CEMAC. Un regain d’activité de la monnaie électronique en Afrique centrale noté par la BEAC

cameroun24.net Mardi le 22 Mai 2018 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les paiements en monnaie électronique ont dépassé 229 milliards FCFA au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) en 2017, contre 121 milliards FCFA un an auparavant dont 93% avec le «Mobile Money», selon les résultats d’une étude sur les systèmes de paiement publiée mardi par la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC).

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Le nombre de porte-monnaie électroniques a également évolué de façon considérable, passant de 12,6 millions d’inscrits à la fin 2016 à 16 millions en décembre suivant, pour un taux d’actifs passant de 21% à 28% pendant la période étudiée écrit APA.

En 2017, les recharges de porte-monnaie électronique, c’est-à-dire les dépôts en espèces de la clientèle dans les points de vente, ont atteint 1814 milliards FCFA, contre 735 milliards FCFA en 2016 dont 1726 milliards FCFA (663 milliards FCFA pour toute l’année 2016) pour le Mobile Money, un instrument également présenté comme «le moyen par excellence des transferts d’argent par monnaie électronique car, 99% de ceux-ci s’effectuent par cette plateforme.

En valeur, et selon le rapport, les transactions globales de monnaie électronique en zone CEMAC, qui s’élevaient à 1631 milliards FCFA en 2016, ont dépassé 4700 milliards à la fin de 2017, le Mobile Money représentant 96% de cette valeur.

L’étude de la BEAC observe toutefois que ces tendances marquent une très grande disparité entre les pays de la sous-région, la Guinée Équatoriale ne disposant pas d’établissement autorisé à émettre de la monnaie électronique et, en République centrafricaine, le seul produit de Mobile Money n’a été lancé qu’en avril 2016 avec une activité de «Orange Money RCA» demeurée très modeste.

Quant au Tchad, l’Institut d’émission note un manque de dynamisme des acteurs, notamment ceux émettant le Mobile Money ainsi que l’environnement économique du pays.

Sur le terrain, le rapport constate que le Gabon dispose du meilleur taux d’actifs (51% en 2017) et «peut donc être considéré comme celui où les populations se sont mieux approprié le téléphone portable pour effectuer leurs transactions financières».

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