Cameroun - Finances. La Beac met en garde les 15 banques en activité au Cameroun sur le Paiement électronique hors Cemac

cameroun24.net Vendredi le 18 Décembre 2020 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Blaise Eugène Nsom, le directeur de la branche locale de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) à Yaoundé, a saisi, le 11 décembre, les directeurs généraux des 15 banques opérationnelles au Cameroun (Afriland First Bank, Banque Atlantique, BC-PME, Bgfi, CCA-Bank, Citi Bank, CBC, Ecobank, NFC Bank, SCB, SCBC, UBA et Union Bank) au sujet du « respect des dispositions sur l’utilisation à l’extérieur de la Cemac des instruments de paiement électronique ».

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« Il m’a été donné de constater que certains établissements de crédit exigent des détenteurs des instruments de paiement électronique, la production des justificatifs pour tous les paiements en ligne ou à l’extérieur de la Cemac effectués avec lesdits instruments. À cet égard, je rappelle que les conditions et modalités d’utilisation à l’extérieur de la Cemac des instruments de paiement électronique sont régies par l’Instruction n° 000/GR/2019 du 10 juin 2019 », écrit M. Nsom.

S’agissant spécifiquement des justificatifs à produire, précise le directeur national de la Beac, l’instruction suscitée précise que pour les paiements en ligne, les opérations inférieures à 1 000 000 FCFA par mois, ne nécessite pas de justificatifs. Pour les paiements supérieurs à 1 000 000 FCFA par mois, il doit être exigé la production de tous les justificatifs des transactions dans un délai de 30 jours.

Pour l’utilisation des instruments électroniques lors des voyages hors Cemac, les paiements et retraits inférieurs à 5 millions de FCFA par personne et par voyage ne nécessitent pas de justificatifs. Mais pour les paiements et retraits supérieurs à 5 millions de FCFA par personne et par voyage, les établissements doivent exiger des justificatifs à priori ou à postériori des montants sollicités. Pour les achats de biens et services, il faut une justification à priori ou à postériori de la transaction et le cas échéant la domiciliation de l’opération.

« Par ailleurs, insiste le directeur national, l’obligation de reporting à la Beac qui ressort à l’article 10 de l’instruction susvisée ne devrait pas donner lieu à l’exigence de justificatifs, les informations demandées étant disponibles dans vos systèmes d’information ».

Ce rappel des dispositions réglementaires par Blaise Eugène Nsom fait suite aux récriminations des usagers qui se plaignent du fait que les banques soient devenues trop procédurières au-delà des prescriptions de la réglementation.

Avec Sylvain Andzongo, Investir au Cameroun
 

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