Mpox Déjà 36 cas de variole du singe recensés au Kenya
Le Kenya compte actuellement 36 cas de mpox (anciennement variole du singe), soit 5 de plus qu’il y a une semaine, a déclaré la vice-ministre de la Santé, Mary Muriuki.
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Les derniers cas ont été relevés dans les comtés de Kericho, Taita Taveta, Busia et Kilifi, dans l'ouest et l'est du Kenya.
Les 36 cas sont localisés dans 12 comtés, dont 10 à Nakuru, 8 à Mombasa et 3 à Busia. Il y a également des malades dans la capitale du pays, Nairobi.
Mary Muriuki a affirmé dans ce contexte que le ministère de la Santé avait mis en place un système de surveillance fiable capable d’identifier rapidement tout éventuel cas de la maladie. "Ce qui suppose de surveiller les voyageurs, surtout en provenance de pays à foyers de la mpox, ainsi que d’informer à temps les prestataires des soins de santé et l’opinion dans l’ensemble du pays."
En coordination avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et certaines autres structures, le ministère kenyan de la Santé assure la formation des agents de santé, fournit les équipements de protection individuelle et les instruments de diagnostic nécessaires aux laboratoires. La population est informée au sujet de la mpox et sa prévention via les réseaux sociaux et les médias.
Du 1er janvier 2022 au 30 novembre 2024, 117.663 cas confirmés de la mpox, dont 263 décès, ont été signalés dans 127 pays. L'urgence sanitaire mondiale a été en vigueur de juillet 2022 au 11 mai 2023. Elle a été levée après la baisse du nombre de cas, mais le 14 août 2024, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a constaté que l’épidémie en Afrique constituait une urgence de santé publique de portée internationale.
Selon l’OMS, la mpox provient du centre et de l’ouest de l’Afrique. Le premier cas de transmission d’un animal à l’homme a été enregistré en 1970 en République démocratique du Congo. Le virus se transmet généralement à l’homme des animaux sauvages et provoque d'abord une fièvre et des maux de tête, accompagnés de courbatures, avant la phase d'éruption cutanée. Le taux de mortalité s’établit entre 1% et 10%, "la plupart des décès survenant chez les plus jeunes", selon l’OMS.
DCK
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