Russie - Afrique Les investisseurs russes doivent être plus agressifs sur le marché financier africain
Pour promouvoir le potentiel d’exportations Russie-Afrique, les investisseurs russes doivent faire preuve de plus d’agressivité sur le marché financier africain.
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C’est ce qu’a affirmé George Elombi, le vice-président exécutif de la Banque africaine d’export et d’import (Afreximbank) lors de la session intitulée Le potentiel d’exportations Russie-Afrique face aux nouveaux enjeux, en marge du deuxième sommet Russie-Afrique.
"Il y a une crainte, des barrières linguistiques et des contraintes géopolitiques, mais les entreprises russes doivent être plus courageuses, faire preuve de plus d’agressivité en investissant sur le marché africain", a plaidé le vice-président de l’Afreximbank.
Selon M. Elombi, les Chinois et les Turcs, qui investissent en masse en Afrique, sont la preuve que ces défis sont surmontables. Malgré les défis concurrentiels auxquels elles font face, "les entreprises turques sont actuellement très présentes dans les domaines de la construction immobilières et du transport", a-t-il fait observer. Le véritable problème est "l’insuffisance d’informations", a pointé le banquier africain.
Parmi les secteur prometteur, M. Elombi a cité les projets d’industrialisation, dans le transport, l’énergie et la santé.
Il a, par ailleurs, souligné la détermination et le désir des autorités russes d’accompagner ce processus, car l’Afrique "est la plus jeune et qui offre le plus grand nombre d’opportunités aux entreprises russes". Le deuxième sommet Russie-Afrique se tient les 27 et 28 juillet à Saint-Pétersbourg, après la première édition qui s'était tenue du 22 au 24 octobre 2019 à Sotchi sous la devise "Pour la paix, la sécurité et le développement".
TASS
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