Cameroun - Musique Douala: le Makossa fait son festival
Le public et les autorités locales ont passé un moment inoubliable en compagnie des artistes comme Nkotti François et Toto Guillaume samedi dernier.
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Le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, et sa suite ont certainement passé une belle soirée samedi 5 novembre 2016, jour de clôture du Festmak (festival du Makossa), qui se tenait depuis mercredi au stade Mbappè Léppé de Douala. Sur une même scène, de grosses pointures du Makossa : Nkotti François, Misse Ngoh, Manuel Guysso, Isidore Tamwo, Ben Decca, Grace Decca, le célèbre guitariste et maestro Toto Guillaume.
Pendant plusieurs heures, ces icônes de la musique camerounaise ont parcouru leur riche répertoire, au grand bonheur des autorités et du public venu nombreux pour ce clap de fin de la première édition du Festmak. Le patron de la région du Littoral n’a pas hésité à monter plus d’une fois sur scène pour esquisser des pas de danse et encourager les artistes. François Misse Ngoh, l’éternel amoureux, est le premier à faire le show. Ses pas de danse particuliers n’ont pas laissé le public indifférent. D’ailleurs, ce dernier reprenait en chœur toutes ses chansons, « Olé Olé », « L’alpha et l’oméga »…
Lorsque Nkotti François « Destopellaire » monte sur scène, c’est l’extase. Il va rappeler la belle épopée des Black Styl dans les années 70 au bon souvenir des spectateurs qui vont devenir presque fous dès la première mesure du batteur. Cet infatigable chanteur a fait bouger le stade Mbappè Lépé avec ses danseurs. Il n’a pas hésité une seule seconde à esquisser les mêmes pas de danse devant un public qui en redemandait encore et encore. Puis est venue l’heure pour son compère des Black Styl, Toto Guillaume, « Nguila Nyama », l’un des fondateurs de l’inoubliable équipe nationale du makossa, de recevoir un trophée spécial pour la qualité de son travail et l’ensemble de son œuvre, lui à qui le gouverneur a assuré qu’il demeurait « le Lion indomptable du makossa ». Un Award avant la cérémonie des récompenses le lendemain à la vallée de la Bessèkè.
« Toguy » remontera sur le podium plus tard dans la soirée devant une foule hystérique, qu’on pourrait croire venue juste pour lui. Il leur donnera ce qu’ils ont voulu : entre « Dibena », « Françoise », « Elimbi na ngomo », etc. le Maitre n’a rien perdu de son inimitable doigté.
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