Lutte contre Boko Haram. Une coalition du Cameroun, de la Banque mondiale, de l’UE et de l’ONU contre les défis transfrontaliers causés par Boko Haram et la guerre en RCA

cameroun24.net Mardi le 22 Mai 2018 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le ministre camerounais de l’Economie, Alamine Ousmane Mey (photo), a reçu le 18 mai 2018 à Yaoundé, la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, Elisabeth Huybens, accompagnée de Hans Peter Schadeck (chef de délégation de l’Union européenne) et d’Allegra Maria Del Pilar Baiocchi, coordinatrice du système des Nations unies au Cameroun écrit IC.

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Les parties ont échangé sur la stratégie pour le Relèvement et la consolidation de la paix (RCP) dans les régions du septentrion et de l’est du Cameroun. Ce sont des régions affectées par les attaques terroristes de la secte nigériane Boko Haram et la guerre en République centrafricaine.

Alamine Ousmane Mey a annoncé que cette importante stratégie fera l’objet d’une présentation officielle, bien entendu après l’approbation du Cadre de redevabilité mutuelle. Il a également indiqué que le gouvernement camerounais est preneur de toutes les actions de communication des partenaires qui, au-delà de la communication nationale, permettraient de sensibiliser l’opinion publique internationale et tous les acteurs soucieux d’apporter leur soutien au Cameroun dans cette cause.

La stratégie pour le RCP s’étale sur la période 2018-2022. Il s’agit concrètement de soutenir et de consolider le facteur Paix en mettant plus d’accent sur l’accélération de la réalisation effective des actions de développement économique et social, ayant un impact direct sur la vie des populations, en particulier des jeunes influencés par les messages véhiculés par les sectes terroristes.

Les actions à mener concernent, entre autres, l’accès aux opportunités économiques, la fourniture des services sociaux de base, l’amélioration du financement du développement local,  l’amélioration de la qualité et de la rapidité de la passation des marchés publics, la promotion d’un environnement propice au développement du secteur privé et la relance du commerce transfrontalier.

Selon le HCR, le Cameroun abrite actuellement et généreusement près de 350 000 réfugiés venus de la République centrafricaine et du Nigeria, avec déjà environ 10 000 nouvelles arrivées, depuis le début de l’année 2018.

S.A
 

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