Cameroun - Justice Maurice Kamto demande la libération de l'activiste Yerima Djoubaierou
Le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun accuse de le régime de Yaoundé d'avoir enlevé et séquestré ce citoyen qui avait lancé l'alerte sur des des fraudes électorales en préparation.
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Cependant, le principal accusé le député Ali Bachir ne se reconnait pas dans ces fraudes et accuse Yerima Djoubaierou de diffamation.
Ce dernier est jusqu'ici détenu au secret selon sa famille, bienque le Journal L’œil du Sahel affirme qu'il est détenu au Secrétariat d'Etat à la Défense (SED).
LE RÉGIME-RDPC DOIT RENDRE LE LANCEUR D'ALERTE CITOYEN, YERIMA DJOUBAIEROU, À SA FAMILLE
Un Message - Porté N 06/ DGSN / DRG/ DARG/SDER/ S, du 2 janvier 2025 du Délégué Général à la Sûreté Nationale (DGSN) au Délégué Régional de la Sûreté Nationale de l'Adamaoua, signé, par ordre, par le Directeur Adjoint des Renseignements Généraux, le Commissaire Divisionnaire, ATEFOR TSEFOR Conrad, et reçu le 6 janvier 2025 sous le N°0054, en circulation sur les réseaux sociaux avait, sous toutes les réserves, déjà levé un pan du voile sur l'énigme de l'enlèvement et la séquestration du jeune lanceur d'alerte citoyen, YERIMA DJOUBAIEROU, qui remonte au 24 décembre 2024.
Il en ressort que c'est le pouvoir qui a enlevé M. YERIMA DJOUBAIEROU. Son crime serait d'avoir mis à nu, preuves à l'appui, les atteintes graves de la DGSN, d'ELECAM et du RDPC au processus électoral par une coaction de fraudes électorales.
Selon des indications sérieuses, il y a lieu d'affirmer que le lanceur d'alerte-citoyen, YERIMA DJOUBAIEROU, est en vie. Il serait séquestré au SED, dans les cellules du Service Central des Recherches Judiciaires. Un centre officiel de tortures des opposants au régime en place, où des centaines de militants du MRC ont subi le martyr en 2019 et 2020.
Que l'ancien député du RDPC de la Vina, le président de la section RDPC de Martap et tous ceux qui sont directement ou indirectement liés à son enlèvement, sa déportation et sa séquestration au SED s’activent pour mettre fin à son supplice.
Le Président National du RDPC, ultime bénéficiaire des fraudes électorales dont la dénonciation vaut à M. YERIMA DJOUBAIEROU le traitement inhumain qu'il subit, doit se souvenir qu’il est aussi et avant tout le Président de la République ; qu'à ce titre il a tout pouvoir d'agir pour se désolidariser d'actes constitutifs de crimes contre l'humanité, en ordonnant la libération sans délai de M. DJOUBAIEROU.
En considérant la date de signature figurant sur le fameux Message -Porté, du 2 janvier 2025, tout donne à croire, sous toutes les réserves, qu'il s'agirait d'un acte apocryphe, qui aurait été fabriqué plusieurs jours après l'enlèvement et la séquestration du lanceur d'alerte. Il s'agit de pratiques graves qui ne sont malheureusement pas rares dans nos services de sécurité. Lors des arrestations arbitraires des militants du MRC, des actes apocryphes de cette nature ont été souvent fabriqués et utilisés pour les faire condamner.
J'invite les Camerounais à rester vigilants, car nous avons tous désormais de la preuve que ceux qui tirent profit de la situation de blocage dans laquelle le régime en place a mis notre pays, ne reculent devant aucune forfaiture ni violence, et constituent désormais une réelle menace pour chaque citoyen et pour la paix au Cameroun.
Fait à Yaoundé le 24 janvier 2025
Maurice KAMTO Président National du MRC,
Candidat du MRC et de l'APC à l'élection présidentielle 2025
Lire aussi : Maurice Kamto dénonce la fraude électorale en préparation au Cameroun en 2025
THE CPDM REGIME MUST RETURN THE CITIZEN WHISTLEBLOWER, YERIMA DJOUBAIEROU, TO HIS FAMILY.
A Message - carried No. 06/ DGSN / DRG/ DARG/SDER/ S, dated January 2, 2025 from the General Delegate for National Security (DGSN) to the Regional Delegate for National Security of Adamaoua, signed, by order, by the Deputy Director of General Intelligence, Divisional Commissioner, ATEFOR TSEFOR Conrad, and received on January 6, 2025 under No. 0054, circulating on social networks had, with all reservations, already lifted part of the veil on the enigma of the kidnapping and sequestration of the young citizen whistleblower, YERIMA DJOUBAIEROU, which dates back to December 24, 2024.
It appears that it was the government that abducted Mr. YERIMA DJOUBAIEROU. His crime was to have exposed, with supporting evidence, the serious attacks by the DGSN, ELECAM and the CPDM on the electoral process through co-action of electoral fraud.
According to serious indications, it is reasonable to say that the citizen whistleblower, YERIMA DJOUBAIEROU, is alive. He is reportedly being held captive at the SED, in the cells of the Central Service for Judicial Research. An official torture center for opponents of the regime in place, where hundreds of CRM militants suffered martyrdom in 2019 and 2020.
Let the former CPDM deputy of Vina, the president of the CPDM section of Martap and all those who are directly or indirectly linked to his kidnapping, deportation and sequestration at the SED take action to put an end to his torture.
The National President of the CPDM, the ultimate beneficiary of the electoral frauds whose denunciation earned Mr. YERIMA DJOUBAIEROU the inhuman treatment he is undergoing, must remember that he is also and above all the President of the Republic; that as such he has every power to act to dissociate himself from acts constituting crimes against humanity, by ordering the immediate release of Mr. DJOUBAIEROU.
Considering the date of signature on the famous Message - carried, dated January 2, 2025, everything suggests, with all reservations, that this would be an apocryphal act, which would have been fabricated several days after the kidnapping and sequestration of the whistleblower. These are serious practices that are unfortunately not rare in our security services. During the arbitrary arrests of CRM militants, apocryphal acts of this nature were often fabricated and used to have them convicted.
I invite Cameroonians to remain vigilant, because we all now have proof that those who take advantage of the deadlock in which the regime in place has placed our country, do not shy away from any forfeiture or violence, and now constitute a real threat to each citizen and to peace in Cameroon.
Done in Yaoundé on January 24, 2025
Maurice KAMTO National President of the CRM,
CRM and PAC candidate for the 2025 presidential election
Fait à Yaoundé le 24 janvier 2025
Maurice KAMTO président national du CRM,
CRM et candidat PAC pour l'élection présidentielle 2025
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