Intégrer la troupe de danseuses de Koffi Olomidé a longtemps fait rêver les jeunes filles des quartiers populaires de Kinshasa. Et cela relevait du privilège que d’être choisie par le «patron». Qu’importe si une taquinerie en vogue dans cette mégapole de plus de dix millions d’habitants voulait qu’une dame vêtue de façon sexy soit «habillée comme une danseuse de Koffi». Car le roi de la rumba congolaise fait partie de ces légendes contemporaines africaines qui a vendu des millions d’albums, adulé par son public et courtisé par des chefs d’Etat de la région. Son visage rond et rieur, ses costumes élégants ou extravagants, ses chansons romantiques ou vulgaires et ses pas de danse ont fait de lui une icône du continent.