Afrique du Sud Il n'y a aucun motif pour une démission du président Ramaphosa (ANC)
Il n'y a aucun motif pour une démission du président sud-africain Cyril Ramaphosa, malgré les conclusions de la commission indépendante sur d'éventuelles violations du serment par le président sud-africain.
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C’est ce qu’a annoncé vendredi peu avant l'ouverture à Johannesburg d'une réunion du Comité exécutif de l’ANC, le porte-parole du parti Gwede Mantashe.
"Je crois que le président ne devrait pas démissionner sans procédure régulière", a-t-il déclaré dans une interview à la télévision SABC. "Le chef de l'État devrait rester en fonction pendant l'enquête sur le vol d'importantes sommes d'argent", a poursuivi M. Mantashe, tout en soulignant que les résultats de la commission indépendante constituée par le parlement pour déterminer la participation du président Cyril Ramaphosa dans l’affaire du cambriolage de sa ferme ne sont pas convaincants. "Il y a beaucoup d'incohérences dans le rapport de la commission", a-t-il noté. "Les conclusions de la commission peuvent être contestées."
Lors de cette réunion du Comité exécutif national de l'ANC, la situation actuelle dans le pays après ce rapport de la commission indépendante sera discutée. Le président Ramaphosa, qui est aussi le chef de l'ANC, devrait faire une déclaration sur ses prochaines actions.
Pour rappel, le parlement sud-africain doit se prononcer le 6 décembre prochain sur les résultats de la commission indépendante constituée pour déterminer la participation du président Cyril Ramaphosa dans l’affaire du cambriolage dans sa ferme. Selon l’enquête, il est reproché au président sud-africain d'avoir caché à la police et au fisc un cambriolage dans une de ses fermes, au cours duquel une importante sommes d’argent en espèces avait été volée.
En effet, le 1er juin dernier, l’ancien chef du renseignement sud-africain Arthur Fraser a déposé une plainte contre Cyril Ramaphosa l’accusant de dissimuler les circonstances du vol de 4 millions de dollars en numéraire cachés dans une de ses propriétés. Arthur Fraser accuse également le président Ramaphosa d’avoir aussi organisé l'enlèvement des cambrioleurs, puis de les avoir soudoyés pour qu'ils gardent le silence.
TASS
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