Niger La France a entamé des discussions sur le retrait d’une partie de ses militaires du Niger
La France a commencé des pourparlers sur la possibilité de retirer une partie de ses troupes déployées au Niger, a indiqué Le Monde se référant à des sources proches du dossier.
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Selon ses informations, "des discussions sur le retrait de certains éléments militaires ont commencé".
"Il est normal d’en discuter dans la mesure où la coopération antiterroriste est interrompue" après le putsch, a constaté une source.
En cela, ni le nombre de personnel concerné ni les délais ne sont précisés. Le Monde explique que "certaines unités pourraient être redéployées dans la région, notamment au Tchad voisin, ou être directement rapatriées à Paris". Aujourd’hui, environ 1.500 militaires français restent au Niger.
Précédemment, la chef de la diplomatie française Catherine Colonna a indiqué dans une interview au Monde que les troupes françaises déployées au Niger ne pouvaient pas continuer à remplir leurs fonctions en matière de lutte antiterroriste et de formation des militaires locaux.
Le gouvernement nigérien espère conclure un accord avec la Cédéao prochainement
Les autorités du Niger et les dirigeants des Etats membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) sont en mesure de parvenir à un accord dans un avenir proche. C'est ce qu'a déclaré le chef du gouvernement de transition du Niger, Ali Lamine Zein, lors d'une conférence de presse tenue dans la capitale Niamey.
"Le Niger nourrit de sérieux espoirs de parvenir à un accord avec la Cédéao dans les prochains jours", a déclaré M. Zein, cité par l'Agence France Presse (AFP) "Nous ne cessons d'échanger avec la Cédéao".
De son côté, la chaîne de télévision Al Arabiya rapporte qu'Ali Lamine Zein a déclaré que le Niger ne reconnaissait pas les accords précédents avec la France. Il a ajouté que l'ambassadeur français dépouillé "n'avait pas sa place au Niger".
Le 26 juillet, un groupe d'officiers militaires de la garde présidentielle du Niger s'est mutiné et a annoncé la destitution du président Mohamed Bazoum. Le Conseil national pour le salut de la patrie, dirigé par le général Abdourahamane Tchiani, a été formé pour gouverner le pays. Les dirigeants des États de la Cédéao ont exigé la libération immédiate de Bazoum et le rétablissement de l'ordre constitutionnel au Niger. Ils ont simultanément imposé des sanctions sévères contre le Niger et menacé de recourir à la force militaire.
TASS
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