Législatives et Municipales 2020. Vers des coalitions au sein de l’opposition en vue des élections locales

cameroun24.net Mardi le 19 Novembre 2019 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Des formations politiques de l’opposition camerounaise renforcent des alliances dans certaines circonscriptions électorales en vue de faire face à leur adversaire commun qu’est le RDPC lors des élections législatives et municipales de février 2020.

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Dans un contexte marqué par une foultitude de désaccords au sein de l’opposition camerounaise, le fait est assez nouveau pour être relevé. Depuis quelques jours, des formations politiques de l’opposition ont entrepris des démarches afin de coaliser leurs forces dans le cadre des élections législatives et municipales du 9 février 2020. L’une des formations politiques les plus en vue dans cette démarche est le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN). Pas moins de trois coalitions seraient déjà acquises ou en cours de finalisation dans plusieurs circonscriptions électorales du pays relate Ecomatin.

Selon Cabral Libii, président du PCRN, une mutualisation a été conclue avec l’Union démocratique du Cameroun (UDC) pour briguer les trois sièges de députés du Wouri centre. La liste commune sera portée par Cyrille Sam Mbaka, vice-président de l’UDC, apprend-on du PCRN qui se félicite du travail effectué par son président du comité d’arrondissement de Douala 1er. A Yaoundé, le PCRN serait également en pourparlers avec le parti Croire au Cameroun (CRAC), dont le leader est Bernard Njonga. Les deux formations politiques devraient présenter une liste pour partir à la conquête du conseil municipal de Yaoundé 4e (Ekounou). Il existe également des possibilités pour que le PCRN s’associe à l’Union des populations du Cameroun (UPC) dans le Nyong et Kelle (Eseka).

D’autres leaders politiques se disent disposés à lancer leurs partis dans cette mutualisation des forces de l’opposition. C’est le cas de l’Alliance des forces progressistes (AFP), dirigée par Alice Sadjio depuis le décès du fondateur Bernard Muna, qui a annoncé au terme d’une réunion tenue le 13 novembre être « ouvert, comme par le passé, à toutes démarches de jonction des forces de l’opposition au cours de ces élections, dans un partenariat gagnant-gagnant… » C’est le même état d’esprit au sein du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) qui, sous la houlette de son Premier secrétaire, Serge Espoir Matomba, appelle à la coalition des forces de l’opposition.

Pour l’instant, les autres formations politiques de l’opposition sont déterminées à faire cavalier seul, convaincues de leurs chances de réussite en solo. C’est le cas du Mouvement pour la reconnaissance du Cameroun (MRC) qui, fort du score de son président Maurice Kamto lors de la dernière élection présidentielle, estime qu’il n’a pas besoin de coaliser avec une autre formation politique pour battre le RDPC dans certaines circonscriptions électorales. Le parti s’est contenté de lancer un appel à candidatures afin que ses militants et sympathisants puissent manifester leur volonté de briguer les postes de conseillers municipaux ou de députés. Au-demeurant, les principales forces de l’opposition, comme le Social democratic front (SDF) ou l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), restent encore peu enclines à la mutualisation, à moins d’une semaine de la date butoir des dépôts des dossiers auprès d’Elections Cameroon (ELECAM).

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