WikiLeaks Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, autorisé par la justice britannique à faire appel de son extradition
La Haute Cour d’Angleterre et du Pays de Galles à Londres a autorisé le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, à faire à nouveau appel de la décision de l’extrader vers les États-Unis.
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Comme le rapporte Reuters, les juges ont estimé que les assurances fournies par les autorités américaines ne garantissaient pas les droits d’Assange en cas d’extradition.
Rassemblés à l’extérieur du palais de justice, les partisans de l’Australien ont accueilli cette décision avec jubilation. Assange, 52 ans, n’a pas pu assister en personne à l’audience pour des raisons de santé. Son épouse Stella Assange, s'exprimant à l'extérieur du palais de justice après l'annonce de la décision des juges, a demandé au président américain Joe Biden d'abandonner les poursuites contre le journaliste relate TASS.
"En tant que membres de la famille, nous sommes soulagés. Ces poursuites ne devraient pas continuer. Abandonnez les charges, c’est le moment idéal", a-t-elle déclaré aux journalistes.
Le 16 avril, la partie américaine a donné à la Cour l'assurance officielle qu'elle "ne demandera ni n'appliquera la peine de mort" et que M. Assange lui-même pourrait "tenter" de faire appel au premier amendement de la Constitution américaine, qui garantit la liberté d'expression. Les avocats de l'Australien ont insisté sur le fait qu'il pourrait être privé de ce droit parce qu'il n'est pas citoyen américain et que la formulation utilisée par la partie américaine ne pouvait être considérée comme une garantie. Les juges ont accepté ces arguments, qui constitueront la base de l'appel. Le tribunal a estimé que les assurances données par les autorités américaines selon lesquelles M. Assange ne ferait pas l'objet de charges supplémentaires susceptibles d'entraîner la peine de mort étaient suffisantes, ce que les avocats du fondateur de WikiLeaks ont également reconnu.
AN
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