
RDC Les rebelles du M23 contrôlent l’aéroport de Goma, Dernières nouvelles de la situation
Les combats entre l'armée congolaise et les rebelles du M23 ont repris en RDC
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Les combats acharnés entre les forces armées de la République démocratique du Congo (RDC) et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) pour la ville de Goma ont repris de plus belle dans l'est de la RDC. Des coups de feu ont été entendus dans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu, et les échanges de tirs se poursuivent sans relâche, rapporte Actualité.
Selon les chiffres officiels, 17 personnes ont été tuées et 367 ont été blessées dans les combats pour Goma depuis hier. Parallèlement, selon Virginie Napolitano, coordinatrice de Médecins sans frontières (MSF), "il est difficile de faire le bilan exact, mais les dégâts humains pourraient être considérables."
Contrairement aux affirmations du M23 selon lesquelles Goma a été prise, les forces de l'armée de la RDC tiennent une partie des positions stratégiques de la ville. Elles sont soutenues par les Wazalendo, des groupes d’autodéfense locaux mobilisés pour défendre l’intégrité territoriale de la RDC face au M23, a confirmé le président de l'Assemblée nationale (chambre basse du parlement de la RDC), Vital Kamerhe.
Pendant ce temps, la situation reste très difficile pour les habitants de Goma, les infrastructures critiques telles que l'électricité, l'eau et les communications ont été détruites. L'antenne de la Radio et Télévision nationale congolaise (RTNC) reste inaccessible, car les rebelles contrôlent le Mont Goma à partir duquel le signal est transmis. Dans la journée, le président de la RDC, Félix Tshisekedi, devrait s'adresser à la nation après une réunion tenue la veille avec la participation de représentants de toutes les institutions du pouvoir.
Le Groupe de contact international a appelé à la désescalade en RDC
Le Groupe de contact international pour la région des Grands Lacs, qui comprend des représentants de la Belgique, du Royaume-Uni, de l'Allemagne, du Danemark, de l'Union européenne, des Pays-Bas, des États-Unis, de la France, de la Suède et de la Suisse, condamne fermement la prise de la ville de Sake par le Mouvement du 23 mars (M23) et les Forces de défense rwandaises (RDF) et appelle à la désescalade de la situation.
"Le Groupe de contact international pour la région des Grands Lacs condamne fermement la prise de la ville de Sake par le M23 et les Forces de défense rwandaises (RDF) le 23 janvier et l'avancée actuelle pour la prise de la ville de Goma le 27 janvier. Nous appelons à la désescalade urgente, au respect du cessez-le-feu et à l'opérationnalisation de la mission de vérification. La souveraineté et l'intégrité territoriale de la République démocratique du Congo doivent être respectées", indique un communiqué du ministère allemand des Affaires étrangères.
"Nous exhortons le M23 et les RDF à cesser leur offensive dans toutes les directions, à permettre un accès humanitaire à la ville de Goma et à se retirer. La prise de Goma par le M23 aura de graves conséquences humanitaires et sécuritaires sur le terrain", détaille le communiqué.
"Nous exhortons les dirigeants de la RDC et du Rwanda à revenir à la table des négociations, à respecter le cessez-le-feu du mois d'août et à mettre en œuvre leurs engagements", précise le document.
D’après le document, "toute menace ou attaque contre les soldats de maintien de la paix ou le personnel humanitaire est inacceptable".
Les membres du Groupe de contact "continueront de coordonner leurs efforts pour réévaluer constamment la situation tout en exhortant toutes les parties à respecter leurs engagements et leurs responsabilités".
Dans la nuit du 26 au 27 janvier, les dirigeants du M23 ont annoncé que la ville de Goma avait été prise par les rebelles. Cette information n'a pas été confirmée officiellement par les autorités congolaises. Goma est le chef-lieu de la province du Nord-Kivu et se trouve à la frontière avec le Rwanda. Le gouvernement de la RDC accuse le Rwanda de fournir une assistance militaire aux rebelles.
Des manifestants demandent à la Russie d'aider à régler le conflit dans l'est de la RDC
Des manifestations de masse ont eu lieu dans la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), Kinshasa, pour demander à la Russie d'aider à régler le conflit armé dans l'est du pays. C'est ce qu’a rapporté le média Actualité.
Les manifestants ont déclaré qu'ils considéraient la position de la Russie dans les affaires mondiales comme une alternative à l’"hypocrisie de l’Occident". Ils ont bloqué la rue devant l'ambassade américaine à Kinshasa avec des barricades de pneus enflammés, exigeant le retrait des rebelles du M23 et des troupes rwandaises de la RDC et la fin du pillage des ressources naturelles du pays. Les manifestants ont scandé: "Voleurs, dégagez".
Les appels à paralyser la vie à Kinshasa pour protester contre l'agression du Rwanda, qui soutient le M23, et le pillage des ressources naturelles se multiplient sur les réseaux sociaux de la RDC. Des rassemblements de solidarité sont également organisés dans plusieurs villes de la RDC, en solidarité avec l'armée congolaise qui riposte aux attaques des rebelles et de l'armée rwandaise, ainsi qu'avec les populations des provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri touchées par les combats.
Dans la ville de Goma, centre administratif de la province du Nord-Kivu, les combats se poursuivent entre les forces armées de la RDC et les rebelles du M23. L'armée congolaise tient une partie des positions stratégiques de la ville. Elle est soutenue par la milice Wazalendo. Les forces de maintien de la paix de l'ONU et de la Communauté de développement de l'Afrique australe défendent l'aéroport international.
La situation est extrêmement préoccupante à Goma, dans l'est de la RDC, dit l’ONU
La situation humanitaire à Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), et autour de la ville, reste extrêmement alarmante, des rapports faisant état de tirs intenses d'armes légères et de mortiers, ainsi que de la multiplication de morts dans les rues. Le porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (BCAH), Jens Laerke, a fait cette déclaration lors d'une conférence de presse à Genève.
Selon lui, les hôpitaux de Goma sont surchargés et peinent à faire face à l'afflux de blessés. L'organe a reçu des rapports faisant état d'attaques contre des installations humanitaires et médicales, de pillages de biens et de violences commises par des combattants. L'approvisionnement en eau et en électricité de la ville a été interrompu et il n'y a pas d'accès à internet depuis le 27 janvier.
Selon le BCAH, des centaines de milliers de personnes ont tenté de fuir les combats depuis l'escalade au début de l'année. L'agence a ajouté que quelque 700.000 personnes ont déjà été déplacées et sont logées dans des conditions inhabitables à la périphérie de Goma.
Ramaphosa et Kagame admettent la nécessité d'un cessez-le-feu dans l'est de la RDC
Un cessez-le-feu doit être immédiatement imposé dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), où les forces gouvernementales congolaises, soutenues par des alliés régionaux, sont engagées dans des combats intenses contre le groupe rebelle Mouvement 23 de mars (M23), aidé par l'armée du Rwanda voisin. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les présidents sud-africain, Cyril Ramaphosa, et rwandais, Paul Kagame, lors d'une conversation par téléphone.
"Les deux chefs d'État ont admis la nécessité urgente d'un cessez-le-feu et de la reprise des pourparlers de paix par toutes les parties au conflit", a déclaré l'administration présidentielle sud-africaine à l'issue de la conversation.
Un contingent sud-africain des forces de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) se trouve actuellement dans l'est de la RDC. La semaine dernière, neuf soldats sud-africains ont été tués dans des combats contre les rebelles près de la ville de Goma, le nombre de blessés n'a pas été communiqué. Rien n'indique que des unités régulières rwandaises présentes en RDC aient été impliquées dans ces combats.
L'Afrique du Sud a déployé environ 1.100 soldats dans l'est de la RDC. Les forces de la SADC ont pour mission de participer aux combats.
Quatre soldats sud-africains ont été tués dans l'est de la RDC
Quatre soldats sud-africains ont été tués dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), près de la ville de Goma, lors de combats avec les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23). C'est ce qu'a déclaré le commandement des forces armées sud-africaines dans un communiqué de presse.
"Trois d'entre eux ont été tués lorsque les rebelles ont bombardé l'aéroport international de Goma le 27 janvier. Le quatrième a succombé à des blessures survenues plus tôt." Tous faisaient partie du contingent sud-africain des forces de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC).
Neuf soldats originaires d'Afrique du Sud et trois soldats du Malawi ont été tués dans la région de Goma la semaine dernière.
L'Afrique du Sud a déployé environ 1.100 soldats dans l'est de la RDC. Les forces de la SADC, qui ont pour mission de participer aux combats, comprennent également des contingents du Malawi et de la Tanzanie.
RDC: les combats continuent pour le contrôle de Goma
L'armée de la République démocratique du Congo (RDC), appuyée par des milices pro-gouvernementales, a continué mardi les combats dans l'est du pays face aux rebelles du groupe Mouvement du 23 mars (M23) et aux forces régulières rwandaises pour le contrôle de la capitale de la province du Nord-Kivu, Goma. C'est ce qu'a rapporté le site d'information congolais Actualité.
Les forces gouvernementales sont toujours à Goma et les combats se poursuivent dans plusieurs quartiers de la ville. L'armée occupe une hauteur stratégiquement importante - la colline de Goma.
L'armée congolaise est soutenue par la milice Wazalendo. Les forces de maintien de la paix de l'ONU et de la Communauté de développement de l'Afrique australe défendent l'aéroport international.
La situation humanitaire à Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), et autour de la ville, reste extrêmement alarmante, des rapports faisant état de tirs intenses d'armes légères et de mortiers, ainsi que de la multiplication de morts dans les rues, a constaté le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (BCAH).
L’Union africaine a exigé que les rebelles du M23 déposent les armes en RDC
L'Union africaine (UA) a exigé des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) opérant dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) de déposer les armes et de respecter le régime de cessez-le-feu. C’est ce que rapporte une déclaration publiée à l'issue de la réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine au niveau des ministres des Affaires étrangères.
"Nous demandons au M23 de déposer les armes et de respecter l'accord de cessez-le-feu [dans la province du Nord-Kivu] d'août 2024 et de donner la priorité au dialogue pour une solution pacifique au conflit", souligne la déclaration de l'UA. "Nous condamnons la violence du M23 et de toutes les autres forces négatives et appelons au plein respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la RDC."
Le ministre sud-africain des Affaires étrangères, Ronald Lamola, a notamment pris la parole lors de la réunion. "La situation sécuritaire dans l'est de la RDC est épouvantable et inacceptable", a-t-il déclaré. "L'Afrique du Sud condamne fermement les récentes actions du groupe M23 dans le Nord-Kivu. Nous condamnons également le Rwanda pour son soutien au M23, comme l'ont prouvé les experts de l'ONU. Nous appelons le Rwanda à mettre fin à son soutien au M23 et à retirer ses forces de la RDC."
M. Lamola a souligné que la présence non autorisée de l'armée rwandaise dans l'est de la RDC constituait une violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de ce pays. "Nous exigeons que les rebelles du M23 cessent immédiatement les hostilités armées et se retirent de tous les territoires qu'ils occupent", a déclaré le ministre sud-africain des Affaires étrangères. "Il doit y avoir un dialogue politique."
Des unités du M23, soutenues par les forces rwandaises, sont entrées à Goma, la capitale du Nord-Kivu, tard dans la soirée du 26 janvier. Les combats se poursuivent dans la ville. Le journal français Le Monde rapporte que le M23 et les troupes rwandaises contrôlent la majeure partie de Goma, mais qu'il existe encore des poches de résistance dans la ville.
Le Conseil de paix et de sécurité de l'UA a pour mandat de trouver des solutions aux crises du continent. Il soumet ses recommandations aux chefs d'État et de gouvernement de l'UA pour examen.
L'ambassade des Pays-Bas à Kinshasa a été attaquée par des manifestants
Des manifestants ont attaqué l'ambassade des Pays-Bas à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC). L'étendue des dégâts n’est pas encore connue, fait savoir la chaîne NOS TV.
Selon le média, les forces de sécurité se trouvent à l’intérieur du bâtiment et "il semble que la situation se stabilise progressivement".
Les médias locaux ont fait précédemment savoir que les attaques avaient visé les ambassades de pays qui pourraient être éventuellement impliqués dans le soutien des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) dans l'est du pays, notamment celles de la France, des États-Unis, du Kenya et du Rwanda.
RDC: des manifestants ont attaqué la mission de l'ONU à Kinshasa
La mission de l'ONU à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), a été attaquée par des manifestants dénonçant l'inaction apparente de l'organisation vis-à-vis des insurgés du Mouvement du 23 mars (M23), rapporte Reuters.
Il n'y a pas d'informations sur d'éventuelles victimes.
Parallèlement, des manifestations ont été organisées devant les ambassades de Belgique, du Kenya, des Pays-Bas, du Rwanda, des États-Unis, d'Ouganda et de France. Les manifestants contestaient la position de ces pays concernant les insurgés du M23 qui, soutenus par l'armée rwandaise, sont entrés dans la ville de Goma, dans l'est de la RDC. Les manifestants brûlaient des pneus et jetaient des pierres et des morceaux de béton sur les bâtiments des missions diplomatiques.
Des responsables belges et français ont rapporté des incendies sur le territoire des ambassades. L'ambassade d'Ouganda a subi des dégâts majeurs, car beaucoup de Congolais accusent ce pays de sympathie pour certains groupes d'insurgés présents dans l'est de la RDC. Un employé de la mission ougandaise a évoqué le pillage des locaux de l'ambassade. Il n'y pas eu de manifestations en face de l'ambassade de Russie.
La police a utilisé des moyens anti-émeutes pour disperser la foule. Selon le gouvernement congolais, les troubles devant les ambassades ont été réprimés, alors que les forces de l'ordre déploieront des unités supplémentaires pour assurer la sécurité de ces bâtiments.
RDC: les rebelles ont déclaré avoir l'intention de rester à Goma dont ils se sont emparés
Les rebelles qui contrôlent une grande partie de Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), sont décidés à y rester et à gouverner la ville, a déclaré à l’agence Reuters Corneille Nangaa, chef de la coalition rebelle Alliance Fleuve Congo dont fait partie le Mouvement du 23 mars (M23).
"Nous avons l'intention de diriger Goma", a déclaré Corneille Nangaa qui a été condamné à mort l’année dernière pour haute trahison par la justice de la RDC. Il a également affirmé que les rebelles avaient instauré le contrôle de l'aéroport international de Goma, d'importance stratégique. Les autorités congolaises n'ont pas confirmé cette information.
L'aéroport se trouvait sous la protection des forces de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco). Il est fermé depuis le week-end dernier en raison de l'utilisation de systèmes de guerre électronique par les rebelles, ce qui a provoqué des perturbations dans le fonctionnement des équipements de l'aéroport et des avions. Les forces de la Monusco ne possèdent pas de mandat pour participer directement aux combats, elles sont chargées de protéger les civils et de fournir un soutien logistique à l’armée de la RDC.
L'aéroport international de Goma, situé à 2 km du centre-ville, était le principal hub de transport régional pour les services de l'ONU et desservait les avions de l'armée de l'air congolaise.
Le journal rwandais New Times a rapporté que plus de 2.000 employés des Nations unies et d’organisations humanitaires internationales avaient quitté Goma pour passer sur le territoire du Rwanda voisin. Ils ont été transportés en cars et installés dans un stade de la ville rwandaise de Rubavu. La Monusco transfère actuellement son personnel vers l’Ouganda depuis la RDC.
Les détachements du M23, appuyés par les forces rwandaises, ont pénétré à Goma tard dans la soirée du 26 janvier. Les combats dans la ville se poursuivent. Le journal français Le Monde informe que le M23 et les troupes rwandaises contrôlent la majeure partie de Goma, mais que des foyers de résistance existent encore dans la ville, notamment dans la zone de l'aéroport international.
La compagnie aérienne Uganda Airlines suspend ses vols à destination de Kinshasa
Uganda Airlines, la plus grande compagnie aérienne ougandaise, a annoncé la suspension immédiate de ses vols à destination de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC) voisine, où l'ambassade d'Ouganda a été victime d’une attaque ce mardi, a fait savoir la compagnie dont le capital appartient au gouvernement ougandais.
"Les vols resteront suspendus jusqu'à ce que la situation permette une reprise normale des opérations", a-t-elle indiqué, citée par le site congolais Actualité.
Des manifestations ont eu lieu ce mardi à Kinshasa devant les ambassades de France, de Belgique, du Kenya, des Pays-Bas, du Rwanda, des États-Unis et d'Ouganda. Elles se sont déroulées en signe de protestation contre, comme l’estiment les manifestants, l'inaction des gouvernements de ces pays contre les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) dont les unités ont pénétré, avec l'appui de l'armée rwandaise, dans la ville de Goma. Les manifestants ont brûlé des pneus devant les ambassades et ont jeté des pierres et des morceaux de béton récupérés dans les attaques contre les clôtures des ambassades. L'ambassade d'Ouganda a été particulièrement endommagée, le pays étant accusé par certains Congolais de sympathiser à plusieurs groupes rebelles opérant dans l'est de la RDC. Un responsable du ministère ougandais des Affaires étrangères a rapporté que les locaux de l’ambassade avaient été pillés et saccagés.
La ville de Goma en RDC est menacée par des fuites de virus dangereux
Les combats, les pillages et les coupures de courant qui ont lieu actuellement dans la ville de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), ont créé une menace de fuite de virus dangereux, y compris le virus Ebola, à partir des laboratoires de la ville. Patrick Youssef, directeur régional du Comité international de la Croix-Rouge, l’a déclaré ce lundi.
"Nous sommes extrêmement préoccupés par la situation du laboratoire de l'Institut national de recherche biomédicale, qui est confronté à un risque de coupure d'électricité", a déclaré Patrick Youssef, cité par Reuters. "Les échantillons qui y sont stockés pourraient être affectés par les affrontements, ce qui aurait des conséquences inimaginables". M. Youssef a précisé que les laboratoires de Goma conservent des souches de divers virus, dont Ebola.
Des détachements du groupe rebelle Mouvement du 23 mars (M23), soutenus par les forces rwandaises, sont entrés dans Goma le 26 janvier en fin de soirée. Ils se battent maintenant avec des unités de l'armée congolaise en défense dans plusieurs quartiers de la ville. Ces événements s'accompagnent de pillages et de saccages. Pour le cinquième jour consécutif, il n'y a ni eau courante, ni électricité, ni réseau de téléphonie portable à Goma.
RDC: le gouvernement exprime ses "regrets" pour les incidents devant les ambassades
Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a exprimé ses regrets à la suite des incidents survenus le 28 janvier près des ambassades étrangères à Kinshasa, lorsque des manifestants ont brûlé des pneus et tenté de pénétrer à l’intérieur des ambassades de France, des États-Unis, de Belgique et du Rwanda, rapporte le site congolais Actualité, citant un communiqué officiel du cabinet.
"Le mouvement de manifestations déclenché dans la capitale et à travers le pays préoccupe le gouvernement, qui multiplie les efforts pour garantir la protection des missions diplomatiques, leurs personnels et leurs biens", a indiqué le ministère des Affaires étrangères.
Le gouvernement a exhorté les diplomates et le personnel étranger à faire preuve de prudence, notant que les troubles étaient dus à la colère populaire face à l'attaque des rebelles du M23 et du Rwanda contre la RDC.
Sur fond de troubles à Kinshasa, de nombreux commerces et écoles ont été fermés. Des tentatives de pillage ont été signalées par endroits. Des unités renforcées de la police et de l’armée ont été formées pour réprimer les émeutes.
Des manifestants ont attaqué ce matin à Kinshasa les ambassades des pays qu’ils accusent de soutenir les rebelles du M23 dans l'est du pays: la France, les États-Unis et la Belgique. Les ambassades du Rwanda et de l’Ouganda ont été pillées. Les manifestants ont brûlé le drapeau français devant l’ambassade de France qui a été brièvement affectée par un incendie provoqué par des pneus enflammés. Des barricades de pneus en flammes sont élevées dans la ville. Des rassemblements sont organisés dans plusieurs villes du pays en solidarité avec l'armée congolaise qui repousse les attaques des rebelles et de l'armée rwandaise, ainsi qu'avec la population des provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri qui ont souffert lors des hostilités.
Des combats font rage dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, entre les forces armées de la RDC et les rebelles du M23. L'armée congolaise défend plusieurs positions stratégiques dans la ville.
Le conflit dans les régions orientales de la RDC dure depuis de nombreuses années. Après le génocide des Tutsis au Rwanda en 1993 et la défaite dans la guerre civile, une partie des forces gouvernementales du pays, en majorité hutues, se sont retirées en territoire de la RDC (alors Zaïre) où elles sont entrées en conflit avec les Tutsis locaux, les Banyamulenge. Le Rwanda, où les Tutsis sont arrivés au pouvoir, a apporté son soutien à ceux-ci. Peu à peu, ils ont été ralliés par les séparatistes congolais. Le M23 a été mis en place en 2012 et a été rejoint par des déserteurs de l’armée congolaise.
RDC: l'ONU évacue son personnel de soutien de Goma
Tout le personnel de soutien de l'ONU a quitté la ville de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo (RDC), en raison des combats entre l'armée congolaise et les insurgés. C'est ce qu'a annoncé lors d'un point de presse le porte-parole du chef de l'organisation mondiale, Stéphane Dujarric.
"Le personnel de soutien de l'ONU a été temporairement évacué de la ville de Goma et de ses environs", a-t-il déclaré.
Selon M. Dujarric, le personnel de base et les soldats de la paix ont dû se réfugier dans les bases de l'organisation mondiale.
Compte tenu de la situation actuelle, Antonio Guterres s'est entretenu par téléphone mardi avec le président de la RDC, Félix Tshisekedi, et le président rwandais, Paul Kagame, et a souligné la nécessité de protéger les civils dans la zone de combat.
Les détachements du M23, appuyés par les forces rwandaises, ont pénétré à Goma tard dans la soirée du 26 janvier. Les combats dans la ville se poursuivent.
Le Kenya condamne l'attaque contre son ambassade à Kinshasa
Le premier ministre kenyan, Musalia Mudavadi, a fermement condamné l'attaque contre l'ambassade de son pays dans la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), Kinshasa. Sur sa page du réseau social X, il a également affirmé que l'ambassade d'Ouganda avait été pillée et que des attaques étaient prévues contre les ambassades d'Afrique du Sud, des États-Unis et de Belgique.
"Je condamne fermement les attaques contre l'ambassade et le personnel du Kenya à Kinshasa par des émeutiers protestant contre le conflit dans l’est de la RDC. Les violences, les pillages et les destructions ont également touché l’ambassade d’Ouganda, des attaques ont été planifiées contre les ambassades d'Afrique du Sud, des États-Unis et de Belgique. […] Il est profondément préoccupant que ces attaques aient été commises en présence des forces de sécurité qui ne sont pas intervenues. Deux employés de l'ambassade du Kenya ont dû prendre la fuite malgré les obligations de la RDC dans le cadre du droit international, notamment de la Convention de Vienne. Nous attendons des mesures immédiates pour assurer la sécurité de notre ambassade et de son personnel."
Des manifestants ont attaqué ce matin à Kinshasa les ambassades des pays qu’ils accusent de soutenir les rebelles du M23 dans l'est du pays: la France, les États-Unis et la Belgique. Les ambassades du Rwanda et de l’Ouganda ont été pillées. Les manifestants ont brûlé le drapeau français devant l’ambassade de France qui a été brièvement affectée par un incendie provoqué par des pneus enflammés.
Des rassemblements sont organisés dans plusieurs villes du pays en solidarité avec l'armée congolaise qui repousse les attaques des rebelles et de l'armée rwandaise, ainsi qu'avec la population des provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri qui ont souffert lors des hostilités.
La Russie condamne les actions du M23 en RDC et appelle à cesser les combats
La Russie vilipende les opérations du groupe rebelle Mouvement du 23 mars (M23) en République démocratique du Congo (RDC) et exige l'arrêt immédiat des combats et le retrait des combattants de ce mouvement des territoires occupés, a déclaré l’ambassadeur de Russie aux Nations unies, Vassili Nebenzia.
"La Russie condamne fermement les actions du groupe M23. Nous appelons à une cessation immédiate des combats et au retrait des combattants de ce groupe armé illégal des localités conquises et des territoires occupés", a-t-il déclaré lors d'une réunion sur la situation en RDC.
Il a appelé "les forces extérieures à cesser de soutenir le M23 et à retirer leurs unités militaires". "Il est impératif d’empêcher l’escalade qui menace la vie des populations des deux côtés de la frontière et qui risque de conduire à un conflit interétatique à l'échelle régionale", a-t-il ajouté, notant que les développements dans la province du Nord-Kivu constituaient "une catastrophe humanitaire".
Vassili Nebenzia a relevé la nécessité pour le Rwanda et la RDC de revenir aux négociations dans le cadre du processus de Luanda avec la médiation de l'Angola. "La Russie mettra pour sa part à profit toutes les opportunités, y compris sur la plateforme de ce conseil, pour arrêter l'escalade et restaurer la perspective d'un règlement diplomatique dans l'intérêt de la stabilisation de la situation dans l'est de la RDC."
Plus de 100 personnes tuées à Goma en RDC
Plus d'une centaine de personnes ont été tuées et plus de 1.000 blessées au cours des trois derniers jours dans la ville de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). C'est ce que rapporte l'Agence France Presse (AFP), citant des rapports des hôpitaux de la ville.
"Il y a beaucoup plus de cadavres dans les rues de Goma", a déclaré un interlocuteur de l'agence.
Des détachements du groupe rebelle Mouvement du 23 mars, soutenus par les forces rwandaises, sont entrés dans Goma en fin de soirée le 26 janvier. Les combats entre les forces gouvernementales et les rebelles se poursuivent dans la ville. Ces derniers contrôlent une partie de plus en plus importante de Goma.
RDC: plus de 500.000 personnes ont été contraintes de fuir leurs foyers
Plus de 500.000 habitants de la République démocratique du Congo (RDC) ont été contraints de quitter leurs foyers en janvier en raison des combats acharnés entre les forces armées de la République démocratique du Congo (RDC) et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) pour la ville de Goma, a fait savoir la ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo, Thérèse Kayikwamba Wagner.
"La situation humanitaire continue de se dégrader avec plus de 500.000 nouveaux déplacés dans les provinces du Sud et Nord-Kivu pour le mois de janvier", a-t-elle déclaré lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, ajoutant que plus de 100 personnes ont été hospitalisées au cours des derniers 24 heures.
"Ils [le M23] ont franchi nos frontières, ont chassé nos compatriotes et instauré une administration parallèle en violation du droit international humanitaire", a-t-elle pointé.
Le Mouvement du 23 mars a été formé en 2012 par des déserteurs des forces armées congolaises. Ses détachements, formés majoritairement de Tutsis, ont lancé une offensive dans l'est de la RDC en janvier 2021, avant de s’emparer de plusieurs villes et de plus de 100 villages dans le Nord-Kivu. Les autorités de la RDC accusent le Rwanda voisin de soutenir les rebelles. En décembre 2024, le M23 a rejoint une coalition avec d'autres mouvements rebelles dans l'est de la RDC pour former l'Alliance du fleuve Congo (AFC).
Le conflit dans l'est de la RDC dure depuis de nombreuses années. Après le génocide des Tutsis au Rwanda en 1993 et leur défaite dans la guerre civile, une partie des forces gouvernementales du pays à majorité hutue s'est retirée dans ce qui est aujourd'hui la RDC (à l'époque le Zaïre). Là, elles se sont heurtées aux Tutsis locaux, les Banyamulenge. Le Rwanda, où les Tutsis ont pris le pouvoir, a soutenu les Banyamulenge. Les séparatistes congolais les rejoignent progressivement.
Les hôpitaux à Goma en RDC font à peine face à l'afflux de blessés, indique l’ONU
Les hôpitaux de la ville de Goma en République démocratique du Congo (RDC), où se déroulent les combats entre les rebelles du groupe Mouvement du 23 mars (M23) et des unités de l'armée congolaise, sont surchargés et font à peine face à l'afflux de blessés. C'est ce qu’a rapporté le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (BCAH).
"La situation humanitaire dans et autour de la ville de Goma reste alarmante", a indiqué le Bureau sur son site. Selon les partenaires du BCAH, les institutions médicales ont été endommagées lors des combats et plusieurs entrepôts contenant de l'aide humanitaire ont été pillés. "Les hôpitaux de Goma sont surchargés et ont du mal à faire face à l'afflux de blessés. Deux ambulances d'une organisation non gouvernementale locale ont été attaquées lors d’une tentative d'évacuer les blessés", a constaté le BCAH.
L'approvisionnement en électricité et en eau a été interrompu dans la ville. Le réseau téléphonique fonctionne, mais il n'y a pas d'internet, selon le rapport. Le BCAH a souligné que "toutes les parties devaient faire tout le possible" pour ne pas nuire aux civils, rappelant que "les écoles, les hôpitaux et d’autres infrastructures civiles devaient être protégés".
Dans la nuit du 26 au 27 janvier, les dirigeants du M23 ont annoncé que la ville de Goma avait été prise par les rebelles. Cette information n'a pas été confirmée officiellement par les autorités congolaises. Goma est le chef-lieu de la province du Nord-Kivu et se trouve à la frontière avec le Rwanda. Le gouvernement de la RDC accuse le Rwanda de fournir une assistance militaire aux rebelles.
Le Mouvement du 23 mars a été formé en 2012 par des déserteurs des forces armées congolaises. Ses détachements, formés majoritairement de Tutsis, ont lancé une offensive dans l'est de la RDC en janvier 2021, avant de s’emparer de plusieurs villes et de plus de 100 villages dans le Nord-Kivu. Les autorités de la RDC accusent le Rwanda voisin de soutenir les rebelles. En décembre 2024, le M23 a rejoint une coalition avec d'autres mouvements rebelles dans l'est de la RDC pour former l'Alliance du fleuve Congo (AFC).
DCK
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- Mercredi le 29 Janvier 2025 08:00:44
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Les rebelles du M23 annulent leur participation aux pourparlers de paix avec Kinshasa
Le Rwanda rompt ses relations avec la Belgique et expulse ses diplomates, La Belgique expulse également les diplomates rwandais
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