Sécurité Tchad-Centrafrique : Une force militaire conjointe pour sécuriser la frontière, enfin une lueur d’espoir ?
Après des décennies d’insécurité, le Tchad et la Centrafrique lancent une force militaire commune pour pacifier leur frontière de 1.200 km. Objectif : protéger les civils, éradiquer les trafics et rétablir la libre circulation. Une initiative saluée, mais dont les détails opérationnels restent flous, a appris cameroun24.
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C’est une décision historique qui pourrait redessiner la carte sécuritaire de la région. Le Tchad et la Centrafrique ont officiellement mis sur pied une force militaire conjointe pour sécuriser leur frontière commune longue de 1.200 km, zone longtemps gangrénée par les groupes armés, les trafics et l’instabilité.
Selon AFRICA24, cette initiative, fruit d’un an de négociations entre N’Djamena et Bangui, vise à "protéger les populations, restaurer la paix et freiner les trafics". Les deux pays assument seuls le financement de cette force, dont l’effectif n’a pas encore été dévoilé.
Une frontière meurtrie, une coopération inédite
Depuis des années, cette zone est un sanctuaire pour les rebelles, les braconniers et les passeurs. Les attaques contre les civils y sont fréquentes, paralysant l’économie locale et forçant des milliers de personnes à fuir.
"Nous sommes ici pour parachever le travail commencé à N'Djamena dans le cadre de la sécurisation des frontières", a déclaré le ministre tchadien des Armées, Issakha Malloua Djamous. Son homologue centrafricain, Claude Rameaux Bireau, a insisté sur l’urgence de rétablir la sécurité : "Que les paysans aillent au champ sans peur, que les pêcheurs travaillent en paix. Les Centrafricains et les Tchadiens ont assez souffert."
Un modèle pour la sous-région ?
Si cette collaboration militaire porte ses fruits, elle pourrait inspirer d’autres pays africains confrontés à des défis transfrontaliers similaires. Toutefois, des questions persistent : quelle sera la stratégie face aux groupes armés ? Les deux armées, parfois critiquées pour leurs méthodes, parviendront-elles à coordonner leurs efforts sans heurts ?
Une chose est sûre : les populations frontalières attendent des actes concrets. Restez connectés sur cameroun24.net pour suivre les développements de cette opération inédite.
Chad-CAR Joint Military Force to Secure Border: A Glimmer of Hope?
After decades of insecurity, Chad and the Central African Republic (CAR) have launched a joint military force to pacify their 1,200 km border. The mission: protect civilians, curb trafficking, and restore free movement. A promising initiative, but operational details remain unclear.
In a historic move that could reshape regional security, Chad and the Central African Republic have officially established a joint military force to secure their shared border—a hotspot for armed groups, smuggling, and instability.
According to AFRICA24, this initiative, the result of a year of negotiations between N’Djamena and Bangui, aims to "protect civilians, restore peace, and combat trafficking." Both countries are self-funding the force, though its troop strength remains undisclosed.
A Troubled Border, an Unprecedented Partnership
For years, this region has been a haven for rebels, poachers, and traffickers. Attacks on civilians are rampant, crippling local economies and displacing thousands.
"We are here to finalize the work started in N’Djamena to secure our borders," said Chad’s Defense Minister Issakha Malloua Djamous. His CAR counterpart, Claude Rameaux Bireau, stressed the urgency of restoring safety: "Let farmers tend their fields without fear, let fishermen work in peace. Central Africans and Chadians have suffered enough."
A Model for the Region?
If successful, this collaboration could inspire other African nations facing similar cross-border challenges. Yet key questions linger: How will the force tackle armed groups? Can the two armies—sometimes criticized for their tactics—coordinate effectively?
One thing is certain: Border communities demand tangible results. Stay tuned to cameroun24.net for updates on this groundbreaking operation.
Didier Cebas K.