Cameroun - Emploi EPC: le personnel de l'hôpital central d'Enongal sans salaire pendant les fêtes de fin d'année
La hiérarchie de l'église presbytérienne camerounaise (EPC) est-elle embrigadée dans l'étau de la mafia managériale de l'hôpital central d'Enongal ?
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Construit dans les années 40 par la mission protestante américaine (MPA) à Ebolowa, au sud Cameroun, l'hôpital central d'Enongal jadis un fleuron de l'Afrique centrale subit de sérieuses secousses au point où son personnel implore le modérateur et le secrétaire général de l'assemblée générale de l'église presbyterienne camerounaise d'user de leur pouvoir pour obliger le responsable à la tête de la dite institution hospitalière de leurs octroyer un mois de salaire sur les 180 mois impayés afin que leurs différentes familles puissent régler leurs charges durant cette période festive.
Selon le personnel administratif, la situation désastreuse que vivent les employés de cet hôpital est la résultante de la mauvaise gestion de la hiérarchie, avec à sa tête l'infirmier-chef, James ZAME AMVENE, accusé de se sucrer tout seul, laissant le reste du personnel croupir dans la misère totale.
Sans salaire en cette fin d'année, le personnel exige d'urgence le limogeage de James ZAME AMVENE, qu'il indexe d'être la source de leur malheur.
Certains individus proposent même à l'assemblée générale de l'église presbyterienne camerounaise (EPC) de changer le nom de l'hôpital central d'Enongal par celui de société immobilière d'Enongal, en référence au fait que l'actuel infirmier-chef, James ZAME AMVENE a transformé ledit hôpital en bâtiments de location en tout genre.
Une infirmière sous anonymat affirme que l'hôpital d'Enongal est une véritable calamité en matière de gestion. Même les dons offerts par la française hermine Chavrier ont été dilapidés.Les maisons et pavillons donnent une recette mensuelle de trois millions cinq cents mille (3 500 000) FCFA, la morgue engendre en moyenne une recette mensuelle de trois millions deux cents mille (3 200 000) FCFA et l'annexe de l'hôpital à Nko'ovos au centre ville d'Ebolowa enregistre une recette mensuelle de deux million six cent mille (2 600 000) FCFA, sans oublier la vente quotidienne de la latérite qui engendre une recette mensuelle de deux millions deux cents mille ( 2 200 000) FCFA.
Mais aucune traçabilité n'est faite à propos de tout cet argent. Aucun employé ne sait où va cet argent. Autrefois dirigé magistralement par cinq ( 5) medecins de différentes spécialités, cet hôpital paraît être désormais un malade en phase terminale. L'héritage américain est devenu l'ombre de lui-même. Les quelques donateurs qui se sont manifestés dernièrement, regrettent désormais d'avoir offerts lits, lunettes et autres médicaments.
C.P: Médard EVINA
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