Kenya Neuf personnes ont été tuées au Kenya lors de manifestations qui ont dégénéré
Le nombre de personnes tuées lors des émeutes contre le coût de la vie, qui ont eu lieu le 12 juillet dans plusieurs villes du Kenya, s'élève désormais à neuf.
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C'est ce qu'a rapporté jeudi l'Agence France-Presse (AFP) en se référant à la Commission nationale des droits de l'homme du Kenya.
Quatre personnes ont été tuées dans la ville de Mlolongo, près de la capitale kényane Nairobi, les autres à d'autres endroits du pays. Il y a des blessés, y compris parmi les forces de sécurité. La police a arrêté 312 personnes impliquées dans les troubles. Auparavant, les autorités avaient fait état de 7 morts.
L'opposition a organisé des manifestations contre la hausse des prix dans les villes kényanes mercredi dernier. Les autorités ont interdit les événements dans les rues par peur des émeutes. Toutefois, les organisateurs n'ont pas annulé les manifestations qui, à certains endroits, se sont transformées en affrontements avec la police et les forces de sécurité. Raila Odinga, l'un des leaders de l'opposition et organisateur de ces manifestations, a accusé la police d'avoir tiré sur les manifestants.
Ces affrontements font suite aux grandes manifestations de vendredi dernier au Kenya contre les hausses d'impôts, elles avaient fait six morts. L'opposition a annoncé son intention de continuer à protester et a appelé à de nouvelles manifestations le 19 juillet.
Le président kényan, William Ruto, avait auparavant promulgué une loi budgétaire pour l'exercice à venir. Cette loi prévoit notamment de doubler (pour la porter à 16%) la TVA sur le carburant et d'instaurer une taxe sur le logement de 1,5% pour tous les travailleurs kényans. Le gouvernement s'attend à ce que les nouvelles taxes génèrent environ 2 milliards d'euros de recettes supplémentaires pour le Trésor public.
TASS
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