Niger La durée de séjour des forces françaises au Niger a expiré
Les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger ont rappelé à la France que la durée de séjour de son contingent militaire dans le pays avait expiré.
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C’est ce qu’a annoncé le colonel Amadou Abdramane, porte-parole du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), organe dirigeant créé par les rebelles. Il a tenu à rappeler que le 3 août, le Conseil a dénoncé les accords bilatéraux en matière de défense.
"Des avions de l'armée de l'air française ont pénétré dans l'espace aérien du Niger de manière illégale, suspecte et dangereuse, y compris il y a eu un cas de perturbation des communications" le 9 août, a-t-il fustigé, cité par le site ActuNiger. Ainsi, le gouvernement de transition est "déterminé à endiguer toute tentative de déstabilisation".
Le 11 août, le journal français l'Opinion a rapporté que la France pourrait retirer une petite unité de ses troupes du Niger vers le Tchad.
Ce samedi, les participants à une manifestation à Niamey ont exigé le retrait des militaires français du pays, a rapporté la chaîne de télévision Al Arabiya.
La réunion des chefs d'état-major de la Cédéao sur le Niger aura lieu le 14 août
La réunion des chefs d'état-major de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui devait se tenir samedi au Ghana, aura lieu le 14 août, a rapporté la chaîne de télévision Al Jazeera.
Les chefs des États membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se sont mis d'accord pour lancer une opération militaire au Niger "dans les plus brefs délais". C'est ce qu'a déclaré le président ivoirien Alassane Ouattara à son retour d'Abuja, la capitale du Nigeria, où a eu lieu le sommet de la communauté.
"Les chefs d’état-major auront d’autres conférences pour finaliser les choses mais ils ont l’accord de la conférence des chefs d’État pour que l’opération démarre dans les plus brefs délais", a déclaré le président ivoirien cité par l'Agence France-Presse (AFP).
Alassane Ouattara a également souligné que son pays fournirait un bataillon de 850 à 1.100 hommes pour l'opération, et que le Nigeria ou encore le Bénin participeraient à l'opération, a rapporté l'AFP. "Les putschistes peuvent décider de partir dès demain matin et il n’y aura pas d’intervention militaire, tout dépend d’eux. Nous sommes déterminés à réinstaller le président Bazoum dans ses fonctions", a ajouté M. Ouattara.
Niger: des manifestants réclament le retrait des troupes françaises du pays
Les participants à une manifestation à Niamey ont exigé le retrait des militaires français du pays, a rapporté la chaîne de télévision Al Arabiya.
Des milliers de partisans du régime militaire issu d'un coup d'État au Niger se sont rassemblés vendredi près de la base militaire française à Niamey, a annoncé l’AFP.
Selon ses informations, les manifestants scandaient des slogans hostiles à la France et à la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao)
Les chefs des États membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se sont mis d'accord pour lancer une opération militaire au Niger "dans les plus brefs délais". C'est ce qu'a déclaré le président ivoirien Alassane Ouattara à son retour d'Abuja, la capitale du Nigeria, où a eu lieu le sommet de la communauté.
"Les chefs d’état-major auront d’autres conférences pour finaliser les choses mais ils ont l’accord de la conférence des chefs d’État pour que l’opération démarre dans les plus brefs délais", a déclaré le président ivoirien cité par l'Agence France-Presse (AFP).
Londres soutient la Cédéao dans sa volonté de résoudre la crise au Niger
Le Royaume-Uni a exprimé son soutien de la position de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) qui avait fait part de son intention d’effectuer une intervention militaire au Niger afin de rendre le pouvoir au président destitué Mohamed Bazoum.
"Le Royaume-Uni soutient l’appel de la Cédéao de rétablir l’ordre constitutionnel et la démocratie au Niger. Nous saluons la décision de la Cédéao d’utiliser tous les moyens possibles pour parvenir au règlement pacifique. Nous soutenons la démocratie au Niger", indique le ministère britannique des Affaires étrangères dans son communiqué.
"Nous soutenons la Cédéao dans sa condamnation de l’interpellation illégitime du président Mohamed Bazoum, de sa famille et des membres de son gouvernement. Les conditions de sa détention sont inadmissibles et nous appelons à sa libération immédiate", a-t-il ajouté.
Rome prône la diplomatie et le dialogue pour résoudre la crise au Niger
Le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani s’est dit préoccupé par la situation au Niger.
"Je pense que la stabilité est un bon instrument pour lutter contre le terrorisme, la pauvreté, les maladies et le changement climatique. Ce n’est pas la guerre mais la diplomatie et le dialogue qui doivent jouer un rôle dominant. Nous ne devons plus produire l’impression de colonisateurs. L’Europe ne doit plus se tromper", a-t-il déclaré relayé par l’agence ANSA.
La Cédéao ne croit pas à l’implication du groupe Wagner dans le coup d’État au Niger
La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ne considère pas que la compagnie militaire privée Wagner soit impliquée dans le coup d’État perpétré au Niger, a déclaré le commissaire de la Cédéao chargé des affaires politiques, de la sécurité et de la paix, Abdel-Fatau Musah sur Al Jazeera.
Selon lui le groupe Wagner n’est pas impliqué dans le coup d’État au Niger, cependant il peut "tirer profit de la situation existante". Le commissaire a souligné que la Cédéao ne permettrait pas de transformer de nouveau l’Afrique occidentale en scène de guerres par procuration.
Niger: le Cap-Vert, membre de la Cédéao, opposé à une intervention militaire
Le Cap-Vert, membre de la Communauté des Etats ouest-africains (Cedeao), est opposé à une intervention militaire de l'organisation au Niger pour faire partir les militaires qui ont pris le pouvoir par la force, a affirmé le président vendredi. Ses propos sont relayés par l’AFP.
"Nous devons tous oeuvrer pour le rétablissement de l'ordre constitutionnel au Niger, mais en aucun cas par une intervention militaire ou un conflit armé en ce moment", estime le dirigeant cap-verdien.
"Nous devons mener des négociations intenses et, par la voie diplomatique, résoudre ces problèmes car toute intervention par des moyens militaires en ce moment aggraverait la situation et transformerait la région en un espace explosif", a-t-il souligné.
José Maria Neves a dit peu probable que son pays prenne part à une intervention militaire si la Cedeao décidait de passer aux actes.
Alassane Ouattara a également souligné que son pays fournirait un bataillon de 850 à 1.100 hommes pour l'opération, et que le Nigeria ou encore le Bénin participeraient à l'opération, a rapporté l'AFP. "Les putschistes peuvent décider de partir dès demain matin et il n’y aura pas d’intervention militaire, tout dépend d’eux. Nous sommes déterminés à réinstaller le président Bazoum dans ses fonctions", a ajouté M. Ouattara.
Les dirigeants de la Cédéao, dont fait partie le Niger, ont exigé que les rebelles libèrent le président Mohamed Bazoum avant le 7 août, notamment en menaçant de recourir à la force. Mais les pays voisins, le Mali et le Burkina Faso, ont déclaré qu'ils considéreraient une telle action comme une attaque contre eux-mêmes. L'ultimatum de la Cédéao n'ayant pas été respecté, les dirigeants de la communauté se sont à nouveau réunis à Abuja, la capitale nigériane, le 10 août. La communauté a déclaré son "engagement continu" en faveur du rétablissement de l'ordre constitutionnel au Niger. Dans le même temps, le président en exercice de la Cédéao, le président nigérian Bola Tinubu, a reconnu que l'ultimatum lancé aux rebelles nigériens pour exiger le rétablissement de la démocratie, ainsi que les sanctions imposées, n'avaient pas donné les résultats escomptés. Il a appelé au dialogue, y compris avec les rebelles qui ont pris le pouvoir.
Le 26 juillet, un groupe rebelle de militaires nigériens a annoncé à la télévision la destitution du président Bazoum, la fermeture des frontières du pays, l’instauration d’un couvre-feu, la suspension de la Constitution et l’interdiction des activités politiques des partis. Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a été créé pour gérer le pays et le général Abdourahamane Tchiani a pris la tête de ce nouvel organe. Entre-temps, M. Bazoum, selon les déclarations de politiciens nigériens, est en "bonne santé" et a été en contact téléphonique avec des dirigeants et des membres de gouvernements d’autres pays, mais il lui est interdit de quitter sa résidence.
TASS
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