Ukraine. Ukraine: Kiev et les insurgés signent le protocole de cessez-le-feu

Ria Novosti Vendredi le 05 Septembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les représentants de Kiev et des républiques populaires autoproclamées de Lougansk (LNR) et de Donetsk (DNR) ont signé le protocole de cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine vendredi à partir de 18h00 heure de Moscou (12h00 UTC), lit-on sur le compte Twitter de la DNR.

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"Les représentants de l'Ukraine, de la DNR et de la LNR ont signé à Minsk le protocole de cessez-le-feu à partir de 18h00 vendredi", dit le communiqué.

 


Donetsk et Lougansk veulent toujours se séparer de l'Ukraine

Malgré la mise en place d'un cessez-le-feu dans le Donbass, les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk n'ont pas renoncé à leur décision de se séparer de l'Ukraine, a annoncé vendredi le premier ministre de la République populaire de Lougansk, Igor Plotnitski.
 
"Nous envisageons de poursuivre notre politique axée sur la séparation. Le cessez-le-feu n'est qu'une mesure forcée. Nous avons encore beaucoup de travail à faire", a déclaré M. Plotnitski.
 
Les représentants de Kiev et des républiques populaires autoproclamées de Lougansk et de Donetsk ont signé vendredi un protocole de cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine.
 


Europe de l'Est: l'Otan maintiendra sa présence (Rasmussen)

L'Otan maintiendra sa présence militaire dans ses Etats membres en Europe de l'Est selon le principe de la rotation, a annoncé vendredi à Newport, au Pays de Galles, le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen.

"Nous maintiendrons une longue présence en mer, dans le ciel et sur terre dans la partie est de l'Alliance selon le principe de la rotation (sans aller jusqu'au stationnement permanent de troupes, ndlr), a déclaré M.Rasmussen à l'issue de la réunion du Conseil de l'Atlantique Nord.

Arguant de la nécessité de garantir la sécurité des alliés, l'Otan a déjà intensifié ses patrouilles aériennes au-dessus des pays Baltes et a dépêché des renforts en mer Baltique et en Méditerranée. Des avions de reconnaissance de l'Alliance survolent régulièrement la Pologne et la Roumanie. L'Otan a en outre annoncé l'augmentation des effectifs, l'élargissement du programme d'exercices militaires, le renforcement de son système d'alerte précoce et de ses forces de réaction rapide.
 


Le sénateur US McCain appelle à fournir des armes à l'Ukraine

Les Etats-Unis doivent livrer au plus vite des armes à l'Ukraine et l'aider à former des spécialistes militaires, estime le sénateur américain John McCain.

Le sénateur connu pour sa rhétorique antirusse a fait cette déclaration lors d'une rencontre avec le maire de Kiev, Vladimir Klitschko.

"Je suis venu témoigner encore une fois que l'Ukraine a beaucoup d'amis aux Etats-Unis et qu'un grand nombre d'Américains sont sensibles à ce qui ce passe ici. Voici pourquoi nous estimons qu'il faut aider l'Ukraine, y compris en lui fournissant des armes et des équipements", a souligné le sénateur.

A l'avenir, l'assistance américaine doit porter sur la formation de cadres militaires pour les forces armées ukrainiennes, a ajouté M.McCain.

Le sénateur s'est à plusieurs reprises prononcé pour la livraison d'armes aux troupes pro-Kiev qui combattent actuellement contre les insurgés dans l'est du pays. A la mi-août, John McCain et son collègue du Parti démocrate Joe Donnelly ont adressé une lettre au président Barack Obama dans laquelle ils ont demandé de livrer des armes défensives à l'Ukraine et d'intensifier les échanges d'informations entre les services de renseignements des deux pays.

M.McCain appelle également à renforcer la présence militaire de l'Otan en Europe de l'est.
 


Ukraine: le président de l'OSCE appelle à ne pas isoler la Russie

Le président en exercice de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) Didier Burkhalter a insisté sur l'importance de la coopération entre l'Occident et la Russie pour désamorcer la crise en Ukraine, lit-on vendredi sur le site du gouvernement suisse.

"Isoler davantage la Russie ne résoudra aucun problème et pourrait certainement en créer d'autres, en Europe et à l'extérieur (…). Le retour à la stabilité en Ukraine et en Europe ne peut être effectif qu'avec le concours de la Russie, et non contre la Russie", a déclaré M.Burkhalter en marge du sommet de l'Otan à Newport, au Pays de Galles.

Et d'ajouter qu'il était nécessaire de laisser la place au dialogue et à la coopération pour surmonter les divergences actuelles.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération "antiterroriste" visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au coup d'Etat du 22 février dernier. Les hostilités ont déjà fait plus de 2.600 morts et 6.000 blessés parmi les civils. La Russie qualifie cette opération de punitive et appelle les autorités de Kiev à y mettre fin.

Mercredi, le président russe a proposé un plan de règlement du conflit en sept points, et notamment "la fin des opérations offensives à Donetsk et Lougansk", deux bastions des insurgés ukrainiens. Accueilli au départ favorablement par Kiev, ce plan a ensuite été décrit comme "de la poudre aux yeux à destination de la communauté internationale" par le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk.

Les experts, interrogés par RIA Novosti, ont qualifié le plan Poutine d'objectif et de neutre, mais de difficilement réalisable, trop de gens ayant intérêt à ce que le conflit se poursuive.

Dmitri Peskov, porte-parole du chef de l'Etat, a souligné pour sa part que Vladimir Poutine n'entendait imposer son plan à personne, estimant que le principal, c'était l'objectif final, soit le cessez-le-feu et le lancement de négociations.
 


Ukraine: pas de solution militaire, seul le dialogue est possible (AP-OSCE)

Il n'y a pas de solution militaire à la crise ukrainienne, a indiqué vendredi le président de l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) Ilkka Kanerva, en visite à Moscou.

"Il n'existe pas de solution militaire pour régler la situation en Ukraine, et la seule voie possible pour progresser est celle du dialogue politique", a déclaré M.Kanerva devant les journalistes à l'issue d'un entretien avec le président de la Douma (chambre basse du parlement russe) Sergueï Narychkine.

Et d'ajouter que sa discussion avec M.Narychkine avait été difficile, mais ouverte et constructive.

"Nous n'étions pas d'accord sur certains détails, mais (…) unanimes à estimer nécessaire de trouver l'issue à la crise en Ukraine", a souligné le parlementaire.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération "antiterroriste" visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au coup d'Etat du 22 février dernier. Les hostilités ont déjà fait plus de 2.600 morts et 6.000 blessés parmi les civils. La Russie qualifie cette opération de punitive et appelle les autorités de Kiev à y mettre fin.

 


Entretien Poutine-Barroso: la phrase sur l'Ukraine isolée de son contexte (UE)

Les propos de Vladimir Poutine rapportés par José Manuel Barroso selon lesquels le président russe serait prêt à "prendre Kiev en deux semaines" sont isolés de leur contexte et ont un sens différent, a annoncé le Wall Street Journal, citant la porte-parole de la Commission européenne Pia Ahrenkilde Hansen.

"Je peux seulement ajouter que lors d'une réunion tenue à huis clos, le président Barroso a informé ses collègues du Conseil européen de son entretien téléphonique avec le président Poutine. Malheureusement, une partie de cette information a été publiée sous une forme isolée de son contexte", a déclaré au journal Mme Ahrenkilde Hansen. Elle a ajouté que "cette question était en train d'être réglée via les canaux diplomatiques et non par le biais de la presse".

Lundi dernier, le quotidien italien Repubblica a indiqué que M. Barroso avait rapporté aux participants au sommet de l'UE les détails de sa conversation téléphonique avec Vladimir Poutine.

"Quand je l'ai interrogé sur les militaires [russes] en Ukraine, le dirigeant russe est passé aux menaces", écrit le journal, citant le président de la Commission européenne.

"Le problème n'est pas là. Si je veux, je prendrai Kiev en deux semaines", aurait dit Vladimir Poutine, cité par M. Barroso. Selon ce dernier, le président russe voulait dire par là: "Cessez de me provoquer avec de nouvelles sanctions".

Le représentant permanent de la Russie auprès de l'Union européenne, Vladimir Tchijov, a déclaré à cette occasion que l'administration du président russe était prête à publier intégralement l'enregistrement de la conversation téléphonique entre MM. Poutine et Barroso pour "dissiper tous les malentendus". Néanmoins, estime l'ambassadeur, la divulgation des entretiens confidentiels de ce niveau "sort du cadre de la pratique diplomatique universellement admise".
 


Ukraine: la Russie renforce ses positions dans le règlement de la crise (Forbes)

Les forces d'autodéfense renforcent leurs positions dans l'est de l'Ukraine: cette évolution pourrait faire prédominer les propositions russes dans le règlement du conflit, écrit le chroniqueur Kenneth Rapoza pour Forbes.

"Il est fort probable que la Russie remporte la confrontation sur la question ukrainienne si les exigences des forces d'autodéfense dans l'est de l'Ukraine sont prises au sérieux. Le temps travaille en faveur de Moscou, notamment à l'approche de l'hiver et en raison des besoins de toute l'Europe en gaz russe", écrit Kenneth Rapoza, chroniqueur pour Forbes.

Si la victoire totale dans le conflit ukrainien ne pouvait être attribuée ni à l'armée ukrainienne ni aux insurgés, l'unique solution pour sortir de cette crise serait diplomatique, et les forces d'autodéfense pourraient très certainement obtenir des concessions significatives de Kiev, estime le journaliste.

La Russie continue de défendre le droit des citoyens russophones dans les régions à l'est du pays à un "traitement juste" de la part des autorités de Kiev, ainsi que le droit à l'autonomie gouvernementale. De plus, grâce au renforcement des positions des insurgés dans le Donbass ces derniers jours, la Russie se retrouve dans une position bien plus avantageuse pour mener les négociations, même par rapport à celle de la semaine dernière, pense Kenneth Rapoza.

Ce dernier cite l'ex-ambassadeur des USA en Russie Michael McFaul, qui estime qu'un compromis entre les autorités et les insurgés sur la décentralisation du pouvoir dans la région serait la solution la plus simple et le moyen le plus rapide de mettre un terme à la guerre. D'après lui, la décentralisation et la reconnaissance du russe comme deuxième langue nationale dans l'est du pays pourraient constituer la phase finale des négociations. A cet égard, les déclarations du président ukrainien Piotr Porochenko fin août selon lesquelles il n'y aurait qu'une seule langue nationale en Ukraine, pourraient aggraver davantage le conflit – il suffirait de rappeler ce qui s'est passé avec la Crimée, écrit Kenneth Rapoza.

Le journaliste propose de rappeler non seulement l'instabilité politique et les victimes humaines dans le conflit ukrainien, mais aussi le fait que les intérêts économiques de la Russie, de l'UE et des USA dépendent fortement du succès du règlement de la crise.

L'Occident continue à adopter de nouvelles sanctions contre la Russie, cherchant à lui faire changer sa position vis-à-vis de l'Ukraine. Cependant, tandis que la position de Moscou reste inchangée et sa position économique ne se porte pas si mal, l'UE est au bord du gouffre, estime l'auteur de l'article. L'Europe reçoit de Russie près de 30% du gaz qu'elle consomme. En outre, elle ressent déjà l'impact négatif de l'embargo russe sur les produits de l'UE, notamment la viande et les produits laitiers. Les intérêts des Etats-Unis sont également menacés, notamment en ce qui concerne les projets communs du géant énergétique américain ExxonMobil avec la compagnie russe Rosneft, qui pourraient être touchés suite aux sanctions.

"Le temps est du côté de la Russie. A l'approche de l'hiver l'influence de la Russie sur l'Ukraine et, en fin de compte, sur l'Europe connaît une croissance proportionnelle à leur dépendance du gaz russe. Ce jeu de guerre pourrait se terminer avant les premières chutes de neige", estime Kenneth Rapoza.
 


France: les comportements personnels de Hollande sont désastreux (Fillon)

La "crise" actuelle dans la société française est due aux "comportements personnels désastreux" du président de la République François Hollande  ainsi qu'aux mauvaises décisions de son gouvernement, a déclaré vendredi l'ancien premier ministre français François Fillon cité par les médias locaux.

"La situation continue de se dégrader depuis deux ans et jour après jour. D’abord parce que le président de la République et le gouvernement ont pris de mauvaises décisions au début du quinquennat, qui allaient à l’encontre de l’intérêt de notre pays et ont provoqué la crise de confiance que nous connaissons aujourd’hui", a déclaré François Fillon sur Europe 1.

"Ensuite parce que le président de la République a des comportements personnels, en termes d’indécision, sa façon de diriger, de gérer les hommes et les problèmes, qui sont désastreux", a jugé l’ancien Premier ministre selon qui "le peuple français est au bord de la révolte, le pays est bloqué et tout le monde attend qu’il y ait un dénouement politique de cette crise".
 


Otan: une Force expéditionnaire unifiée créée par sept pays

Sept pays membres de l'Alliance atlantique ont signé lors du sommet de l'Otan à Newport au Pays de Galles un accord sur la création de la Force expéditionnaire unie, nouvelle unité des forces de réaction rapide, annonce vendredi le service de presse du ministère estonien de la Défense.

La Force sera composée de militaires britanniques, estoniens, lettons, lituaniens, danois, norvégiens et néerlandais. La Grande-Bretagne en assumera le commandement.

"La Force expéditionnaire unie offrira à l'Estonie une très bonne possibilité de poursuivre la coopération étroite avec la Grande-Bretagne et les autres alliés auxquels nous somme liés par l'opération de l'ISAF dans le sud de l'Afghanistan. La création de cette Force est un pas concret vers l'augmentation de la capacité de l'Otan  de réagir rapidement", a déclaré le ministre estonien de la Défense après avoir signé l'accord.

Après la signature de l'accord, les parties devraient négocier la structure de la Force, le nombre de ses effectifs ainsi que  la contribution à apporter par chaque pays.
 


Mistral: la Russie peut faire payer la France

La Russie est en droit de faire payer une pénalité à la partie française pour non-livraison dans les délais impartis des porte-hélicoptères Mistral, selon deux sources du secteur de la construction navale connaissant les termes du contrat, écrit vendredi le quotidien RBC Daily.

Début juin, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que si la France renonçait à la livraison des Mistrals elle devrait rembourser l'argent déjà versé. Un refus "nous empêcherait de développer les relations militaro-techniques" avec Paris, a déclaré le président russe cité par ITAR-TASS.

La Russie pourrait faire payer une pénalité à la France pour ce retard dans la fourniture des bâtiments de projection et de commandement (BPC), voire y renoncer complètement selon deux sources connaissant les termes du contrat. Ce dernier a été signé en 2011 entre l'agence russe d'exportation d'armements Rosoboronexport et la compagnie française DCNS. Il prévoit la livraison de deux navires dont une partie de la coque est construite en Russie. Les deux signataires ont convenu que les litiges éventuels devraient être traités au tribunal de commerce de Londres, conformément au droit britannique - une information confirmée par un ancien employé de la Compagnie unifiée de construction navale (OSK). Les sanctions unilatérales n'étant pas un cas de force majeure, le constructeur naval pourrait donc être pénalisé.

Si la partie française ne respectait pas les délais de livraison, aucune pénalité ne serait appliquée les trente premiers jours, affirme une source. Ensuite, jusqu'à 120 jours d'attente, la pénalité s'élèverait à près d'un million de dollars par jour. Et si ce délai passé le constructeur naval n'avait toujours pas effectué la livraison, la partie russe serait en droit de renoncer à l'achat et d'exiger de rembourser tous les versements antérieurs avec les pénalités, indique une source.

Un porte-parole de Rosoboronexport confirme que l'agence a signé un contrat pour la livraison des Mistrals, tout en refusant de commenter ses conditions.

Le président français François Hollande a récemment annoncé la suspension de la livraison en Russie du premier Mistral déjà construit et payé. "Malgré la perspective d'un cessez-le-feu en Ukraine, qui reste à confirmer et à être mis en œuvre, les conditions pour que la France autorise la livraison du premier BPC ne sont pas à ce jour réunies", annonce un communiqué de l'Elysée. Le premier BPC, "Vladivostok", devait être transmis à la Russie le 1er novembre 2014, rapporte Bloomberg se référant à l'administration présidentielle française.

"Le contrat n'est pas annulé et la France pourrait fournir le premier Mistral après les délais prévus si la situation dans l'est de l'Ukraine se normalisait", précise Bloomberg. Mais les hauts fonctionnaires français étudient la possibilité d'annuler ce contrat en prétextant un éventuel embargo de l'UE sur les fournitures d'armements en Russie. Fin juillet, l'UE a interdit les exportations de produits militaires en Russie, tout en faisant une exception pour les contrats conclus avant le 1er août (c'est-à-dire le contrat pour le Mistral). Cette semaine les diplomates européens ont évoqué un embargo intégral sur les armements et une décision sur les nouvelles sanctions de l'UE est attendue aujourd'hui.

Si la France renonçait à remplir ce contrat, elle devrait rembourser à la Russie non seulement toutes les sommes versées, mais également payer une pénalité de 251 millions d'euros, a indiqué le site français d'information LCI.

Le service de presse de DCNS s'est refusé à tout commentaire.
 



Parlement européen: la gauche hostile aux sanctions antirusses

Le groupe Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique au Parlement européen s'oppose vivement à l'instauration de nouvelles sanctions censées "punir" la Russie pour sa position sur la crise en Ukraine, a annoncé vendredi la radio Deutsche Welle.

Selon la porte-parole du groupe, Sabine Lösing, ce sont l'UE et l'Otan qui "brandissent" les sanctions et non Vladimir Poutine.

"On tente systématiquement de diaboliser Poutine en le présentant comme un tyran mégalomane. Cependant, il ne s'agit là que d'un vieux moyen de manipulation médiatique", a déclaré Mme Lösing.

D'après la Deutsche Welle, certains députés du Bundestag estiment également que les sanctions contre Moscou sont inefficaces.

"Il est peu probable que les sanctions décrétées à l'encontre de la Russie puissent la contraindre à modifier sa politique, car la hiérarchie des priorités établie dans ce pays est complètement différente", a constaté Gernot Erler, coordinateur du gouvernement fédéral pour la coopération germano-russe.
 


L'Otan ferait mieux de lutter contre les djihadistes en Irak (député russe)

L'Otan devrait lutter plus activement contre les djihadistes en Irak au lieu de déployer de nouvelles bases en Europe de l'Est, estime le président de la commission des affaires internationales de la Douma, Alexeï Pouchkov.

"L'Otan s'est trompée d'adresse: les 4.000 militaires des forces de réaction rapide devraient être déployés non plus en Pologne contre la Russie, mais en Irak occupé partiellement par l'Etat islamique en Irak et au Levant", a écrit vendredi M.Pouckov sur son compte Twitter.

Dimanche, le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.a annoncé que L'Otan voulait déployer cinq nouvelles bases militaires en Europe de l'Est
Selon le journal, 4.000 militaires des forces de réaction rapide seront déployés dans ces bases. De cette façon, l'Otan veut garantir la sécurité de ses pays membres face à la Russie dont la position concernant l'Ukraine est considérée par l'Alliance comme une atteinte à la souveraineté d'un Etat voisin.

Arguant de la nécessité de garantir la sécurité des alliés, l'Otan a déjà intensifié ses patrouilles aériennes au-dessus des pays baltes et a dépêché des renforts en mer Baltique et en Méditerranée. Des avions de reconnaissance de l'Alliance survolent régulièrement la Pologne et la Roumanie. L'Otan a en outre annoncé l'augmentation des effectifs, l'élargissement du programme d'exercices militaires, le renforcement de son système d'alerte précoce et de ses forces de réaction rapide.

La Russie a dénoncé l'augmentation sans précédent des activités militaires de l'Otan en Europe.
 


La "menace russe", thème central du sommet de l'Otan

Le sommet de l'Otan, l'un des "plus importants de l'histoire", selon Anders Fogh Rasmussen, s'est ouvert hier au pays de Galles, écrit vendredi le quotidien Kommersant.

Le secrétaire général de l'Alliance a déjà annoncé qu'il était. A l'ordre du jour: la situation en Ukraine et l'activation du mouvement terroriste Etat islamique (EI). Le sommet a accordé hier bien plus de temps au premier sujet.

"Notre alliance est un îlot de sécurité, de stabilité et de prospérité entouré par un arc de crises. La Russie attaque l'Ukraine à l'est. Le mouvement terroriste Etat islamique s'active dans le sud-est en commettant des crimes odieux. Dans le sud, on constate une situation de violence et d'instabilité", a prononcé d'un seul souffle le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen. Il a donc, de fait, assimilé la politique ukrainienne de Moscou aux agissements des islamistes radicaux en Irak et en Syrie. "A ce sommet nous prendrons des mesures importantes pour protéger nos alliés face à ces menaces", a-t-il affirmé.

La "menace de l'est" a fait l'objet de plus longs débats que les deux autres thèmes réunis. La Maison blanche a diffusé un communiqué indiquant que pendant l'entretien avec le président ukrainien Piotr Porochenko en marge du sommet les dirigeants des USA, de la France, du Royaume-Uni, de l'Italie et de l'Allemagne "ont condamné la violation flagrante et continue de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine par la Russie et ont reconnu que Moscou devait payer un prix encore plus fort pour ses actes".

Le secrétaire général de l'Alliance est sceptique quant au plan de stabilisation de la situation en Ukraine suggéré par le président russe. Premièrement, il en a parlé comme d'un "prétendu plan de paix". Deuxièmement, en précisant que l'Otan saluait en principe toute tentative de trouver une solution pacifique au conflit, il a directement accusé la Russie de déstabiliser la situation dans l'est de l'Ukraine.

A la question de savoir si l'Alliance avait l'intention de revoir les termes de l'Acte fondateur Otan-Russie de 1997, comme le proposent certains membres, Anders Fogh Rasmussen a donné une réponse évasive: "Les mesures que nous prévoyons pour protéger nos alliés sont en parfaite conformité avec ce document. Alors que la Russie a enfreint ses points fondamentaux. Nous avons décidé de suspendre tous les programmes pratiques de coopération entre l'Otan et la Russie, cependant les canaux politiques et diplomatiques d'interaction avec ce pays doivent demeurer ouverts".

A la veille du sommet le président estonien Toomas Hendrik Ilves a déclaré qu'il était temps de revoir plusieurs points de l'Acte fondateur. Il a été soutenu par le président américain Barack Obama, qui a noté que la situation d'aujourd'hui était très différente de celle dans laquelle cet accord avait été signé.

Par ailleurs, une source du siège de l'Alliance a rapporté que l'Otan n'était pas unanime concernant les démarches à engager concernant cet acte mais a souligné que ce document était "politique, et non juridiquement contraignant". A la question de savoir quel point Moscou aurait enfreint, la source a répondu: "L'acte stipule que l'Otan et la Russie construiront une paix solide et intégrale dans la région euro-atlantique, en reposant sur les principes de démocratie et de sécurité. Les agissements de Moscou vis-à-vis de l'Ukraine – de la Crimée au Donbass – vont à l'encontre de ces principes".

Quant à l'Ukraine, les représentants de l'Alliance lui ont, au contraire, exprimé toute leur solidarité. A l'issue de la réunion Otan-Ukraine il a été annoncé que l'organisation créerait plusieurs fonds fiduciaires pour moderniser l'armée ukrainienne et augmenterait le nombre d'exercices communs avec les forces armées ukrainiennes. Certains membres étudieront même la possibilité de fournir des armes à Kiev. "A terme le partenariat Otan-Ukraine sera plus étroit", a déclaré le secrétaire général de l'Alliance.
 


L'Otan veut revenir à la Guerre froide

Le sommet de l'Otan qui s'est ouvert jeudi au pays de Galles est le plus hostile à la Russie de ces vingt dernières années, écrit vendredi 5 août le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

Aussi bien par la rhétorique de ses participants que les décisions qui devraient y être adoptées.

Les événements en Ukraine ont poussé Washington à réanimer cette alliance, qui se positionnait jusqu'ici officiellement comme une entité politique s'efforçant de ne pas mettre en avant la composante militaire. Les pays membres de l'Alliance ont même sciemment réduit leurs versement au budget otanien de 2,3% du PIB dans les années 1990 à 1,5% aujourd'hui, faisant porter tout le fardeau des dépenses de maintenance des armées européennes aux USA.

Les événements en Ukraine ont offert à Washington l'opportunité de rassembler à nouveau ses partenaires, devenus paresseux et laxistes pendant les "années de paix", pour les placer sous les armes et les forcer de payer pour se protéger contre les menaces illusoires émanant de Russie.

Ainsi, le sommet du pays de Galles pourrait se transformer en une sorte de mobilisation d'urgence organisée par la Maison blanche pour réanimer la composante militaire de l'Otan, qui s'est considérablement ternie ces dernières années.

Les décisions qui seront prises au sommet sont en majorité déjà connues et ne subiront pas de modifications significatives. Les membres de l'Alliance exprimeront certainement leur soutien sans engagement au président ukrainien Piotr Porochenko et évoqueront les éventuels moyens d'apporter une aide financière à Kiev. Toutefois, il est peu probable qu'on entende des chiffres concrets – tout se limitera aux messages adressés aux gouvernements nationaux. Les hauts fonctionnaires otaniens et la grande majorité des experts indiquent que l'intervention de l'Alliance en Ukraine est pratiquement exclue, en dépit des appels des "nains" de l'Otan comme la Lituanie. Peu importe la dureté de la critique de l'Otan à l'égard de la Russie: personne n'a l'intention d'entrer en guerre contre elle pour défendre les intérêts ukrainiens. Et la nouvelle solidarité de l'Otan, selon le secrétaire général adjoint Alexander Vershbow, ne s'applique pas à l'Ukraine.

Le thème central du sommet du pays de Galles sera la création de la Force de réaction rapide. Une décision devrait être prise à ce sujet aujourd'hui. Sept pays – Royaume-Uni, Danemark, Lettonie, Lituanie, Estonie, Norvège, Pays-Bas – ont donné leur accord à la participation de leurs soldats dans cette nouvelle entité, dont le contingent s'élèvera à 4 000 hommes. Selon l'Otan, ces troupes doivent pouvoir être déployées en 48 heures dans n'importe quelle région de la planète. Personne ne cache que ce nouveau groupe est destiné à être déployé avant tout le long de la frontière russe. Le commandement de la Force de réaction rapide siègera à Londres et celui de l'Otan a l'intention d'utiliser ses sites militaires en Pologne, en Roumanie et dans les pays baltes comme bases opérationnelles avancées.

Les participants au sommet évoqueront également le renforcement des missions des patrouilles aériennes dans les pays baltes et l'usage régulier d'avions de reconnaissance pour survoler la Roumanie et la Pologne.

Hormis la situation en Ukraine, le sommet de l'Otan sera l'occasion d'évoquer la crise en Irak et les plans américains pour former une coalition internationale appelée à lutter contre la menace terroriste. L'Allemagne a déjà annoncé fournir des armes aux Kurdes irakiens qui se battent contre les islamistes. L'Alliance pourrait également soutenir les efforts de ses membres pour apporter une assistance à l'Irak dans son combat contre les radicaux.

Comme l'écrit le Washington Post, le sommet s'est réuni au pays de Galles dans le contexte d'une "nouvelle menace, en provenance d'un ancien ennemi". La Russie est donc redevenue cet ennemi, ce que les généraux otaniens ne cachent même pas. Toutefois, au cours des dernières décennies, en dépit des discours publics sur le partenariat, dans les appréciations officieuses Moscou restait toujours un ennemi potentiel pour le commandement de l'Otan. Dès que la Russie s'est mise à défendre activement ses intérêts géopolitiques, elle s'est immédiatement transformée en menace pour l'ordre mondial "à l'occidentale" planifié par les USA. Et au pays de Galles, les membres de l'Otan ont commencé à se préparer à une invasion russe imaginaire, bien qu'il "n'existe aucune raison de renforcer l'activité de l'Otan", selon l'ambassadeur de Russie auprès de l'Alliance.
 


Ukraine: le Japon débloquera 300.000 USD d'aide humanitaire

Le Japon débloquera à l'Ukraine 300.000 dollars d'aide humanitaire urgente, a annoncé vendredi le ministère japonais des Affaires étrangères.

L'aide de 150.000 dollars sera apportée par le biais du Comité international de la Croix-rouge (CICR), les autres 150.000 dollars étant alloués via l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR).

La diplomatie japonaise explique que l'aide est nécessaire en raison de "la brusque aggravation de la situation humanitaire et l'augmentation du nombre de réfugiés en provenance de l'est de l'Ukraine", situation provoquée, selon les diplomates japonais, par "l'activité toujours plus forte des séparatistes des régions de Donetsk et de Lougansk, qui mènent des combats contre les forces du gouvernement ukrainien".

En juin, le gouvernement japonais a déjà débloqué aux réfugiés ukrainiens 270.000 dollars.

Le ministère japonais des Affaires étrangères espère que son aide contribuera à stabiliser la situation dans le pays.
 


Ukraine/règlement: Rasmussen salue le plan de Poutine, mais reste prudent

Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen a salué jeudi le plan proposé par le président russe Vladimir Poutine pour désamorcer la crise en Ukraine, estimant toutefois que  l'implication de Moscou sur le terrain se trouvait en contradiction avec cette initiative.

"Nous saluons tous les efforts entrepris pour trouver une solution pacifique à la crise en Ukraine, mais ce qui compte, c'est ce qui se passe vraiment sur le terrain. Et nous continuons d'observer, malheureusement, une implication russe dans la déstabilisation de la situation en Ukraine", a déclaré M.Rasmussen en ouverture du sommet de l'Alliance à Newport, au Pays de Galles.

Selon le secrétaire général, "l'implication russe sur le terrain" dans l'est de l'Ukraine jette le doute sur la volonté réelle de la Russie d'arriver à un cessez-le-feu.

Mercredi, le président russe a proposé un plan de règlement du conflit en sept points, et notamment "la fin des opérations offensives à Donetsk et Lougansk", deux bastions des insurgés ukrainiens. Accueilli au départ favorablement par Kiev, ce plan a ensuite été décrit comme "de la poudre aux yeux à destination de la communauté internationale" par le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk.

Les experts, interviewés par RIA Novosti, ont qualifié le plan Poutine d'objectif et de neutre, mais de difficilement réalisable, trop de gens étant intérêt à ce que le conflit se poursuive.

Dmitri Peskov, porte-parole du chef de l'Etat, a souligné pour sa part que Vladimir Poutine n'entendait imposer son plan à personne.
"Le principal, c'est l'objectif final, soit un cessez-le-feu, le lancement de négociations", a indiqué le représentant du Kremlin.
 


Mistral: contrat pas rompu, mais lié à l'évolution de la situation (Hollande)

Le contrat pour la vente de porte-hélicoptères Mistral à la Russie n'est ni rompu ni suspendu mais la livraison du premier navire dépendra de l'évolution de la situation en Ukraine dans les semaines à venir, a déclaré jeudi le président français François Hollande à Newport, au Pays de Galles.

"Ce contrat n'est pas suspendu ni rompu mais la livraison du bateau sera fonction de ce qui va se passer dans les prochaines semaines. Il est important d'envoyer ce message clair parce que nous voulons qu'il y ait une issue", citent les médias internationaux les propos tenus par M.Hollande en marge du sommet de l'Otan.

Mercredi, la présidence française avait fait savoir que les "actions" menées par la Russie dans l'est de l'Ukraine ne permettaient pas pour l'heure de donner le "feu vert" à la livraison du premier Bâtiment de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral, prévue cet automne.

"Je vous ai confirmé notre décision de ne pas livrer d'armes dans le contexte d'aujourd'hui", a notamment indiqué jeudi le président français en présence de son homologue ukrainien Piotr Porochenko.

Jeudi, le quai d'Orsay a précisé les conditions qui permettraient de livrer les BPC: un cessez-le-feu appliqué et un accord mettant fin au conflit entre Ukrainiens et Russes. Pour le moment, le Mistral reste à quai.

Plus tard, un porte-parole de l'Elysée a expliqué à RIA Novosti que la livraison du navire n'était pas suspendue et que la déclaration de François Hollande n'entraînait aucune conséquence juridique. Selon le porte-parole, le président a tout simplement déclaré qu'il n'approuverait pas la livraison du bateau si la situation en Ukraine ne s'améliorait pas.

Les autorités françaises ont affirmé jusqu'ici que les sanctions américaines et européennes contre Moscou sur fond de crise en Ukraine n'empêcheraient pas Paris d'honorer son contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la livraison de deux BPC de classe Mistral à la Russie.

 


Ukraine: le FMI accorde une aide de 1,39 md USD

L'Ukraine a reçu 1,39 milliard de dollars dans le cadre d'un plan d'aide adopté par le Fonds monétaire international (FMI) en mai, a annoncé jeudi le ministère ukrainien des Finances.

"Une partie de cette somme, près d'un milliard de dollars, servira à soutenir le budget national", a indiqué le ministère.

Début mai, Kiev a reçu la première tranche de 3,2 milliards de dollars du crédit promis par le FMI. Au total, le FMI envisage d'accorder 17 milliards de dollars à l'Ukraine à la condition qu'elle applique un programme de rigueur budgétaire drastique. Parmi les conditions imposées à l'Ukraine figurent un régime de change souple, une augmentation des tarifs communaux, une réforme du système de retraite et une réduction des dépenses budgétaires. Il s'agit d'un troisième plan d'aide accordé par l'institution à l'Ukraine depuis 2008.

Début septembre, le FMI a annoncé que Kiev aurait besoin de 19 milliards de dollars d'aide supplémentaires s'il poursuivait son opération militaire dans l'est de l'Ukraine en 2015.

L'Ukraine est au bord d'un défaut de paiement. Selon la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), cette année, l'économie ukrainienne chutera de 7% et en 2015, sa croissance sera nulle. Pour sauver l'économie, Kiev compte sur des emprunts extérieurs.
 


Mistral: Paris risque de perdre sa position privilégiée dans le dialogue avec Moscou

La France risque de perdre sa position privilégiée dans le dialogue avec Moscou suite à la décision du président français François Hollande de suspendre la livraison du premier des deux bâtiments de projection et de commandement de classe Mistral commandés par la Russie, a déclaré jeudi l'association Dialogue franco-russe.

"La décision du président François Hollande de suspendre la livraison du premier des deux Mistral commandés par la Russie porte un nouveau coup aux relations franco-russes, au moment-même où apparait la volonté concrète de la Russie de rechercher des solutions pour une désescalade indispensable en Ukraine au niveau politique et surtout humanitaire", est-il indiqué dans un communiqué de l'association.

"Si la vente était finalement annulée, les relations franco-russes marquées depuis de nombreuses années par un très haut degré de confiance ayant permis des coopérations dans des secteurs sensibles tels que l’aérospatial, l’espace, la défense ou encore les hautes technologies, risqueraient d’être durablement handicapées. Sur le plan politique, la France perdrait alors sa position privilégiée dans le dialogue avec Moscou dont elle a toujours joui par le passé. Sur le plan économique, au-delà du coût social et financier que comporterait pour la France l’annulation du contrat, cette décision même provisoire pèse déjà lourdement sur la crédibilité de la France face à ses engagements contractuels internationaux", lit-on dans le document.

Le Dialogue Franco-Russe "appelle les autorités françaises à faire preuve de réalisme et à ne pas faire le jeu de ceux qui bénéficieraient d’éloignement de la France et de la Russie".

Créée en 2004 par des personnalités françaises et russes et placée dès sa création sous le patronage personnel de Jacques Chirac et de Vladimir Poutine, l’Association Dialogue Franco-Russe a pour mission de contribuer à l’approfondissement des relations stratégiques et du partenariat privilégié entre la France et la Russie en encourageant un dialogue efficace tant au niveau officiel que dans les milieux d’affaires et au sein des sociétés civiles. Elle est présidée depuis 2012 par Thierry Mariani et Vladimir Iakounine.

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