Cameroun - Sud. Ebolowa : Les agents de la société HYSACAM en grève
cameroun24.net - Après la fête internationale de travail célébrée le 1er mai dernier, les travailleurs de la société d’hygiène et salubrité d’Ebolowa n’ont plus accepté la diversion de leurs responsables.
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Des tractations, des médiations et autres n’ont pas réussies à persuader ces agents pour se taire. Totalement en furie, ils ont assiégé la base de leur société très tôt ce jour, refusant de rejoindre leurs différents postes car disent ils, le vendre affamé n’à point d’oreille, ils veulent leurs salaires. Selon un agent qui a sollicité l’anonymat, les agents d’Hysacam d’Ebolowa revendiquent 02 mois de salaires et 09 mois de prime de savon pour chacun. Aux dires des uns et des autres chaque agent a droit à 5 morceaux de savon de 250 grammes pour leur propreté corporelle mensuellement, étant entendu qu’ils sont en contact avec les déchets de tout genre. La situation de la prime de savon perdurant, et la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est cet ajout de 02 mois de manque de leurs salaires.
Le salaire étant la contre partie d’un travail fait, la présence de cette société sur les rues d’Ebolowa témoigne à suffisance l’efficacité de l’action de ces agents. Car ils doivent se lever très tôt pour aller faire leur job. Situation que les responsables ne nient pas puisque le fait est là, mais ceux-ci refusent d’apporter toute clarification à cet état de chose. Pour le responsable régional OWONA ESSOMBA l’époux d’une consœur, d’un air très serein qui pourrait s’interpréter que tout va bien.
Son véhicule Vx de service n’étant pas immobilisé pour faut de carburant, et aussi qu’il peut s’offrir un loisir de son choix, tout va bien. Pour ces pères de familles qui ne peuvent même plus avoir autorité sur leurs propres enfants, parce qu’incapables de donner l’argent de ration pour leur progéniture. En revisitant le thème de la 127ème fête internationale du travail qui portait sur : Le travail décent et la lutte contre la corruption, on est tenté de dire de qui se moque t’on ? Mais au moment ou nous mettons sous presse cet article, les grévistes restent cramponnés sur leurs positions : pas de salaire, pas de travail.
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