Cameroun - Politique. L'UPC en justice pour des problèmes d'argent

MESSI BALA | Cameroon-Tribune Vendredi le 27 Avril 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Grande pagaille à l’Union des populations du Cameroun (Upc). Maître Nouga, avocat au barreau du Cameroun et agissant pour le compte de l’Upc était à la barre mardi et mercredi dernier face à Me Sende Batamake Georgette, l’avocate de Pierre Sende. C’est que le bureau du Comité directeur, élu en mars dernier à Douala, a assigné en justice Pierre Sende, Thomas Biyick et François Zogning.

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Me Nouga suspecte ces trois personnalités de manifester « la volonté de s’approprier les fonds reversés aux partis politiques chaque année par l’Etat » à travers une déclaration commune qu’ils ont produite le 11 avril dernier à Yaoundé.

En effet, depuis un certain temps, on note un rapprochement entre Pierre Sende et Thomas Biyick. Cette proximité a abouti à la signature de la « Déclaration conjointe » dont la principale résolution a été la convocation d’un Comité directeur des deux blocs qui s’est effectivement tenu hier dans un hôtel à Essos, un quartier de Yaoundé. Thomas Biyick et Pierre Sende étant des cadres de premier rang dans le Comité directeur dont Augustin Frédéric Kodock était le secrétaire général, le premier secrétaire de l’Upc Adolphe Papy Ndoumbe redoute qu’une telle alliance puisse aboutir au contrôle des fonds du parti.

C’est généralement au premier trimestre que les partis sont appelés à la caisse pour toucher l’argent que l’Etat leur accorde pour leur fonctionnement. Cette somme varie selon les résultats obtenus par ces partis aux dernières élections et en fonction des provisions de la loi des finances. En 2010, Augustin Frédéric Kodock a ainsi perçu plus de 27 millions de F car l’Upc contrôle depuis 2007 deux mairies et a obtenu plus de 5% de suffrages dans plusieurs circonscriptions durant les municipales et législatives de cette année-là. « 2011 ayant été une année électorale, le financement était accordé uniquement aux partis politiques en campagne », explique-t-on au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Mais, certaines sources affirment que le déblocage des fonds est imminent. Et tout l’enjeu de la présente procédure judiciaire est de savoir la tendance qui gèrera l’argent public de l’Upc. Rendez-vous le 2 mai 2012 pour la suite de l’affaire.


 

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