France Macron reprend les consultations sur la nomination d'un nouveau premier ministre, La France insoumise veut le destituer
Le président français Emmanuel Macron a repris les consultations sur la nomination d’un nouveau chef du gouvernement avec les chefs de partis et de groupes parlementaires.
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"La balle est désormais dans le camp présidentiel", a déclaré l'un des participants aux consultations, le président du Parti communiste français (PCF), Fabien Roussel, à la chaîne BFMTV.
Selon le média, M. Macron pourrait conclure les négociations d'ici la fin de la journée. Il recevra également le président du Sénat (chambre haute du parlement), Gérard Larcher.
La chaîne n'exclut pas que M. Macron prononce une allocution télévisée ce lundi soir. La pierre d'achoppement réside dans le fait qu'aucun des principaux partis politiques ne dispose de la majorité absolue pour approuver le programme du gouvernement au parlement. La coalition de gauche Nouveau front populaire (NFP), qui a obtenu la majorité des sièges au parlement, propose la candidature de l'économiste Lucie Castets.
Macron écarte l'option d'un gouvernement de gauche, annonce l’Élysée
Le président français Emmanuel Macron a rejeté la candidature avancée par le Nouveau Front populaire au poste de premier ministre de la république. C'est ce qu'indique dans un communiqué le palais de l'Élysée.
A l’issue de consultations, le président a déclaré que le gouvernement, basé sur le seul programme du Nouveau Front populaire, "serait immédiatement censuré par l’ensemble des autres groupes représentés à l’Assemblée nationale". "La stabilité institutionnelle de notre pays impose donc de ne pas retenir cette option", indique le communiqué de la présidence.
M. Macron a appelé "l’ensemble des responsables politiques à se hisser à la hauteur du moment en faisant preuve d’esprit de responsabilité", et les socialistes, les communistes et les écologistes à "coopérer avec les autres forces politiques".
Le 26 août démarrera "un nouveau cycle de consultations" qui réunira les responsables des partis et "des personnalités se distinguant par l’expérience du service de l’État et de la République".
La France insoumise présentera une motion de destitution contre Macron
La France insoumise dénonce le rejet, par Emmanuel Macron, d'un gouvernement issu du Nouveau Front Populaire au nom de "la stabilité institutionnelle". Le coordinateur de l'équipe opérationnelle du parti, Manuel Bompard, a écrit sur le réseau social X qu’une motion de destitution serait présentée par les députés de la gauche au bureau de l’Assemblée nationale (chambre basse du parlement) conformément à l’article 68 de la Constitution.
Plus tôt dans la journée ce lundi, le président français Emmanuel Macron a rejeté la candidature avancée par le Nouveau Front populaire au poste de premier ministre de la république. C'est ce qu'indique dans un communiqué le palais de l'Élysée. A l’issue de consultations, le président a déclaré que le gouvernement, basé sur le seul programme du Nouveau Front populaire, "serait immédiatement censuré par l’ensemble des autres groupes représentés à l’Assemblée nationale". "La stabilité institutionnelle de notre pays impose donc de ne pas retenir cette option", indique le communiqué de la présidence.
La coalition de gauche Nouveau Front populaire, ayant obtenu la majorité des sièges au parlement, avait proposé le 23 juillet la candidature de l'économiste Lucie Castets.
Le patron du PS a refusé de négocier avec Macron sur un nouveau gouvernement
Le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) français, Olivier Faure, ne participera pas aux consultations proposées par le président français Emmanuel Macron pour former un nouveau gouvernement, après que ce dernier a refusé d'accepter le programme d'une coalition de gauche.
"Non, je refuse de me porter complice d'une parodie de démocratie", a déclaré Olivier Faure sur la chaîne France 2.
Selon lui, le chef d’État ne peut offrir aucune solution pour résoudre les problèmes actuels, tout en refusant d'accepter les propositions de la coalition de gauche Nouveau Front populaire. Par ailleurs, le patron du PS estime qu’Emmanuel Macron ne veut pas reprendre la discussion sur la réforme des retraites adoptée sans vote au parlement. Il a exprimé sa perplexité face au fait que malgré les concessions du parti La France insoumise, qui a accepté de ne pas nommer de candidats à des postes ministériels, parce que d'autres partis ont promis d'exprimer une motion de censure à l'égard du gouvernement avec leur participation, Emmanuel Macron n'a toujours pas accepté la proposition de la gauche.
"Leur problème n'est pas seulement La France insoumise, leur problème, c'est la gauche, c'est les Français, c'est le vote. "Pile je gagne, face tu perds", c’est ça la démocratie, selon Emmanuel Macron et selon ses propres amis", ajoute Olivier Faure. Selon lui, le PS ne participera pas à un gouvernement de coalition, où il est activement sollicité par les républicains de droite et les centristes.
"Vous demandez aux socialistes d’être le supplétif d’une macronie finissante. La réponse pour moi, c’est non. Et nous nous opposerons à toute prolongation du macronisme", a-t-il souligné.
AN
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