International. Arrêter Poutine sur mandat de la CPI reviendrait à déclarer la guerre à Moscou

cameroun24.net Mercredi le 19 Juillet 2023 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Une éventuelle arrestation du président russe Vladimir Poutine en Afrique du Sud sur mandat de la Cour pénale internationale (CPI) équivaudrait à une déclaration de guerre à la Russie, a affirmé le président sud-africain Cyril Ramaphosa dans des documents soumis à la Haute Cour de la province de Gauteng.

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"Il serait déraisonnable, anticonstitutionnel et illégitime pour le gouvernement d’exercer les pouvoirs conférés et de déclarer la guerre à la Russie en arrêtant le président Poutine", indique ce mardi le média local News 24, citant Cyril Ramaphosa qui a déposé des témoignages écrits dans le cadre d'un procès intenté par le parti d'opposition Alliance démocratique (DA). "Il serait contraire à notre Constitution de risquer de s’engager dans une guerre avec la Russie. J'ai des obligations constitutionnelles de protéger la souveraineté nationale, la paix et la sécurité de la république ainsi que de respecter, protéger, promouvoir et exercer les droits du peuple de la république à la vie, à la sûreté et à la sécurité." Dans ce contexte, il a insisté pour que sa position soit gardée secrète par la Cour afin de "garder confidentielles les interactions avec la CPI sur le mandat d'arrêt contre le président Poutine".

Cependant, le tribunal a décidé mardi que la déclaration du président devait être rendue publique. Suite à cette décision, la présidence a déclaré que Cyril Ramaphosa "ne s'était jamais opposé à la publication des témoignages".

La CPI a délivré le 17 mars un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova, déléguée aux droits de l'enfant auprès du président, pour "déportation illégale" d'enfants ukrainiens. Commentant cette décision, le porte-parole de la présidence, Dmitri Peskov, a déclaré que Moscou ne reconnaissait pas la compétence de la CPI. La diplomatie russe a pour sa part souligné que les décisions de la CPI n'avaient aucune importance pour la Russie et que les éventuels mandats d'arrêt étaient juridiquement nuls.

Le président sud-africain a invité tous les dirigeants des pays membres des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) au prochain sommet de l'organisation qui se tiendra en août à Johannesburg.

TASS

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