Syrie. Syrie: les initiatives russes se heurtent à une opposition US (Moscou)

Ria Novosti Jeudi le 31 Janvier 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les initiatives russes sur le règlement en Syrie se heurtent à une ferme opposition de la part des Etats-Unis, a déclaré jeudi le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch.

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"Nos deux propositions se sont heurtées à une ferme opposition de la part de nos partenaires occidentaux et avant tout des Etats-Unis. La question se pose de savoir "qui a mis des bâtons dans les roues" de la mise en application du schéma genevois. La réponse s'impose d'elle-même", a indiqué le diplomate.

Et de rappeler que l'une des initiatives de Moscou prévoyait notamment l'approbation du communiqué adopté à Genève par le Groupe d'action sur la Syrie au Conseil de sécurité de l'Onu dans des formules concertées par consensus et n'admettant ni déformation ni insinuation. Préalablement, cette initiative aurait dû être examinée à New York au cours d'une réunion du groupe au niveau des délégués permanents.

Depuis mars 2011, la Syrie est en proie à un conflit entre les troupes gouvernementales et les groupes armés de l'opposition. Selon l'Onu, les affrontements ont déjà fait plus de 60.000 morts. Les autorités syriennes affirment faire face à des combattants bien armés et soutenus par les pays occidentaux et certains Etats arabes.


Syrie: les initiatives de Brahimi conformes aux accords de Genève (Moscou)


Les récentes initiatives de l'émissaire spécial de l'ONU et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi sont en conformité avec les accords de Genève sur la Syrie, a déclaré jeudi lors d'un point de presse le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch.

"M. Brahimi a formulé une série d'idées qui ne dépassent pas du cadre du document adopté à Genève. Bien au contraire, en présentant son rapport sur la Syrie au Conseil de sécurité de l'ONU, l'envoyé spécial a réaffirmé que les ententes intervenues à Genève constituaient la base du règlement de la crise syrienne", a affirmé le porte-parole.

Selon lui, certains médias ont déformé les positions du diplomate algérien.

M. Loukachevitch a également fait savoir que les propositions de Lakhdar Brahimi seraient examinées au sein de l'ONU et que la Russie appelait tous les pays à apporter leur concours au représentant spécial des Nations unies et de la Ligue arabe.

Réuni le 30 juin dernier à Genève, le Groupe d'action sur la Syrie, comprenant les ministres des Affaires étrangères des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu, de la Turquie et de pays de la Ligue arabe, a formulé des principes permettant de régler la crise syrienne. Ces principes prévoient notamment la création d'un gouvernement de transition réunissant toutes les parties en conflit.

Intervenant mercredi lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, M. Brahimi a déclaré que "les accords de Genève ne pouvaient pas être appliqués sous leur forme actuelle" et que le Conseil de sécurité devait "préciser certains paramètres susceptibles de constituer la base d'un dialogue".


Clinton déforme la position russe sur la Syrie (Moscou)


La déclaration de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton dénonçant l'inaction de la Russie dans le règlement du conflit syrien trahit une tentative de déformer les faits, a déclaré jeudi le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch.

"Ce n'est pas la première fois que nous entendons des officiels américains exposer une interprétation erronée et très partiale de la position de Moscou (sur la Syrie, ndlr). Cela se rapporte également aux déclarations de Mme Clinton", a rappelé le diplomate, commentant la récente déclaration de la chef de la diplomatie américaine affirmant que Moscou ne voulait pas avancer sur le dossier syrien.

Le mandat de Mme Clinton à la tête du département d'Etat américain expire vendredi. Elle y sera remplacée par le sénateur démocrate John Kerry.

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