Cameroun - Femmes. L’État camerounais se réapproprie officiellement le concept «Miss Cameroun»

cameroun24.net Vendredi le 21 Décembre 2018 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’État a décidé de se réapproprier le concept «Miss Cameroun», et subséquemment le concours national de beauté y attaché, a-t-on appris au terme d’un communiqué rendu public jeudi soir par le ministre des Arts et de la Culture (Minac), Narcisse Mouelle Kombi.

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Cette option, indique le document, est consécutive aux incidents récurrents ayant impacté, négativement, cette compétition ces dernières années relate APA.


Pour le gouvernement, cette mesure vise essentiellement à préserver l’image de l’événement, placé sous le haut patronage de la première dame du pays et ayant bénéficié du soutien financier et matériel de l’État.


 Affirmant en avoir dûment informé la présidente du comité d’organisation du concours «Miss Cameroun» (Comica), le Minac précise que quand bien même la marque serait enregistrée auprès de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi), le concept, sur lequel l’État a un droit de préemption, «ne saurait faire l’objet d’une appropriation privative».


Le Minac, dès lors, désavoue toute initiative relative à l’organisation, par une quelconque association privée, de l’élection «Miss Cameroun», «sous tel ou tel habillage dénominatif».


 Les nouvelles modalités dudit événement culturel par l’État du Cameroun, actuellement en étude, seront, indique Narcisse Mouelle Kombi, communiquées au public en temps opportun.


Mardi dernier pourtant, la présidente du Comica, Solange Ingrid Amougou, se voulait plus que rassurante quant à la tenue de la prochaine édition du concours, dont la finale est prévue entre juin et juillet 2019.


 Elle a ainsi annoncé «un ensemble de réformes, d’innovations et de redéploiement afin de conserver, au besoin de rehausser le caractère prestigieux de l’événement».


La décision de réapproprier du concept intervient après une série, d’année en année, de scandales de mœurs, mais aussi de dénonciations de favoritisme et de mauvais traitements, fusant de plusieurs lauréates ou non du concours «Miss Cameroun».

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