Cameroun - Politique La formule «Camerounaises, Camerounais, mes chers compatriotes» désormais réservée uniquement au Président de la République Camerounaise
Dans un communiqué parvenu à la rédaction de cameroun24, le ministre de l'Administration Territoriale met garde toute personne qui prononcera encore cette formule dans un discours.
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Le Ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji met en garde les opposants qui utilisent régulièrement les formules réservées au chef de l’État dans leur discours tout en menaçant l'ordre public à l'approche de la présidentielle 2025 :
«L'attention du Ministre de l'Administration Territoriale à été appelée depuis quelques temps sur les dérives graves de certains acteurs politiques de l’opposition en quête de notoriété. Ils occupent l'espace médiatique et les réseaux sociaux pour diffuser des messages tendancieux et antirépublicains dans Le but de troubler l'ordre public, discréditer l’État et provoquer des remous sociaux à des fins égotistes.
Tout le monde le sait, seul le Chef de l’État incarne les institutions républicaines. Les acteurs politiques qui prétendent respecter les institutions doivent commencer par respecter celui qui les incarne, En effet, un député aux abois, exclu récemment d'un parti politique, tient régulièrement des propos désobligeants à l'endroit du Président de la République.
Il est à rappeler que l'outrage au Président de la République est réprimé par le Code pénal et ne saurait être toléré lorsque les excès verbaux visent directement le Chef de l’État. Il faut que cela cesse avant qu'il ne soit top tard pour ce député multirécidiviste.
Le Ministre de l'Administration Territoriale tient également à redire que la qualité de député ou de dirigeant de part politique n'est pas un passe-droit pour défier impunément l'autorité de l’État, inciter à La rébellion et menacer de mettre le pays à feu et à sang lors de l'élection présidentielle de 2025 si des intérêts égotistes et partisans ne sont pas satisfaits.
Le MINAT rappelle aux dirigeants des partis politiques que seuls les Sous-préfets, qui travaillent sous l'encadrement des Préfets et là coordination des Gouverneurs de Région, sont habilités à autoriser la tenue des activités politiques (congrès, meetings, réunions) dans leurs unités de commandement respectifs.
Le Chef de l’État, SE. Paul BIYA, respectueux des lois et règlements de La République, n'a jamais falli à cette exigence lorsque son part le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), se réuni en congrès. Il en est ainsi de tous les meetings et réunions organisés par le RDPC à travers l'ensemble du territoir national.
Depuis le début de l'année 2024, vingt-six (26) meetings politiques du ROPC n'ont pas reçu l'autorisation des autorités administratives pour diverses raisons.
On peut citer les cas de Maroua 1er, Bangangté, Sangmélima, Dschang et Tonga.
Dans chaque cas, les responsables locaux du RDPC se sont toujours pliés à la décision de l'autorité administrative qui apprécie mieux le climat social et les risques éventuels de trouble à l'ordre public.
Mais, chaque fois que l'autorité administrative rejette une demande de manifestation d'une formation politique d'une certaine opposition, une polémique cete sur la place publique. Les autorités administratives sont responsables du maintien de l'ordre public, de la protection des personnes et de leurs biens, Elles font et feront toujours leur travail sans état d'âme et dans l'intérêt de tous les citoyens.
Dans sa roublardise et son attitude conspirationniste, le député qui tente désespérément d'arracher un parti politique à son légitime fondateur et grâce auquel il est sorti de l'anonymat, prétend avoir discuté avec des autorités administratives qui ne seraient pas d'accord avec les décisions prises par leur hiérarchie.
Grâce à la haute clairvoyance du Chef de l’État, S.E. Paul BIYA le Cameroun est un pays de libertés. Les avancées démocratiques sont incontestables.
Cependant, comme chacun le sait, la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres.
Le MINAT tient à dire aux acteurs politiques de l'opposition qui brandissent l'épouvantail du chaos lors de l'élection présidentielle de 2025 que ce scrutin se tiendra dans le calme, la sérénité et sans perturbation comme en 2011 et 2018.
Bien plus, les textes qui encadrent le processus électoral seront scrupuleusement respectés. Tous les leviers de La loi n°90/056 du 19 décembre 1990 régissant les partis politiques, notamment le dispositions pertinente des aides 17, 18, 19 et 20 seront appliquées à la lettre.
Par conséquent, le MINAT met en garde les acteurs politiques hantés par les démons de la déstabilisation. Ceux-ci seront traqués où qu'il se trouvent et traduits devant les instances judiciaires selon la gravité de leurs forfaits. Aucun écart de comportement ne sera toléré.
Tous les auteurs des comportements antirépublicains et conspirationnistes feront face à la rigueur de la loi. Les Camerounais ne doivent pas se lasser manipuler par des hommes politiques véreux qui souhaitent obtenir par La rue ce qu'ils sont incapables d'obtenir dans les urnes. Les raccourcis antidémocratiques n'ont pas de place dans note cher et beau pays, le Cameroun.
Enfin, le Ministre de l'Administration Territoriale, en tant que tutelle des partis politiques, tient à rappeler que les leaders des partis politiques s'adressent à leurs militants et sympathisants, tandis que Seul le Chef de l’État qui incarne les institutions de la République, est habité à s'adresser au Peuple selon la formule consacrée : « Camerounais, Camerounaises, mes chers compatriotes ».
Les contrevenants n'ont qu'à ben se tenir.», lit-on dans le communiqué publié à Yaoundé le 23 mai 2024 par Paul Atanga Nji, le MINAT qui vise particulièrement sans les citer, le député PCRN Cabral Libii et le leader de l'opposition Maurice Kamto du MRC.
Ange NGO
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