France L'ex premier ministre Gabriel Attal ne promet pas un soutien inconditionnel à Barnier qui veut augmenter les impôts
L'ancien premier ministre français, Gabriel Attal, qui préside le groupe Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale, a déclaré qu’il souhaitait à son successeur, Michel Barnier, et au gouvernement de celui-ci pleins succès dans leurs activités.
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Il a ajouté toutefois, dans une interview au magazine Le Point, qu’il ne leur garantissait pas un soutien inconditionnel tout en espérant que le cabinet exécuterait son travail.
Michel Barnier devait avoir ce mercredi 18 septembre un rendez-vous avec son prédécesseur pour évoquer la composition du nouveau gouvernement, mais la rencontre a été annulée à la dernière minute.
Selon la radio RTL, le président français Emmanuel Macron a peu apprécié la liste des candidats au gouvernement qui lui a été présentée par Michel Barnier et qui ne prévoit de conserver de l’actuelle équipe gouvernementale que quatre ministres. Le chef de l’État a jugé la liste "monocolore" et alerte sur "l'équilibre" de la future équipe, indique le média, ajoutant que le nouveau premier ministre attribue la plupart des postes clés aux ténors des Républicains (LR) et ne laisserait "que des miettes" à l’ancienne majorité présidentielle. Ainsi, Michel Barnier envisagerait de nommer Laurent Wauquiez, président du groupe LR à l’Assemblée, à la tête d’un grand ministère de l’Économie à Bercy, et Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur. Le prédécesseur de ce dernier, Gérald Darmanin, serait candidat au poste de ministre des Affaires étrangères.
Michel Barnier, qui continue les consultations avec les représentants des principaux partis politiques au parlement, a promis le 11 septembre que le nouveau cabinet serait formé entre le 16 et le 22 septembre. En attendant, les ministres démissionnaires continueront d'exercer leurs fonctions jusqu'à ce que le président approuve la liste des nouveaux membres du gouvernement.
France: Barnier envisage une hausse des impôts malgré le risque d’une motion de censure
Le premier ministre français Michel Barnier n'exclut pas une augmentation des impôts pour stabiliser le budget national, rapporte Le Parisien.
Selon ses informations, il a évoqué ce sujet lors d'un rassemblement avec des représentants du groupe parlementaire du parti présidentiel Ensemble pour la République. "Michel Barnier m’a dit pendant notre entretien qu’il augmenterait les impôts", a fait savoir Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur démissionnaire, cité par le quotidien.
Le Parisien ajoute se référant à ses sources que le premier ministre a également évoqué cette question avec des représentants d'autres forces politiques week-end dernier. En particulier, il s'agissait de l'impôt sur les sociétés se chiffrant actuellement à 25%. Qui plus est, certains membres des Républicains (LR) appellent Michel Barnier à examiner la possibilité de réintroduire l'impôt sur la fortune, souligne le journal.
"Les informations que vous partagez sont uniquement basées sur des on-dit, a cependant déclaré Matignon au Parisien. La seule chose dite par le premier ministre est qu’il ne s’interdirait pas d’aller dans le sens d’une plus grande justice fiscale. C’est la seule orientation."
France: une proposition de loi sur l'abrogation de la réforme des retraites sera examinée
Le Bureau de l'Assemblée nationale a approuvé l'examen de la proposition de loi du parti Rassemblement national (RN) portant sur l'abrogation de la réforme des retraites adoptée en 2023.
"Première étape vers l'abrogation de l'injuste réforme des retraites: le Bureau de l'Assemblée nationale juge recevable notre proposition de loi!", a annoncé sur X le groupe parlementaire du RN.
La proposition sera donc examinée par la commission des affaires sociales et, ensuite, pourrait être débattue par l'Assemblée nationale le 31 octobre rapporte Tass.
Le Bureau a soutenu ce projet du parti de droite malgré le fait que la majorité de ses membres fait partie du mouvement de gauche France insoumise.
AN
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