International La diplomatie française s'oppose à l'annexion du Groenland par les États-Unis

Les propos du président élu américain Donald Trump sur l’éventuelle annexion du Groenland reflètent l'esprit du temps, mais l'Union européenne ne laissera pas d’autres nations «s’en prendre à ses frontières souveraines».

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 C'est ce qu'a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, à la station de radio France Inter.

Le ministre français a toutefois tenté d'éviter le sujet, affirmant qu'il "ne commente pas les tweets de Donald Trump". Cependant, lorsque l'animatrice de l'émission a précisé qu'il s'agissait de déclarations officielles lors d'une conférence de presse, M. Barrot a déclaré qu'il ne pensait pas qu'une annexion par la force du Groenland était possible.

"Si vous m’interrogez, est-ce que je pense que les États-Unis envahiront le Groenland, la réponse est non. Est-ce que nous sommes entrés dans une époque qui voit le retour de la "loi du plus fort"? La réponse est oui", a déclaré le ministre. "Ces déclarations sont conformes à cette ère du temps qui est en train de s’installer", a-t-il ajouté.

Dans le même temps, le chef de la diplomatie française a reconnu que le Groenland est un territoire de l'Union européenne. "Il n’est pas question que l’UE laisse d’autres nations du monde, quelles qu’elles soient, s’en prendre à ses frontières souveraines", a-t-il déclaré.

Le 7 janvier, lors d’une conférence de presse dans son domaine de Mar-a-Lago en Floride, M. Trump n’a pas exclu d’exercer des pressions militaires ou économiques pour prendre le contrôle du canal de Panama ou du Groenland.

AN

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