Burkina Faso Le Burkina Faso prêt à réexaminer sa coopération avec la Russie
Le Burkina Faso a des liens historiques avec la Russie, il est prêt à envisager de modifier le format de la coopération dans un certain nombre de domaines. C’est ce qu’a déclaré le premier ministre du pays Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla, nommé à ce poste il y a dix jours.
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"Nous coopérons avec la Russie depuis longtemps, c'est en 1967 que les relations ont été nouées entre l'ex-URSS et la Haute-Volta", nom du Burkina Faso à l'époque, a-t-il souligné, relayé par l’Agence France-Presse (AFP). "Peut-être qu'avec la nouvelle donne [sécuritaire] nous réexaminerons nos rapports avec la Russie pour voir s'il faut la renforcer dans un secteur ou pas, s'il faut la réorienter dans l'intérêt du Burkina Faso et dans le respect de sa souveraineté."
Une manifestation a eu lieu le 28 octobre dans la capitale burkinabè Ouagadougou, sous les slogans du renforcement de la coopération avec la Russie et de la réduction des liens avec la France. Les manifestants ont remis une lettre à l’ambassade française au Burkina Faso demandant à Paris de quitter le pays dans les 72 heures.
Un groupe de militaires a perpétré un coup d’État au Burkina Faso le 30 septembre. Il a annoncé qu’il avait évincé le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba de la présidence du pays. M. Damiba, qui était arrivé au pouvoir en janvier de cette année par un coup d’État, a signé le 2 octobre un document dans lequel il acceptait à se retirer volontairement de la présidence. Expliquant la raison de la destitution du dirigeant, Ibrahim Traoré a déclaré que celui-ci n’avait pas consacré suffisamment de temps et d’efforts pour défaire définitivement les groupes terroristes opérant au Burkina Faso. M. Traoré a prêté serment le 21 octobre pour occuper le poste de président burkinabè dans la période de transition.
TASS
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