Environnement L'Afrique appelle à introduire un impôt climatique global pour protéger les pays pauvres
Les pays africains ont réclamé une taxe mondiale pour financer des programmes qui aideront les pays les plus pauvres, y compris ceux d'Afrique, à faire face aux effets du changement climatique.
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C’est ce qui est indiqué dans la déclaration de Nairobi, adoptée par le Sommet africain sur le climat, qui s'est terminé dans la capitale du Kenya.
"La déclaration de Nairobi pose les bases d'une nouvelle phase d'action mondiale pour lutter contre le changement climatique", a déclaré le président du Kenya William Ruto à la clôture du sommet. Il a souligné que lors du sommet, les pays africains avaient montré leur capacité à agir collectivement et n'ont laissé aucun doute sur le fait que "l'avenir de l'humanité est en Afrique".
La déclaration finale propose une taxe mondiale pour financer des programmes visant à protéger le climat de la planète. Le texte contient également un appel à la réforme du système financier international en y impliquant les pays en développement. Il est proposé d'introduire des prêts concessionnels pour les pays africains, notamment par l'intermédiaire du Fonds monétaire international, ainsi que de résoudre le problème de la dette publique d'un certain nombre de pays du continent.
Les pays africains entendent soumettre la déclaration de Nairobi à la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP28), qui s'ouvrira en novembre aux Émirats arabes unis.
Le Sommet sur le climat, qui s'est ouvert à Nairobi, a lieu pour la première fois en Afrique. Son thème principal est "Stimuler la croissance verte et les décisions sur le financement du climat pour l'Afrique et le monde". Un certain nombre de chefs d'État et de gouvernement africains, de scientifiques, d'investisseurs importants et de spécialistes dans le domaine des hautes technologies se sont rendus à Nairobi pour participer à la réunion. Le sommet a été organisé sous l'égide du Kenya et de l'Union africaine.
TASS
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