Niger Les rebelles nigériens menacent de tuer le président déchu en cas d'intervention militaire
Les rebelles du Niger ont averti la sous-secrétaire d'État américaine par intérim, Victoria Nuland, qu'ils étaient prêts à tuer le président déchu Mohamed Bazoum en cas d'intervention militaire des pays voisins pour le rétablir au pouvoir, fait savoir Associated Press.
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Selon des responsables occidentaux, les militaires qui ont pris le pouvoir ont exprimé leur menace lors de la visite de Victoria Nuland au Niger cette semaine. Une source au sein des responsables américains a confirmé cette information à l'agence.
Victoria Nuland a rencontré à Niamey des militaires nigériens qui ont écarté du pouvoir Mohamed Bazoum et a averti que le pays risquait de perdre des centaines de millions de dollars d'aide militaire et économique.
La Cédéao va lancer une opération militaire au Niger "dans les plus brefs délais"
Les chefs des États membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se sont mis d'accord pour lancer une opération militaire au Niger "dans les plus brefs délais". C'est ce qu'a déclaré le président ivoirien Alassane Ouattara à son retour d'Abuja, la capitale du Nigeria, où a eu lieu le sommet de la communauté.
"Les chefs d’état-major auront d’autres conférences pour finaliser les choses mais ils ont l’accord de la conférence des chefs d’État pour que l’opération démarre dans les plus brefs délais", a déclaré le président ivoirien cité par l'Agence France-Presse (AFP).
La Chine a suspendu la construction d'une centrale au Niger à cause des sanctions
La société chinoise Gezhouaba Group a suspendu la construction du barrage hydroélectrique de Kandadji au Niger en raison des sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l'Ouest (Cédéao). C'est ce qu'a rapporté l’agence Reuters en citant une notification envoyée par la société à l'inspection du travail.
La construction de l’installation a débuté en 2009 sur le fleuve Niger, à 180 kilomètres au nord-ouest de la capitale Niamey. La valeur de la centrale hydroélectrique de 130 MW est de 808 millions de dollars. La centrale permettra d'accroître la superficie des terres irriguées et de réduire la dépendance du pays des importations d'électricité en provenance du Nigeria voisin.
Auparavant, la société russe Zaroubejvodstroï était maître d’œuvre de la construction du barrage de la centrale hydroélectrique, mais le gouvernement du Niger a annulé le contrat en 2013.
La décision d'imposer des sanctions économiques et commerciales contre le Niger a été prise lors du sommet de la Cédéao qui s'est tenu le 30 juillet à Abuja, la capitale du Nigeria. Le Nigeria a arrêté des livraisons de l'électricité à la république.
La Cédéao ordonne la mise en alerte des forces de réserve
Le sommet de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a ordonné de mettre en alerte immédiate les forces de réserve des pays membres. C’est ce qu’a annoncé le porte-parole de la Commission de l’organisation, Omar Aliou Touray.
"Il a été ordonné aux chefs des états-majors des pays-membres de la Cédéao de mettre en alerte maximale leurs forces de réserve dans tous leurs aspects afin de rétablir l’ordre constitutionnel au Niger", a-t-il lu le document final.
Le communiqué pointe l'engagement de la Cédéao de parvenir à un règlement pacifique de la situation.
Dans le même temps, la Communauté envisage toutes les possibilités d’agir au Niger sans exclure le recours à la force en tant que mesure extrême, a fait savoir jeudi le président nigérian Bola Tinubu qui assure la présidence au sein de la Cédéao.
"Concernant le Niger nous envisageons toutes les possibilités, et notamment le recours à la force en tant que mesure extrême", a-t-il déclaré au sommet de la Cédéao relayé par Al Jazeera.
Le sommet extraordinaire s’est tenu dans la capitale nigériane Abuja et a été consacrée à l'examen de nouvelles mesures contre les rebelles qui ont pris le pouvoir au Niger.
Niger: la Cédéao imposera des sanctions contre ceux qui empêchent le règlement de la crise
La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) introduira des sanctions contre les personnes qui empêchent le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger. Cela ressort de la déclaration diffusée à l’issue d'une réunion de la Cédéao.
D’éventuelles mesures restrictives comprendront la fermeture des frontières et le gel des avoirs, est-il indiqué dans le document cité par la chaîne Al Jazeera. Pour rappel, les rebelles nigériens ont annoncé le 26 juillet au soir la destitution du président Mohamed Bazoum, la fermeture des frontières, l’introduction d’un couvre-feu, la suspension de la Constitution et l’interdiction de tous les partis politiques. Deux jours plus tard, ils ont proclamé chef d’État le général Abdourahamane Tchiani qui a dirigé la garde présidentielle dont les unités détiennent toujours Mohamed Bazoum.
Le 30 juillet, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Umeoa) ont imposé des sanctions contre le Niger, gelant, en particulier, tous ses comptes publics et ses avoirs dans les banques des pays d'Afrique de l'Ouest. Par conséquent, ce mardi, Niamey n'a pas pu payer 3,76 millions de dollars de la dette principale de ses obligations d'État arrivant à échéance le 31 juillet.
Niger: la Cédéao n’exclut pas le recours à la force
La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) envisage toutes les possibilités d’agir au Niger sans exclure le recours à la force en tant que mesure extrême. C’est ce qu’a fait savoir jeudi le président nigérian Bola Tinubu qui assure la présidence au sein de la Cédéao.
"Concernant le Niger nous envisageons toutes les possibilités, et notamment le recours à la force en tant que mesure extrême", a-t-il déclaré au sommet de la Cédéao relayé par Al Jazeera.
L'ONU estime qu’il manque à l'opération humanitaire au Niger 370 millions de dollars
Les Nations unies et leurs partenaires continuent l'opération humanitaire au Niger, mais celle-ci a besoin de soutien international, puisque seulement 37% des 584 millions de dollars demandés à ces fins ont été reçus, a fait savoir à TASS le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (BCAH).
"L'opération humanitaire au Niger se poursuit", a déclaré le porte-parole du Bureau, Jens Laerke. Il a souligné que "4,3 millions de personnes au Niger avaient besoin d'aide humanitaire". "3,3 millions de personnes, soit plus de 10% de la population, sont confrontées à un manque de vivres" et "la grande majorité des nécessiteux sont des femmes et des enfants".
"Les Nations unies et nos partenaires humanitaires continuent de fournir leur aide dans toutes les régions du pays. Cependant, un soutien international permanent est nécessaire. À ce jour, l'appel humanitaire de 584 millions de dollars n'est financé qu'à 37%", a-t-il poursuivi. Selon lui, "le manque persistant de carburant, d’articles de première nécessité et de liquidités dans les banques pourrait sérieusement affecter la situation humanitaire et sécuritaire", surtout si le pays se retrouve confronté aux pillages.
Jens Laerke a noté que le BCAH "suivait de près les éventuelles retombées des troubles politiques, de potentielles sanctions et de la fermeture des frontières" sur la situation humanitaire au Niger.
La Cédéao exprime sa solidarité avec le président nigérien déchu Bazoum
La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) continue de soutenir et d'exprimer sa solidarité avec le président nigérien Mohamed Bazoum, qui a été renversé par les militaires lors d’un putsch. C'est ce qu'a déclaré le président nigérian Bola Tinubu, à l'issue d'un sommet extraordinaire du bloc ouest-africain.
"Nous condamnons la prise de pouvoir au Niger. Nous réaffirmons notre solidarité avec le président internationalement reconnu du Niger, Mohamed Bazoum", a souligné le président Tinubu, qui s'exprimait lors d’un sommet extraordinaire de la Cédéao à Abuja consacré à la situation politique au Niger.
Il a noté que "la Cédéao réitère son ferme engagement en faveur de la restauration de la démocratie au Niger". "Nous identifierons un mécanisme durable pour restaurer la stabilité au Niger et nous ferons tout notre possible pour rétablir au plus vite l'ordre constitutionnel dans le pays", a ajouté le président nigérian.
Il a par ailleurs souligné "l'importance d'un règlement politique au Niger pour parvenir à la stabilité dans toute la région". "Nous nous efforcerons de trouver une solution à la crise au Niger afin de garantir la sécurité de tout le continent", a conclu M. Tinubu.
Le bloc ouest-africain tient un sommet extraordinaire ce jeudi 10 août à Abuja sur la situation au Niger, où des militaires ont chassé du pouvoir le président Mohamed Bazoum. Ce sommet est sensé déboucher sur des décisions concernant les prochaines mesures à prendre par la Communauté sous-régionale à l'égard des putschistes.
Le président nigérian est pour le dialogue pour rétablir l'ordre constitutionnel au Niger
Le président nigérian Bola Tinubu, qui préside actuellement le Conseil des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l'Ouest (Cédéao), s’est prononcé jeudi pour une attention prioritaire au recours aux pourparlers diplomatiques et au dialogue pour rétablir l'ordre constitutionnel au Niger, où les militaires ont organisé la mutinerie à la fin du mois de juillet et ont destitué le président Mohamed Bazoum du pouvoir.
M. Tinubu, cité par la chaîne de télévision Al Jazeera, a déclaré qu’il fallait accorder une attention prioritaire aux pourparlers diplomatiques et au dialogue afin de rétablir l'ordre constitutionnel au Niger.
Le président nigérian s’est exprimé lors d'un sommet extraordinaire de la Cédéao à Abuja. Les dirigeants y discutent de la situation au Niger et ses prochaines étapes.
Le président nigérian se dit prêt à négocier avec les rebelles au Niger
Le président nigérian Bola Tinubu, qui préside la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), a déclaré être prêt à entrer en contact avec les rebelles qui ont pris le pouvoir au Niger voisin.
"Nous continuerons à contacter les parties prenantes, y compris les putschistes, pour assurer un retour à la démocratie dès que possible", a souligné le président à l'issue du deuxième sommet de la Cédéao consacré à la situation au Niger.
Auparavant, M. Tinubu avait appelé à donner "la priorité à la diplomatie et au dialogue pour le retour à l'ordre constitutionnel au Niger".
Le président nigérian a reconnu que l'ultimatum du 30 juillet lancé par la Cédéao aux rebelles nigériens pour un retour à la démocratie le 7 août "n'a pas donné le résultat escompté". "Nous avons imposé des sanctions aux militaires nigériens dans l'espoir de rétablir l'ordre constitutionnel, mais en vain", a-t-il déclaré.
L'opposition au Nigeria a mis en garde le président contre une intervention au Niger
L'opposition nigériane a mis en garde le président Bola Tinubu contre une intervention militaire au Niger voisin au sein de la coalition de la Communauté économique des États de l’Afrique de l'Ouest (Cédéao). C'est ce que rapporte le journal Financial Times.
Le sénateur de l'État nord de Kano, Suleiman Kawu, a déclaré qu’ils étaient opposés à l'utilisation de la force militaire tant que les autres options ne sont pas épuisées. Selon lui, une telle évolution entraînerait des pertes civiles imminentes des deux parties.
Un haut responsable du parti au pouvoir, Congrès de tous les progressistes, a comparé la situation à l'invasion américaine à l'Irak et à l'Afghanistan qui a sapé la crédibilité de George W. Bush. Selon lui, l'invasion au Niger aurait pu coûter le poste du président à M. Tinubu.
En outre, l'intervention militaire au Niger risque d’exacerber l'instabilité dans le nord du Nigeria, où agissent des groupes terroristes, note l’édition.
La Cédéao tient un sommet extraordinaire sur la situation en République du Niger à Abuja, la capitale de Nigeria, le jeudi 10 août.
Le 30 juillet, les dirigeants des pays de la Cédéao ont exigé que les rebelles libèrent immédiatement le président légitime destitué M. Bazoum, rétablissent ses pouvoirs présidentiels et restaurent l'ordre constitutionnel dans le pays. Le 4 août, les armées des États membres de la Cédéao ont déclaré avoir élaboré un plan en cas d’une intervention au Niger lors de leur réunion d'urgence. L'ultimatum de la Communauté a expiré le 7 août.
Certains putschistes nigériens ont suivi une formation aux États-Unis
Certains putschistes nigériens ont suivi dans le passé une formation militaire aux États-Unis, a confirmé le porte-parole du Pentagone Patrick Ryder lors d’un point de presse ce jeudi.
Or, il insiste sur l’absence de corrélation entre leur formation et leurs activités d’aujourd’hui.
La formation procurée par les États-Unis ne va jamais à l’encontre des principes civiques et démocratiques, a souligné le porte-parole.
Pretoria et Téhéran exigent le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger
L’Afrique du Sud et l’Iran condamnent le coup d’État au Niger et insistent sur le retour du pays à l’ordre constitutionnel. C’est ce qu’a déclaré la ministre sud-africaine des Affaires étrangères et de la Coopération, Naledi Pandor, à l’issue du travail de la commission bilatérale sur la coopération au niveau des chefs de la diplomatie.
"Nous avons discuté avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, de la situation au Niger et nous sommes convenus que nous ne soutiendrions pas un changement anticonstitutionnel de gouvernement", a-t-elle noté. "Les militaires nigériens devraient retourner dans leurs casernes, et le président Mohamed Bazoum devrait être rétabli dans ses fonctions et continuer de diriger le pays comme il a été élu par le peuple."
Selon la ministre sud-africaine, Pretoria espère que les actions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et de l’Union africaine contribueront à sortir le Niger de la crise actuelle.
Bazoum sera représenté au sommet de la Cédéao par son ministre des Affaires étrangères
Le président du Niger Mohamed Bazoum, détenu à Niamey par les rebelles, sera représenté par le ministre des Affaires étrangères Hassoumi Massaoudou au sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l'Ouest (Cédéao) au Nigeria. C'est ce qu’a rapporté la station radio française RFI.
La Cédéao tient un sommet extraordinaire sur la situation en République du Niger à Abuja, la capitale de Nigeria, le jeudi 10 août.
Les résultats du sommet de la Cédéao détermineront l'action future de l'UE au Niger
L'Union européenne attend les décisions du sommet de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) sur le Niger, celles-ci détermineront les actions à venir de l'Union européenne à l'égard de Niamey, y compris d'éventuelles sanctions. C'est ce qu'a indiqué jeudi le porte-parole du Service européen pour l'action extérieure, Peter Stano.
"Le sommet extraordinaire de la Cédéao s'est ouvert au Nigeria il y a quelque temps. Nous attendons les décisions de ce sommet. Nous avons dit depuis le début que nous soutenions fermement les décisions et les actions de la Cédéao. Les résultats de cette réunion montreront d'une certaine manière à l'UE la direction à suivre", a-t-il souligné.
Il a noté que l'UE n'excluait pas non plus l'imposition de sanctions contre le Niger en collaboration avec la Cédéao, tout en refusant de commenter d'éventuelles sanctions à ce stade.
Les événements au Niger n’affectent pas la situation au Burkina Faso et en Côte d'Ivoire
La situation au Burkina Faso et en Côte d'Ivoire reste calme, aucun changement n'est observé dans la foulée du putsch survenu au Niger. C'est ce qu'a indiqué à TASS l'ambassade russe à Abidjan.
"Tout est calme, le pays [Côte d'Ivoire] continue de vivre à son rythme, nous ne notons aucun changement", note la mission diplomatique russe, qui ajoute: "il n'y a pas eu de sollicitations de Russes vivant ici [envers l’ambassade]."
La situation reste stable au Burkina Faso, pays frontalier du Niger. "Aucun citoyen russe n'a demandé l'aide de l'ambassade", a confirmé la mission diplomatique russe à Abuja, qui supervise les activités diplomatiques au Burkina voisin.
Un chef religieux du Nigeria a appelé Biden à laisser le Niger en paix
L'un des chefs religieux du Nigeria, Elijah Ayodele, chef de l'Église évangélique, a appelé le président américain Joe Biden à laisser le Niger déterminer son propre avenir sous peine d'être puni par Dieu.
"Si les États-Unis attaquent la République du Niger, il s'agira d'un acte satanique et terroriste", a déclaré M. Ayodele, cité par le journal Daily Post Nigeria. "Cela signifiera que Joe Biden veut s'attirer la colère de Dieu. Laissez le Niger déterminer son propre avenir, tel est le message du Seigneur aux États-Unis. […] Les États-Unis paieront cher en cas d'invasion."
De nombreux chefs religieux et hommes politiques nigérians sont convaincus que l'Occident, dirigé par la France et les États-Unis, tente de mener une guerre totale en Afrique de l'Ouest en poussant à l'invasion militaire du Niger par ses voisins. Adamu Garba, l'un des dirigeants du Congrès des progressistes du Nigeria, le parti au pouvoir au Nigeria, a notamment déclaré: "L'Occident, sous la houlette de la France et des États-Unis, tente d'engager la Cédéao dans une guerre totale dans la région. Toute invasion militaire du Niger pourrait conduire à cela."
La sous-secrétaire d'État pour les affaires politiques, Victoria Nuland, a récemment rencontré à Niamey les militaires qui ont déchu le président Mohamed Bazoum, et a averti que le pays risquait de perdre des centaines de millions de dollars d'aide militaire et économique.
Selon une évaluation de la Radio France Internationale (RFI), la visite de Mme Nuland n'a pas été concluante et n'a pas contribué à résoudre la crise. Selon elle, Mme Nuland n'a rencontré ni le président déchu du pays, Mohamed Bazoum, ni le chef des rebelles, Abdourahmane Tchiani.
Le Programme alimentaire mondial poursuit ses activités au Niger
Le Programme alimentaire mondial (PAM) poursuit ses activités au Niger.
"Le PAM continue de faire son travail en s'adaptant aux difficultés pour apporter une aide salvatrice", est-il indiqué dans un communiqué de l'organisation publié sur le réseau social X (ex-Twitter).
Selon le PAM, au moins 1,5 million de personnes souffrent de pénuries alimentaires chroniques au Niger.
Le président nigérien vit sans eau courante ni électricité
Mohamed Bazoum, président nigérien destitué par un groupe de militaires, se trouve en résidence où il n’y a pas d’électricité ni d’eau courante depuis déjà sept jours, a fait savoir Bloomberg se référant à ses sources.
Selon ses informations, les rebelles "privent M. Bazoum de nourriture, d’eau et d’électricité". Selon Bloomberg, l’eau courante et l’électricité ont été coupées la semaine dernière. Les livraisons de produits frais se sont arrêtées une semaine après son arrestation.
Selon CNN, Mohamed Bazoum affirme qu’il est détenu dans de mauvaises conditions et qu’il est "privé de tout contact humain". Depuis le 4 août, il est en isolation et n’a pas de visiteurs. Le président dit qu’il se nourrit de riz et de pâtes.
Les rebelles affirment que M. Bazoum est en "bonne santé", il parle au téléphone avec les représentants des gouvernements d’autres pays mais il n’a pas le droit de quitter sa résidence.
Un groupe de militaires de la garde présidentielle nigérienne a annoncé fin juillet la destitution du président Mohamed Bazoum. Pour diriger le pays, ils ont formé le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) avec, à sa tête, le général Abdourahamane Tchiani.
Le chef des rebelles du Niger a rencontré le nouveau premier ministre du pays
Le chef des rebelles du Niger, le général Abdourahamane Tchiani, a rencontré mercredi le nouveau premier ministre du pays, Ali Lamine Zeine, nommé par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).
La rencontre a eu lieu au palais présidentiel à Niamey, selon la télévision nationale du pays.
"J'ai été très heureux de rencontrer aujourd'hui le général Tchiani, chef du conseil de transition du Niger, après mon arrivée à Niamey. Je lui ai exprimé ma gratitude pour le rôle qu'il m'a confié en tant que premier ministre de notre pays", a-t-il écrit sur le réseau social X (ex-Twitter).
Niger: l’émir de l’État nigérian de Kano s’est prononcé pour la diplomatie populaire
L’émir de l’État nigérian de Kano, Mohammed Sanoussi, chef de la confrérie musulmane de la Tijaniyya populaire au Niger, s’est prononcé pour la diplomatie populaire pour résoudre le conflit dans ce pays. M. Sanoussi avait mené des pourparlers avec le chef des militaires nigériens Abdourahamane Tchiani selon le quotidien Daily Trust.
"L’heure est venue d’avoir recours à la diplomatie publique", a-t-il déclaré. Selon lui, le règlement du conflit au Niger ne doit pas être laissé à l’arbitraire des gouvernements. "Tous les Nigérians et tous les Nigériens doivent participer à la quête de la solution convenable pour le Niger et le Nigeria aussi bien que pour l’Afrique et toute l’humanité", a-t-il souligné.
Selon le Daily Trust, M. Sanoussi s’était rendu au Niger à sa propre initiative et, par la suite, avait révélé les détails de ses pourparlers au président nigérian Bola Tinubu. Le sultan de Damagaram, la troisième ville la plus importante du Niger, assistait également à la rencontre.
Le 26 juillet, un groupe rebelle de militaires nigériens a annoncé à la télévision la destitution du président Bazoum, la fermeture des frontières du pays, l’instauration d’un couvre-feu, la suspension de la Constitution et l’interdiction des activités politiques des partis. Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a été créé pour gérer le pays et le général Abdourahamane Tchiani a pris la tête de ce nouvel organe. Entre-temps, M. Bazoum, selon les déclarations de politiciens nigériens, est en "bonne santé" et a été en contact téléphonique avec des dirigeants et des membres de gouvernements d’autres pays, mais il lui est interdit de quitter sa résidence.
Lors d’un sommet extraordinaire tenu le 30 juillet à Abuja, la capitale du Nigeria, les dirigeants de la Cédéao ont exigé que les rebelles au pouvoir au Niger libèrent le président Bazoum, lui rendent son poste et rétablissent l’ordre constitutionnel - ceci sur une période d’une semaine. La Cédéao a menacé de prendre "toutes les mesures nécessaires pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger" et n’a pas exclu "l’usage de la force". Le 4 août, les militaires des pays membres de la Cédéao ont indiqué avoir élaboré un plan en cas d’intervention au Niger. L’ultimatum de la Cédéao a expiré le 7 août.
TASS
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- cameroun24.net
- Jeudi le 10 Aout 2023 20:42:41
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