Opération Epervier. Charles Metouck, l’ancien DG de la Sonara, condamné à 15 ans de prison par le TCS

Investir au Cameroun Vendredi le 23 Octobre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Tribunal criminel spécial (TCS), juridiction d’exception mise en place au Cameroun pour juger les détourneurs de deniers publics, vient de condamner Charles Metouck, qui a dirigé la Société nationale de raffinage (Sonara) pendant 11 ans, à une peine d’emprisonnement de 15 ans. Au cours du verdict prononcé le 21 octobre 2015 à Yaoundé, M. Metouck a été reconnu coupable de détournement de deniers publics, pour un montant de plus de 500 millions de francs Cfa, au moment où il présidait aux destinées de la Sonara.

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C’est la 2ème condamnation qu’écope Charles Metouck en l’espace de 2 ans. En effet, depuis le 23 avril 2013, l’ancien DG de la Sonara purge déjà une peine de 9 ans d’emprisonnement pour destruction de documents. Quelques mois plus tôt, il avait été surpris dans son bureau, trois jours après son limogeage, en train de détruire certains documents, avaient reconnus les juges.

Non seulement il a toujours nié avoir détruit des documents de l’entreprise, mais aussi M. Metouck avait présenté un document signé du PCA de la Sonara, qui l’avait expressément autorisé à rentrer dans son ancien bureau le jour de l’incident, pour une séance de travail avec son remplaçant.

Incarcéré à la prison centrale de Buéa depuis lors, Charles Metouck avait été transféré à la prison centrale de Yaoundé le 8 mai 2013, suite à sa convocation au TCS. Cette juridiction s’était alors saisie des accusations portées contre M. Metouck dans un rapport du Contrôle supérieur de l’Etat sur la gestion de la Sonara.

Rendu public en février 2013, ce rapport accuse l’ancien DG de la Sonara d’avoir causé un préjudice financier de 26 milliards de francs Cfa à la raffinerie camerounaise, à travers 20 fautes de gestion. Pour ces faits, il avait déjà été déchu des droits à diriger une entreprise ou service public camerounais pendant 7 ans. La sentence prononcée le 21 octobre dernier à l’encontre de M. Metouck ne se rapporterait qu’à une partie de ce dossier.

BRM

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