Cameroun - Faits Divers. Des bouteilles de gaz explosent à New Bell

Rita DIBA | Cameroon Tribune Lundi le 04 Mai 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’activité illégale et dangereuse d’un commerçant a causé un incendie mercredi à Douala.

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« Comment avez-vous pu être au courant d’une situation aussi dangereuse et ne pas saisir les autorités ? » La question d’une riveraine indignée aux voisins d’un commerçant indélicat la semaine dernière à la rue Dagobert Fampou à New Bell trouve un écho plus général après l’incendie du 29 avril dernier. En effet, des bonbonnes de gaz domestique avaient explosé dans une boutique ce mercredi, emportant sur leur passage des studios, des appartements, une maison, entièrement consumés. Si on ne déplore aucune perte en vie humaine, les victimes du sinistre n’ont même pas pu sauver le moindre bout de papier ou de tissu. Voyant tous les souvenirs matériels de leur existence partir en fumée.

 

 

 En cause, un individu peu scrupuleux – certains l’appellent Sylvestre – qui, plus qu’une simple échoppe où il vendait un peu de tout, possédait sous le local un stock presque digne d’une station-service avec deux cuves de pétrole et d’essence super. Sans oublier les bouteilles qu’il siphonnait, selon une voisine. Certains habitants aux alentours étaient donc au courant de son activité illégale, mais ils étaient loin de s’imaginer qu’un drame pouvait survenir.

S’ils le pointent surtout du doigt, c’est pour l’accuser d’escroquerie, en leur vendant des bouteilles de gaz domestiques à moitié remplies. Une sinistrée, qui préfère garder son nom pour elle, salue l’intervention rapide des sapeurs-pompiers : « s’ils n’étaient pas vite arrivés, ou si l’incendie avait eu lieu dans la nuit avec des gens endormis, Dieu seul sait ce qui se serait passé ».

 

En effet, les premières explosions de bonbonne ont eu lieu vers 16h. Et le feu sera éteint autour de 18h. Mais dans ce laps de temps, sa violence n’a pas épargné les habitations touchées. Et la mère de famille qui livre son témoignage avoue qu’aujourd’hui, ses enfants et elles, éparpillés chez des âmes de bonne volonté, profitent de l’hospitalité des proches.

 

 

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