Cameroun - Elevage. SUD,Ebolowa : Du journalisme à la porciculture il n’y a qu’un pas

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Dimanche le 20 Mars 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - Ex journaliste au quotidien national « Cameroon Tribune » retraité, reconverti à la porciculture, Mathieu Sa’a s’adapte bien à ses nouvelles occupations.

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Après 27 années d’une longue pratique du journalisme au quotidien national Cameroon tribune au niveau de la région du Sud, Mathieu SA’A opte pour la porciculture pour mieux s’occuper. Il pense bien qu’être à la retraite est juste un changement d’activité pour le compte personnel. C’est ainsi que la porciculture qui l’a tant passionné depuis sa tendre enfance  dans son Mbouda natal gagne à nouveau la confiance du retraité.


Mais, avec des connaissances  empiriques, il engage sa pension de retrait pour financer son élevage de porcs. Avec l’aide des amis, il a construit des enclos et s’achète deux porcelets pour un départ. Il n’a pas assez de moyens pour alimenter ses porcs avec la provende, il opte pour une méthode  d’alimentation dite artisanale. Ainsi il alimente ses bêtes au manioc, feuille de patate, feuille de manioc, de bananier plantain, du remoulage, de noix de palme et de canne à sucre dans une programmation bien précise. Ce qui lui donne des résultats digne d’expert. Sa truie à la première portée  a mise bas de six porcelets qu’il réussit à vendre pour étendre son activité. A sa seconde portée, il obtient 13 porcelets  et l’intérêt pour l’activité accroit. Il ne lâche pas sa prise, continue à étendre son activité à ce jour il est propriétaire d’un cheptel important de porcs dans la ville d’Ebolowa.


La transition n’a pas été facile, il fallait déjà oublier les grands reportages et les bureaux feutrés. Mais, c’est grâce a l’expertise technique de ses amis qu’il a peaufiné son projet et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Malgré tout,  il continue à rester journaliste à ses autres temps, car dit-il c’est difficile de partir puisque la plume du reporter à toujours de l’encre. A cet effet, il ambitionne léguer à la postérité son expérience personnelle qu’il a compilée dans un ouvrage intitulé« le journalisme mon expérience personnelle ». Mais Mathieu SA’A continue à garder en mémoire ses premiers pas dans les reportages avec son tout premier article publié le 4 septembre 1986 suite au congrès de hand-ball tenu à Ebolowa.


Aujourd’hui dans sa retraite, il garde de bons et de mauvais souvenirs du journalisme et recommande la subtilité dans la pratique du métier. Issue d’une famille polygame, lui-même n’en a pas fait exception à la règle. Aujourd’hui agent de développement, il travaille avec les communautés d’Ebomam et d’Enguep agnyu sur la redevance forestière annuelle, comme pour affirmer que le journalisme mène à tout. Et accepte partager son expérience à son temps perdu avec les jeunes, dans des jeunes structures.

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