Afrique Pour l'armée soudanaise il n'y aura pas de trêve tant que les FSR sont dans les villes occupées

Le président du Conseil souverain du Soudan et commandant de l’armée, Abdel Fattah al-Burhan, a rejeté l’option d’introduire un cessez-le-feu tant que les Forces de soutien rapide (FSR), dirigées par Mohammed Hamdan Dagalo, ne se retirent des localités qu’elles ont occupées.

Dans ce contexte, la délégation de M. al-Burhan s’est rendue à Genève pour prendre part à des négociations de paix. Les pourparlers débutent le 14 août sous les auspices des États-Unis, rapporte la chaîne ZBC.

"Nos opérations militaires ne s'arrêteront pas tant que les derniers combattants des FSR restent dans les villes et les villages qu'ils occupent, a-t-il déclaré, cité par la chaîne de télévision. Il n'y aura pas de paix tant que le FSR occupe nos maisons."

Selon lui, le chemin vers la paix prévoit la mise en œuvre des accords conclus à Djeddah sur la protection des civils et sur la garantie d'un accès sûr aux zones de conflit pour les convois humanitaires rapporte Tass.

La situation au Soudan s'est aggravée en avril 2023 en raison de désaccords entre le président du Conseil souverain du pays et commandant de l'armée, Abdel Fattah al-Burhan, et le chef des Forces de soutien rapide (FSR), Mohammed Hamdan Dagalo. Les principales controverses entre les deux hommes sont liées à la manière dont les forces armées unifiées doivent être constituées, ainsi qu'à l'attribution du poste de commandant en chef. Le 15 avril dernier, des affrontements ont éclaté entre les FSR et l'armée à Merowe et à Khartoum, et se sont rapidement étendus à d'autres régions du Soudan. Le conflit a fait des milliers de morts et des dizaines de milliers de blessés. Les parties en conflit ont tenu une série de consultations à Djeddah en 2023.

DCK