Faits divers Insolite : Elle règle la facture de son mari à l'auberge à Ndokoti
Les faits qui se déroule à Ndokoti, un quartier de la capitale économique du Cameroun Douala, sont relatés dans le quotidien à capitaux publics CT.
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Après avoir promis un paiement par mobile money, Fabien, 48 ans, a déclaré avoir oublié son code secret mardi matin, suscitant la colère de trois femmes requises la veille.
Eclats de voix au petit matin ce 11 février dans une chambre d'auberge à Ndokoti (Douala 1). Le réceptionniste dépassé a saisi la police, qui est tombée sur une affaire mettant aux prises quatre personnes.
D'un côté le prénommé Fabien, 48 ans, dont la profession n'a pas été révélée, et de l'autre, trois jeunes femmes, prestataires de « services intimes ».
Trois parce que c'est ce nombre que Fabien souhaitait, selon ce que la police apprendra.
De fait, le quasi quinquagénaire est sorti dans la nuit du 10 au 11 février, en quête de sensations fortes. Au niveau de la poste de Ndokoti, il croise une première femme, l'aborde et lui dit en vouloir
deux autres. Peu après, un tro lui est constitué.
Fabien a dans un sac plastique du poulet braisé acheté à la Cité des palmiers, quartier de Douala III où il réside. Le quatuor s'installe, mange et s'envoie en tout huit bières.
Au moment de finaliser la négociation, Fabien est invité à payer avant d'être servi. Le concerné assure qu'il n'y à pas de problème, qu'il payera le matin par mobile money, « avec les frais ». Josée est réticente, mais Marilou et Gisèle finissent par la convaincre d'accepter ce paiement post-prestation.
Au petit matin, alors qu'il est l'heure de payer, le client fait une déclaration surprenante : il a oublié son code secret. La transaction est impossible. Les trois filles ne l'entendent pas de cette oreille et empoignent ce client désormais suspect.
Le ton monte, et le gérant de l'auberge ne parviendra pas à le faire redescendre.
D'où son recours à la police. Les hommes en tenue arrivent. Entre-temps, le téléphone de Fabien, complètement déchargé, s'est éteint.
Là, le bonhomme qu'on découvre marié, sollicite le téléphone de l'officier chef d'équipe pour appeler sa femme, dont il a le numéro en tête.
Le policier est un peu étonné : « Tu vas lui dire quoi ? », demande-t-il. « La vérité », répond Fabien.
Finalement, l'officier appelle lui-même, et reste vague dans la description de la Situation : « Votre mari a eu un problème à Ndokoti.. ».
Quand la dame arrive, son époux lui explique tout, et lui demande de régler la situation, en donnant 10.000 F pour les belles de nuit, et 2500 F pour le crédit du policier.. Ce qui est fait.
L'officier n'en revient toujours pas, et veut questionner la dame, qui le coupe : « Vous m'avez appelée pour régler un problème, je l'ai fait », lâche-telle avant de remonter sur sa moto, « bâchée » par son époux.
AN
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