France Le Parti socialiste ne soutiendra pas la proposition de La France insoumise qui veut destituer le président Macron
Le Parti socialiste (PS) français ne soutiendra pas l’initiative de la force de gauche La France insoumise (LFI) de soumettre au Bureau de l’Assemblée nationale (chambre basse du parlement) une proposition de destitution du président Emmanuel Macron
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Le Parti socialiste (PS) français ne soutiendra pas l’initiative de la force de gauche La France insoumise (LFI) de soumettre au Bureau de l’Assemblée nationale (chambre basse du parlement) une proposition de destitution du président Emmanuel Macron, a déclaré le chef du parti, Olivier Faure, sur sa page du réseau X.
"Cette tribune [du journal La Tribune Dimanche] n’est signée que par les dirigeants de LFI. Elle n’engage que leur mouvement."
Le PS et LFI font partie de l’alliance de gauche Nouveau Front populaire, arrivée en tête des élections législatives anticipées.
Le fondateur de LFI, Jean-Luc Mélenchon, et ses cosignataires ont précédemment écrit un texte publié par l'hebdomadaire La Tribune Dimanche pour déclarer qu’ils pourraient présenter au Bureau de l'Assemblée nationale leur proposition d’engager une procédure de destitution contre Emmanuel Macron s'il ne nomme pas la candidate du Nouveau Front populaire, Lucie Castets, au poste de première ministre rapporte Tass. Dans le même temps, le journal a affirmé, citant des experts français en droit constitutionnel, que cette initiative n'avait pratiquement aucune chance d’aboutir.
Emmanuel Macron tiendra une réunion avec les dirigeants des groupes parlementaires le 23 août. Selon l'Élysée, le premier ministre sera nommé à l'issue de ces consultations et en fonction de leurs résultats. Dans ce contexte, l’administration présidentielle a indiqué que le président était prêt à s’entretenir avec Lucie Castets dans le cadre de cette réunion.
Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l'Assemblée nationale et d’organiser des législatives après la défaite de la coalition présidentielle aux élections européennes. Selon les résultats du second tour, tenu le 7 juillet, la majorité des sièges (182) a été remportée par la coalition de gauche Nouveau Front populaire, suivie de l'alliance au pouvoir Ensemble pour la République (168 sièges). Le Rassemblement national, favori à l’issue du premier tour des élections législatives, est arrivé troisième (143 sièges) avec ses alliés Les Républicains.
Après la publication des résultats des élections, Gabriel Attal a présenté sa démission au président, mais ce dernier lui a demandé de rester "pour le moment" à Matignon afin "d'assurer la stabilité du pays".
AN
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