Cameroun - Nigeria. Un parti politique camerounais favorable à la mise sur pied d’unité conjointe de défense et de sécurité entre le Cameroun et le Nigeria

PANA Mercredi le 14 Mai 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Social democratic front (SDF), le principal parti d’opposition au Cameroun, se dit favorable à « la mise sur pied d’une unité conjointe de défense et de sécurité opérationnelle entre le Cameroun et le Nigeria» pour mettre fin à «l’insécurité endémique sur son territoire avec l’intensification des prises d’otages et les attentats contre les unités de défense et de sécurité par des groupes terroristes».

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Le premier vice-président du SDF et député à l’Assemblée nationale, Joshua Nambangi Osih, qui en a fait la déclaration, affirme que «l’heure est grave» du fait que «le Cameroun traverse l’une des crises les plus sombres auxquelles un pays puisse être confronté».

«Le SDF condamne avec la plus grande énergie cette série monstrueuse d’actes terroristes lâches et odieux visiblement perpétrée par des gens qui n’ont aucun respect pour les vies humaines et les valeurs républicaines», relate-t-il.

Joshua Nambangi Osih reconnaît que le terrorisme est réel et grave au Cameroun et qu’il serait de mauvaise foi de «ne pas féliciter et apprécier à juste titre la bravoure de nos forces de défense et de sécurité sur le terrain qui, malgré des moyens extrêmement modestes mis à leur disposition par leur tutelle politique, font un travail absolument remarquable qui a permis jusqu’ici à notre pays d’éviter des attentats qui auraient pu être plus dramatiques. L’action de nos forces opérationnelles fait honneur à notre pays».

Mais pour la sauvegarde de la souveraineté et l’intégrité nationales, le Cameroun gagnerait à déclencher «une riposte adéquate et décisive contre ces nébuleux terroristes qui jalonnent le Cameroun et le Nigeria», et à «donner à nos unités de renseignements, ainsi qu’à nos unités de défense et de sécurité, des moyens techniques et financiers à la hauteur des défis et des enjeux sécuritaires», précise le premier vice-président national du SDF.

Il souhaite également qu’il soit créé «d’urgence une relation de confiance entre les populations, les élites, les autorités administratives et le commandement militaire pour déclencher la mobilisation générale des forces populaires et améliorer le renseignement sur le terrain».

Le SDF invite aussi le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, «à déclarer la guerre à ces groupes terroristes qui nous ont, de toute évidence, déclaré la guerre», car « la stabilité de notre territoire, patrimoine commun, en dépend».

Depuis le week-end, la secte islamiste Boko Haram distille des messages à tonalité de déclaration de guerre en direction du Cameroun.
 

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