Cameroun - Consommation France 24 avertit contre un soulèvement au Cameroun, le ministre de la communication met en garde
Dans un communiqué parvenu à la rédaction de cameroun24, le ministre de la communication, Réné Sadi, met en garde la chaine de télévision France 24n contre toute tentative de déstabilisation du Cameroun.
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Dans un reportage de la chaine de télévision internationale France 24, diffusée le 23 décembre 2021, le correspondant locale de la chaine qui est allé dans les marchés a constaté une flambée des prix qui ont meublé son reportage.
Un constat que le ministre de la communication estime être loin de réalité et voit plutôt une entreprise de déstabilisation orchestrée par la chaine française :
«Dans un reportage diffusé sur la chaîne de télévision Internationale France 24 le 23 décembre 2021, Il est fait étal de ce qu’en celle fin d'année 2021, les coûts des denrées do première nécessité auraient atteint des niveaux tellement élevées, que de nombreuses familles camerounaises éprouveraient désormais des difficultés à se nourrir convenablement.
Dans le même veine, ce reportage annonce, qu'advenant une persistance de cet état de choses, la situation sociale pourrait déboucher à court terme, sur un soulèvement de grande envergure, menaçant à la fois la stabilité des institutions et la paix sociale au Cameroun.
Le Gouvernement de la République dénonce avec la plus grande fermeté, ces allégations fantaisistes. dénuées de toute véracité, et qui ne traduisent en rien la réalité socio-économique de notre pays à l'heure actuelle.
A cet égard, il convient d'indiquer qu’en cette veille de fin d 'année, non seulement les marchés continuent d'être approvisionnés en denrées alimentaires à la hauteur des besoins de consommation des populations, mais l'inflation demeure contenue dans des proportions parfaitement maîtrisées, comparée en tout cas. aux taux généralement observés à travers le monde.
En effet, avec un taux d'inflation de 2% environ, le Cameroun peut légitimement être considéré de ce point de vue. comme l’un des pays les plus performants à travers le monde.
Nul n'ignore par ailleurs qu'avec une crise économique internationale persistante, aggravée par les effets néfastes de la pandémie à COVID-19, aucun pays au monde n'est épargnés par des tensions macro-économiques récurrentes.
Aussi, alors que les observateurs de tous bords s’accordent à reconnaître la résilience dont notre économie a su faire preuve dans un tel contexte, le reportage diffusé sur les antennes de France 2-1 ne peut-il que surprendre, surtout lorsqu’il extrapole sur les conséquences sociales à venir, au cas où cette situation, elle-même fabriquée de toutes pièces, venait à perdurer.
Il ne peut donc s’agir, à n’en point douter, que d’une tentative d’instrumentalisation de mauvais aloi, orchestrée dans le but de créer une psychose parmi les populations, cl tenter de provoquer un soulèvement populaire généralisé.
Quoi qu’il en soit, le Gouvernement de République tient à rassurer les populations camerounaises quant aux mesures prises, afin de créer les conditions permettant à toutes et à tous, de passer des fêtes de fin d’année agréables, dans un climat de paix et de sérénité.», écrit Réné Emmanuel Sadi, le ministre de la communication, le 24 décembre dernier, la veille de la fête de Noël.
Une fête généralement célébrée au Cameroun avec faste, contrairement à cette année où le panier de la ménagère est désespérément vide à cause de l'augmentation des prix sur le marché.
Au marché du Mfoudi à Yaoundé par exemple, le litre d'huile d'arachide est passé de 1150 fcfa à 1500 fcfa. Le litre d'huile rouge de 800 fcfa à 1200 fcfa.
Le kilo de viande de 2500 fcfa à 3000 fcfa
Le kilo de porc de 2000 fcfa à 2500 fcfa
Le poulet qui est devenu rare se vend au moins à 4700 fcfa pour les petit poulet quand l'on trouve.
L'augmentation des prix dans les marchés est bien réel. Le ministre est ses collègues du gouvernement doivent plutôt s'attaquer à ces commerçants vereux qui cré une pénurie virtuelle pendant les fêtes pour augmenter les prix, et laisser la presse qui ne relaie que les faits constatés dans les marchés.
Ange NGO
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