Mpox Près de 2000 cas de variole du singe détectés en Afrique en deux semaines

Plus de 1.800 cas de variole du singe (Mpox) confirmés en laboratoire ont été détectés en Afrique entre le 20 octobre et le 3 novembre.

ADS

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), c'est en République démocratique du Congo (RDC) que l'augmentation de la morbidité et de la mortalité a été la plus forte au cours de cette période.

Selon une fiche d'information de l'OMS, il y a eu 11.140 infections confirmées par la variole du singe et 53 décès en Afrique entre le 1er janvier et le 3 novembre, soit une augmentation de 1.828 et 19, respectivement, par rapport au 20 octobre. En RDC, le nombre d'infections a augmenté de 1.128 par rapport au 20 octobre pour atteindre 8.662, tandis que le nombre de décès a augmenté de 18 pour atteindre 43.

"Le nombre de cas de variole en Afrique montre une tendance générale à la hausse, la majeure partie de cette augmentation étant due à de nouveaux cas en RDC, au Burundi et en Ouganda", a déclaré l'OMS. L'organisation a prévu une réunion du Comité d'urgence sur la maladie le 22 novembre, qui examinera la situation de la maladie et présentera ensuite son avis au directeur général de l'OMS sur l'opportunité de prolonger ou non l'urgence de santé publique mondiale déclarée en réponse à la variole du singe le 14 août.

Entre le 1er janvier 2022 et le 30 septembre de cette année, 109.699 cas confirmés de Mpox, dont 236 cas mortels, ont été détectés dans 123 pays à travers le monde. Un régime d'urgence de santé publique mondiale pour la variole était initialement en place de juillet 2022 au 11 mai 2023. Il a été annulé en raison d'une diminution de l'incidence de la maladie, mais le 14 août de cette année, le chef de l'OMS, Tedros Adanom Ghebreyesus, a de nouveau déclaré le régime d'urgence en raison d'une flambée épidémique en Afrique.

Mpox est une maladie virale qui se manifeste principalement dans les régions reculées du centre et de l'ouest de l'Afrique, à proximité des forêts tropicales. Le premier cas de transmission de l'animal à l'homme a été enregistré en 1970 en RDC.

Afrique: le nombre de cas de mpox dépasse les 50.000 depuis le début de l’année

Le nombre de contaminations par la mpox (variole du singe) en Afrique s’est élevé à plus de 50.000, a rapporté la radio sud-africaine SABC, qui se réfère aux données des autorités sanitaires de l’Union africaine.

Depuis le 1er janvier, le continent africain a recensé 50.840 cas d’infection à la mpox, selon le Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies. Le nombre de morts a atteint 1.083.

La croissance du nombre de nouveaux cas par rapport à la même période de 2023 est de 545%.

En l’espace des derniers sept jours, 2.532 cas de mpox ont été enregistrés en Afrique. La République démocratique du Congo et le Burundi comptent le plus d’infections (86,7% de tous les cas).

D’après l’OMS, la mpox provient du centre et de l’ouest de l’Afrique. Le virus se transmet généralement à l’homme des animaux sauvages, comme des rongeurs ou des primates, alors que sa transmission entre humains demeure limitée. Il provoque d'abord une fièvre et des maux de tête, accompagnés de courbatures, avant la phase d'éruption cutanée. Le taux de mortalité reste cependant faible: en général, il s’établit entre 1% et 10%.

Le 14 août, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a constaté que l’épidémie actuelle en Afrique constituait une urgence de santé publique de portée internationale.

 

AN

ADS