USA Le président sortant Biden accorde la grâce présidentielle aux membres de sa famille
Le président américain sortant, Joe Biden, a gracié des membres de sa famille.
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C'est ce qui ressort d’une déclaration écrite de Joe Biden, diffusée par le service de presse de la Maison-Blanche.
Selon ce document, le président sortant estime que sa famille "a été visée par des attaques et des menaces incessantes, motivées par le seul désir de m'atteindre - la pire sorte de politique partisane. Malheureusement, je n'ai aucune raison de penser que ces attaques vont s'arrêter".
La grâce présidentielle s'applique à ses frères, Francis et James, à l'épouse de ce dernier, Sarah, ainsi qu'à la sœur de Joe Biden, Valerie, et à son époux, John. M. Biden a déclaré que les grâces accordées aux membres de sa famille "ne doivent pas être interprétées comme un aveu qu'ils ont commis des délits". En décembre dernier, M. Biden a signé un décret graciant son fils Hunter, malgré ses promesses répétées de ne pas le faire.
"Je crois en l'État de droit et je suis sûr que la solidité de notre système judiciaire finira par s'imposer face aux débats politiciens. Mais nous vivons dans des circonstances exceptionnelles et je ne peux pas, en bonne conscience, ne rien faire", a expliqué le désormais ex-président Biden.
Biden a gracié les personnes que Trump avait menacées de poursuites judiciaires
Le président américain Joe Biden a gracié d’avance un certain nombre de personnes que Donald Trump, son successeur qui prêtera serment ce lundi, avait menacées de poursuites judiciaires. C’est ce qu’on apprend d’un communiqué du dirigeant sortant.
Parmi les personnes graciées, on trouve l’ancien chef d’état-major des armées Mark Milley, l’ancien directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses Anthony Fauci, les membres de la commission spéciale de la Chambre des représentants des États-Unis qui a enquêté sur l’assaut du Capitole début 2021, ainsi que les agents de la police du Capitole et de la police du comté de Columbia entendus dans le cadre de cette affaire.
"La grâce ne doit pas être interprétée comme une reconnaissance de l’implication de ces personnes dans une quelconque infraction ni comme une reconnaissance de leur culpabilité concernant une quelconque infraction", a souligné M. Biden. Selon lui, le fait que les fonctionnaires "sont menacés et intimidés pour l’exercice de leurs fonctions" est alarmant.
Précédemment, les médias américains avaient rapporté que le président sortant pourrait gracier à l’avance les personnes qui se retrouveraient en disgrâce auprès de la future administration.
En décembre dernier, M. Biden avait gracié son fils Hunter, malgré ses promesses réitérées de ne pas le faire. Cette grâce concerne deux procès dans les États du Delaware et de Californie. Dans le Delaware, Hunter Biden était accusé d’infractions liées à la possession d’armes à feu et avait été reconnu coupable. En Californie, le fils du dirigeant américain avait plaidé coupable pour ne pas avoir payé d’impôts. Donald Trump avait qualifié cette grâce d’abus et de violation de la justice. Le républicain, qui avait remporté la présidentielle en novembre dernier, prêtera serment aujourd’hui.
AN