Coupe du monde 2022 Ingratitude: le lapsus du coach Rigobert Song à l'endroit du gouvernement
Le manager sélectionneur des lions à deux reprises a exprimé hier en conférence de presse son «ingratitude» à l'endroit du gouvernement et du ministre des Sports, qui n'ont ménagé aucun effort pour les mettre à l'aise, a constaté cameroun24.
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L'un des points marquants de la conférence de presse de l'entraineur des lions indomptables, Rigobert Song Bahanag, est sans conteste sa bourde à l'endroit du gouvernement camerounais qu'il voulait remercier.
A deux reprises, l'ancien capitaines des lions indomptables, qui exerce aujourd'hui comme coach a exprimé son «ingratitude» à l'endroit du gouvernement et du ministre des Sports, qui n'ont ménagé aucun effort pour les mettre à l'aise.
Ces mots mis côte à côte permet de comprendre aisément que le coach Song a voulu exprimer sa «gratitude» à l'endroit du gouvernement.
Mais pour ses détracteurs, le dire à deux reprises, cache dans son subconscient, l'expression d'une discorde avec le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, ouvertement en conflit avec son mentor, Samuel Eto'o Fils, le président de la Fédération Camerounaise de Football, qui a souvent accusé des fonctionnaires hauts placés dans l'Administration Camerounaise de lui jeter les peaux de bananes sur son chemin. Pour eux, ce lapsus de Rigobert Song est donc révélateur.
Nombreux sont également ceux qui accusent le coach des lions indomptables, Rigobert Song, d'exprimer cette fois «son ingratitude» à l'endroit du football local.
Ces derniers accusent le capitaine courage de n'avoir retenu aucun joueur local dans la liste des 26.
En effet, la pépite de coton sport de Garoua, WASSOU G. PATIENT et le jeune gardien du Canon de Yaoundé DJAOYANG JAMES BIENVENU, ont été écarté par le manager sélectionneur.
«Rigobert Song a oublié que lui même a joué sa première coupe du monde aux Etats-Unis en 94 à 17 ans; et le patron de la FECAFOOT, Samuel Eto'o, a joué sa première en France en 98 à 16 ans.
Tous étaient des joueurs locaux et ces sélections ont propulsé leurs carrières et leur ont permit de bartir la légende que l'on connait. Ils refusent manifestement de retourner l'ascenseur aux jeunes d'aujourd'hui. Quel Ingratitude !», s'offusque notre confrère T. Owana.
Lucien ABEMBE
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