Françafrique L’armée française a quitté sa dernière base au Tchad
L’armée française a rétrocédé sa dernière base au Tchad aux forces armées du pays.
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L’armée française a rétrocédé sa dernière base au Tchad aux forces armées du pays. C’est ce qu’a fait savoir l’Agence France-Presse (AFP).
Selon la source, la cérémonie militaire a eu lieu ce jeudi sur la base à N'Djamena et marque "le départ définitif des forces françaises".
La France a achevé le retrait de ses troupes du Tchad
La France a officiellement remis aux forces armées tchadiennes la base militaire Adji Kossei à N'Djaména, la capitale du pays, achevant ainsi le retrait de son contingent du pays. C'est ce que rapporte le portail tchadinfos.
Auparavant, les soldats français avaient quitté les bases de Faya-Largeau et d'Abéché.
Le 29 novembre 2024, le Tchad a annoncé la résiliation de l'accord de défense avec la France et, le 20 décembre, a exigé le retrait de tout le personnel militaire du territoire national avant le 31 janvier 2025. Dernièrement, le Tchad comptait environ 1.000 membres des forces armées françaises postés dans trois bases situées à N'Djaména, à Faya-Largeau et à Abéché.
Les autorités tchadiennes, comme celles du Mali et du Niger, autres anciennes colonies de la France en Afrique de l'Ouest dont les soldats français ont été priés de partir, n'étaient pas satisfaites du fait que Paris ne contribuait pas tant à assurer la sécurité qu'à maintenir sa position dans la région.
Le premier ministre tchadien Allamaye Halina a déclaré que la décision de N'Djaména de mettre fin à la coopération militaire avec la France était "courageuse et patriotique" et qu'elle était attendue depuis longtemps par la population.
La plupart des observateurs considèrent l'expulsion des militaires français du Mali, du Niger et du Tchad comme une défaite stratégique pour Paris. Selon le magazine Le Point, le retrait de la France de la région "symbolise son déclin" et est dû à "des erreurs dans la politique étrangère et à la perte de ses moyens d'influence".
DCK
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