Cameroun - Agriculture SUD,Usine des tracteurs d’Ebolowa : Louis Paul Motaze fait le point
Il est question de comprendre les raisons de ce grand retard qu’a accusé l’avancement des travaux de construction du complexe industriel d’Ebolowa (Cie) débutés depuis août 2010 et annoncé pour être livré 6 mois seulement.
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Le ministre de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) a passé le 11 novembre dernier au peigne fin bloc après bloc recevant les explications des responsables, ceci en compagnie de l’équipe indienne à la tête de laquelle le consul honoraire de l’inde au Cameroun, visité guidée qui a été sanctionnée d’une séance de travail sur le site.
Pour le patron de l’économie de la planification et de l’aménagement du territoire, les travaux ont pris du retard, heureusement les choses ont évoluées pour ce qu’on appelle la première convention. Convention d’un montant de 18.825 milliards de FCFA relative au développement des cultures du riz et du maïs, et le montage de 1000 engins. Les travaux de construction sont presqu’à 86% selon lui, des instructions ont été données et des dispositions prises pour que ce chantier aille jusqu’à la fin, c'est-à-dire la livraison totale.

Pour Louis Paul Motaze Minepat, il y a une deuxième convention en négociation qui a été signée il ne reste qu’à faire l’adjudication en faveur de l’entreprise ou des entreprises qui vont faire les travaux. Là, c’est la convention manioc. Celle-ci prévoit maintenant qu’on monte des engins plus lourds, des Bulldozers, des essoucheuses, des engins qui peuvent travailler en zone forestière.
L’autre chose selon le patron du Minepat est que le chef de l’état en a décidé de la modernisation de l’agriculture du Cameroun à travers la mécanisation agricole, ce qu’on appelle l’agriculture de seconde génération. Il faut une masse critique d’engins agricoles pour servir d’appuie logistique à l’agriculture Camerounaise.
Ce qui veut dire que l’intention du gouvernement n’était pas de s’arrêter seulement au montage des tracteurs, mais également de fabriquer sur place un certains nombres d’engins de mécanisation de son agriculture et parlant celle de l’Afrique centrale.
Le Minepat rassure que des réflexions ont été entamées et aujourd’hui, même si le travail a connu quelques couacs va se poursuivre. Il est question d’aller plus loin avec ce projet et fabriquer des engins agricoles au profit de l’agriculture Camerounaise.
Des raisons tangibles à parachever ce projet attestent qu’à date, 870 tracteurs, 25 moissonneuses batteuses et 4200 matériels et outils ont déjà été assemblés. Il faut noter que le Cie a été disposé sur une superficie de 10.8 hectares dont 3 hectares de bâtis comprenant, une chaîne d’assemblage de tracteurs, un magasin de stockage de 600 tracteurs, une unité de stockage de pièces détachées, une unité de lavage et de peinture, un bloc administratif, un centre de formation et une cantine. Le travail de construction a été confié à l’entreprise immobiliare M&M and Parteners.
Les difficultés observées ont amené le Minmap à instituer la deuxième régie pour parachever les 14% de travaux restants. Pour la fourniture d’électricité, un poste transformateur est construit, et les raccordements électriques sont en cours. Les travaux de voiries et les autres réseaux divers sont évalués à 98%. Il faut retenir que 343 conteneurs de 40 pieds de matériels importés de l’inde sont arrivés à Ebolowa via le port de Douala.
Des camerounais ont été formés en inde, les tractoristes et les maintenanciers au centre de formation du complexe. Ravi Kumar consul honoraire de l’inde au Cameroun est ravi de cette impulsion et la détermination de la partie Camerounaise à voir afin ce projet arriver à son terme. Selon lui pour la partie indienne, il est question de produire de plus en plus d’engins agricoles pour confirmer l’option voulu par le Cameroun de passer à une agriculture mécanisée.
L’imagerie populaire pense que cette fois pourra être la bonne afin de voir le bout du tunnel de ce chantier. Certainement, avec cette descente du Minepat, des lueurs d’espoirs s’éclaircissent sur le ciel d’Akak Essatolo lieu d’implantation de ce complexe industriel.
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