Revolution Abeilles Le domicile de l'opposante Kah Wallah assiégé par la police
La confusion règne depuis ce matin autour du domicile de l'opposante Edith Kah Wallah qui a appelé à une marche de libération demain vendredi 2 octobre 2020.
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Tôt ce matin une escouade de policiers ont encerclés son domicile à Douala, la capitale économique du Cameroun.
Les policiers lui ont fait savoir qu'elle était assignée à résidence et qu'elle ne pouvait sortir.
Après avoir lancée l'alerte et demandée la base juridique cette assignation, deux commissaires viendront lui faire savoir plutard que l'assignation est levée et qu'elle pouvait sortir.
Elle s'est immédiatement rendu à son bureau où on l'a annoncé un dispositif de sécurité similaire selon la police, répressif selon elle.
Edith Kabang Wallah est la présidente du Mouvement Stand up for Cameroon qui a appelé à des manifestations en noir ce vendredi 2 octobre sur l'étendue du territoire pour réclamer la libération des personnes arrêtées lors des manifestations du 22 septembre dernier.
Elle est également président du CPP qui fait partie de la coalition des Forces du Changement.
Les Forces du Changement qui comprennent les partis MRC, CPP, PAP, La société civile Stand Up For Cameroon, AGIR-ACT, NDH, REDDHAC, À NOUS LE CAMEROUN, CHRDA étaient descendus dans la rue le 22 décembre dernier pour demander le départ du régime en place si leurs conditions ne sont pas satisfaites.
Ils ont été violemment reprimés, certains ont été arrêtés et son leader Maurice Kamto a été placé en résidence surveillée.
Leurs deux conditions principales, à savoir: La fin de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, et la révision consensuelle du processus électorale avant l'organisation de toute élection n'ont toujours pas été satisfaite par le gouvernement qui juge leur projet insurrectionnel.
Le président Biya qui a convoqué les collèges électoraux le 7 septembre dernier pour les élections régionales prévues le 6 décembre, semble toujours être sourd à toutes ces demandes.
Le ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji avait prévenu d'appliquer toute la rigueur de la loi sur ceux qui vont manifester, a sur sa table les dossiers de ces partis, notamment le MRC menacé de dissolution.
Les réunions et déclarations des opposants au régime de Yaoundé se multiplient au Cameroun, pendant que le régime communique pour justifier la répression. Les deux camps continu d'affuter leurs armes dans ce combat qui est loin d'être achevé.
Viviane GEMELE
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