaire russe destiné aux habitants du sud-est de l'Ukraine, y compris des difficultés qui se manifestent lors de la réalisation de ce projet", a indiqué le service de presse.

La Russie a proposé début août au Conseil de sécurité de l'ONU d'envoyer une aide humanitaire russe dans l'est de l'Ukraine sous l'égide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) compte tenu de la situation humanitaire difficile dans cette région. Un convoi de 280 camions Kamaz a quitté le 12 août la région de Moscou. Les camions transportent des denrées alimentaires, dont 400 tonnes de céréales, 100 tonnes de sucre, 54 tonnes d'équipements médicaux et de médicaments, 12.000 sacs de couchage et 69 groupes électrogènes de différentes puissances.

Les 16 premiers Kamaz sont arrivés dimanche dernier au poste de contrôle Donetsk, à la frontière avec l'Ukraine, mais ils n'ont pas encore été inspectés. Seize autres camions sont prêts à quitter la ville russe de Kamensk-Chakhtinski. Le CICR mettra des scellés sur les Kamaz et les placera sous son autorité dès que tous les camions auront été inspectés par des douaniers russes et ukrainiens.
 


Ukraine: les forces d'autodéfense comptent près de 20.000 combattants

Les forces d'autodéfense des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk comptent 19.000 à 23.000 combattants, ont indiqué mardi les insurgés dans leur communiqué de guerre quotidien.

Les forces d'autodéfense populaire "disposent d'effectifs forts d'environ 19.000 à 23.000 hommes", lit-on dans le communiqué. "Elles possèdent également jusqu'à 130 unités de matériel blindé et près de 50 différents systèmes d'artillerie et lance-roquettes", spécifie le document.

Selon les insurgés, les troupes ukrainiennes engagées dans l'opération spéciale menée par Kiev dans l'est de l'Ukraine comptent 48.000 à 52.000 militaires et possèdent entre 550 et 600 unités de matériel blindé, jusqu'à 270 systèmes d'artillerie et lance-roquettes, jusqu'à 15 avions et cinq à 10 hélicoptères.

"Malgré la supériorité de la junte en hommes et en matériel, le rapport des forces sur le terrain tend à s'équilibrer et ne présente plus de disproportion évidente comme ce fut le cas en juin ou en juillet", indique le communiqué.

D'après l'état-major des forces d'autodéfense populaire, si les combats dans le Donbass ont redoublé d'intensité, c'est en premier lieu en raison du changement du rapport des forces entre les belligérants.
 


Kiev préoccupé par la décision de livrer des Mistral à la Russie

Kiev est préoccupé par la décision de la France de livrer des bâtiments de guerre de classe Mistral à la Russie, a déclaré mardi le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères Evgueni Perebiynis.

"L'Ukraine est préoccupé par la décision de la France de livrer des porte-hélicoptères stratégiques de classe Mistral à la Fédération de Russie. Cette décision est toujours en vigueur. Nous estimons que dans le contexte international actuel, la remise à la Russie d'une arme offensive puissante telle que les bâtiments de projection de type Mistral pourrait entraîner des conséquences négatives pour la sécurité et la stabilité en Europe", a déclaré M. Perebiynis lors d'un point de presse.

Selon le diplomate ukrainien, le transfert de ces navires à la Russie modifierait radicalement l'équilibre des forces dans le bassin de la mer Noire.

Kiev espère que la France reviendra sur sa décision de livrer les Mistral à la Russie, a conclu le porte-parole de la diplomatie ukrainienne.

En juin 2011, la Russie et la France ont signé un contrat de 1,2 milliard d'euros pour la construction de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral pour la Marine russe. Ces navires sont en cours de construction aux chantiers STX de Saint-Nazaire.

La décision de livrer les BPC est violemment critiquée par le département d'Etat américain qui la juge "inacceptable" dans le contexte de la situation en Ukraine. La partie française affirme pour sa part que les sanctions américaines contre Moscou n'empêcheront pas Paris d'honorer son contrat avec la Russie.

Le premier bâtiment - le Vladivostok - a été mis à l'eau et sera remis à la Marine russe à l'automne 2014, et le second - baptisé Sébastopol - à l'automne 2015.
 


Poutine participera à la réunion Union douanière-Ukraine-UE à Minsk (Kremlin)

Le président russe Vladimir Poutine prendra part à la rencontre qui réunira le 26 août à Minsk les chefs des Etats membres de l'Union douanière (Russie, Biélorussie, Kazakhstan), le président ukrainien et les représentants de la Commission européenne, a annoncé mardi le service de presse du Kremlin dans un communiqué.

"Le 26 août prochain, le président russe Vladimir Poutine se rendra en visite à Minsk (Biélorussie) pour prendre part à une rencontre entre les chefs des Etats membres de l'Union douanière et le président de l'Ukraine. Cette rencontre se déroulera en présence des représentants de la Commission européenne", lit-on dans le communiqué.

Le document indique également que le président russe "tiendra une série de rencontres bilatérales".

L'Ukraine a signé fin juin le dernier volet de son accord d'association avec l'Union européenne. Tout en reconnaissant que la signature de cet accord relevait du droit souverain de Kiev, Moscou a néanmoins prévenu qu'il prendrait les mesures nécessaires si l'application de ce document se répercutait sur le marché russe.

La rencontre de Minsk vise dont à aider les parties à harmoniser leurs positions.

 


Le président ukrainien se rendra à Bruxelles le 30 août

Le président ukrainien Piotr Porochenko se rendra le 30 août en visite de travail à Bruxelles, a annoncé mardi le service de presse du chef de l'Etat ukrainien dans un communiqué.

Piotr Porochenko "a accepté l'invitation du président du Conseil européen Herman Van Rompuy et du président de la Commission européenne José Manuel Barroso à effectuer une visite de travail à Bruxelles le 30 août prochain", lit-on dans le communiqué diffusé à l'issue d'un entretien téléphonique entre MM. Porochenko et Barroso.

Le chef du gouvernement ukrainien prendra part au sommet du Conseil européen prévu samedi 30 août dans la capitale belge.
 


Sanctions: Moscou prépare d'autres mesures de rétorsion

La Russie adoptera d'autres mesures de rétorsion, si l'Occident poursuit sa politique destructrice de sanctions, a déclaré mardi à Moscou le porte-parole du président russe Dmitri Peskov.

"Nous étudions plusieurs variantes. Nous avons déclaré à maintes reprises que la Russie est hostile au langage des sanctions et qu'elle n'a pas été la première à l'utiliser. Mais si nos partenaires poursuivent leur politique destructrice, nous serons obligés d'adopter des mesures supplémentaires", a indiqué M.Peskov.

Le porte-parole a refusé de commenter les informations des médias selon lesquelles le gouvernement russe avait déjà élaboré une série de mesures prévoyant notamment de limiter les importations de produits manufacturés.

Le 7 août, la Russie a publié la liste des produits interdits d'importation en provenance des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège, en réponse aux sanctions imposées contre Moscou sur fond de crise en Ukraine. Décrétée pour une durée d'un an, cette interdiction concerne le bœuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait et les produits laitiers, ainsi que les noix, les légumes et les fruits.
 


Merkel en Ukraine samedi (Berlin)

La chancelière allemande Angela Merkel se rendra samedi 23 août en Ukraine à l'invitation du président Piotr Porochenko, a annoncé mardi le porte-parole du gouvernement fédéral allemand Steffen Seibert, confirmant ainsi l'information précédente de Kiev.

"A part des négociations avec M.Porochenko, Mme Merkel rencontrera le premier ministre Arseni Iatseniouk et les maires de villes ukrainiennes", lit-on dans le communiqué.

Selon le porte-parole, "la situation actuelle en Ukraine et les relations avec la Russie seront au cœur de toutes les discussions. Par ailleurs, il sera question des possibilités concrètes de soutien à l'Ukraine en temps de crise".
 


La rhétorique agressive de l'Australie à l'égard de la Russie est une erreur (Opinion)

La rhétorique agressive des politiciens australiens vis-à-vis de la Russie, après le crash en Ukraine d'un Boeing 777 de Malaysia Airlines, est une erreur diplomatique, estime Raoul Heinrichs, journaliste au quotidien britannique The Guardian.

"La rhétorique agressive vis-à-vis de la Russie a probablement eu un effet cathartique sur l'Australie. Dans le pays, elle a été positivement appréciée. Mais du point de vue diplomatique c'était une erreur", écrit Raoul Heinrichs dans un article publié sur le site du Guardian.

"Le premier ministre australien Tony Abbott et la ministre des Affaires étrangères Julie Bishop ont pris la direction du chœur des opposants internationaux à Moscou uniquement pour découvrir que les résultats de leurs efforts seraient sapés par Kiev, qui était supposé les soutenir", indique le journaliste, ajoutant que les actions des autorités ukrainiennes ont mis en péril le déroulement de l'enquête sur les lieux du crash du Boeing, ainsi le rapatriement des corps des victimes.

Selon Heinrichs, après que les accusations répétées sur l'implication de la Russie dans le crash du Boeing n'ont pas eu d'effet, l'Occident a choisi d'exacerber la confrontation en adoptant des sanctions économiques - manifestement inefficaces. Pour le journaliste, Moscou n'avait pas d'autre choix que d'adopter ses propres restrictions sur les importations de produits de plusieurs pays étrangers, dont les membres de l'UE, les USA et l'Australie.

Le ministère australien des Affaires étrangères a également tenté de persuader la Chine de se joindre à la condamnation collective de Moscou. Néanmoins, comme il est souligné dans l'article, Pékin n'a pas mordu à l'hameçon car il est avant tout intéressé par la redistribution de l'équilibre des forces en Asie. Ainsi, selon l'auteur, en soutenant les accusations occidentales, la Chine risquait de se placer dans une situation manifestement désavantageuse, qui aurait pu affecter ses positions sur le long terme.

En juin, le ministère australien des Affaires étrangères a annoncé l'entrée en vigueur des sanctions financières et des restrictions de circulation contre 50 individus et 11 compagnies "impliqués dans la menace à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine".

En réaction aux sanctions occidentales, la Russie a interdit le 7 août les importations de certaines marchandises des pays ayant adopté des sanctions contre elle: les USA, l'UE, le Canada, l'Australie et la Norvège.

La liste des marchandises interdites inclut le bœuf, le porc, les fruits, la volaille, le fromage, les produits laitiers, les noix et d'autres produits alimentaires.
 


Russie-Ukraine: pas de transfert d'armes à travers la frontière (OSCE)

Les observateurs de l'OSCE en mission de suivi à la frontière entre la Russie et l'Ukraine n'ont constaté aucun transfert d'armes, a annoncé mardi le chef de la mission Paul Picard.

"Nous n'avons jamais vu d'armes. Quant aux véhicules militaires traversant la frontière, hier, nous n'en avons pas vu un seul aux deux postes-frontières (de Goukovo et de Donetsk, ndlr)", a déclaré le responsable devant les journalistes.

Auparavant, M.Picard avait indiqué que sa mission n'avait constaté aucune violation par la Russie de ses engagements internationaux, ni aucun mouvement de troupes russes du côté de l'Ukraine. Dans le même temps, le rapport rédigé début-août par la mission de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe à l'issue d'une semaine de travail fait état de deux cas de tir d'obus sur le poste-frontière russe de Goukovo.
 


Ukraine: les matières fissiles confiées à la Garde nationale

Le gouvernement ukrainien a confié à la Garde nationale la protection des lanceurs spatiaux, des matières fissiles, du combustible et des déchets nucléaires sur le territoire ukrainien, rapporte le site officiel du gouvernement.

Selon l'arrêté adopté le 13 août dernier, la Garde nationale doit protéger les matières fissiles, les déchets radioactifs et le combustible nucléaire usé, ainsi que les lanceurs spatiaux et leurs éléments.

La Garde nationale a également pour mission de défendre le territoire ukrainien, de démanteler les formations armées illégales et de protéger les sites publics importants et les bases militaires et techniques du ministère ukrainien de l'Intérieur.

La Garde nationale d'Ukraine a été mise en place après l'adhésion de la Crimée à la Fédération de Russie en mars dernier. Elle relève du ministère de l'Intérieur. Selon les médias, la Garde nationale est composée principalement de combattants du mouvement ultranationaliste Pravy sektor (Secteur droit) et d'activistes des "forces d'autodéfense de la place Maïdan" ayant contribué à réaliser le coup d'Etat ukrainien du 22 février 2014.

La Garde nationale joue un rôle clé dans l'opération spéciale menée par les autorités de Kiev depuis le 15 avril dans l'est du pays en vue de réprimer la révolte qui a éclaté suite au renversement du régime du président Viktor Ianoukovitch le 22 février.

Les hostilités ont déjà fait plus d'un millier de morts parmi les civils et entraîné d'importantes destructions. La Russie qualifie cette opération de punitive et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin.

 


Sanctions US contre la Russie: la coopération policière en pâtit (FSKN)

Le directeur du Service fédéral russe de contrôle des stupéfiants (FSKN) Viktor Ivanov a reconnu mardi que les sanctions américaines à son encontre avaient ralenti la coopération entre les polices des deux pays.

"Le président américain (Barack Obama) a interdit à ses policiers de communiquer avec moi, mais je n'ai rien interdit aux miens (…). Quoi qu'il en soit, la coopération baisse d'intensité", a déclaré M.Ivanov lors d'une conférence de presse.

En mars dernier, les Etats-Unis ont porté encore vingt citoyens russes - des fonctionnaires, hommes d'affaires et parlementaires - sur leur "liste noire" de personnes faisant l'objet de restrictions de visa et de gel d'avoirs en raison de la situation en Ukraine. M.Ivanov figure parmi les personnes frappées de sanctions. Cette liste "noire" a été publiée sur le site du Trésor américain.

 

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