Can 2021. Le MRC va organiser de grandes manifestations sur les sites de la CAN 2021 au Cameroun

cameroun24.net Vendredi le 19 Novembre 2021 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun qui réclame la libération de 154 «prisonniers politiques», profiter de l'organisation de la Can 2021 au Cameroun, pour faire entendre sa voix, a appris cameroun24.

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Des caciques du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun dans le Littoral, comme Mayer Foning ou encore des cadres comme Armand Noutack II à l'Ouest ont abondamment relayé cette information sur la toile qui jusqu'ici semblait être uniquement une rumeur.

Un cadre du MRC qui a requis l'anonymat pour l'instant a confié à cameroun24 que ce projet réel.

En effet, l'on se demandait, le Jeudi le 09 Septembre 2021, le collectif d'avocats  Sylvain SOUOP qui défendait les manifestants du 22 septembre 2020, avait jeté l'éponge!

Lire aussi : Maurice Kamto prend acte du retrait des avocats des manifestants du 22 septembre 2020 et annonce une période grave de turbulence

Le leader du MRC Maurice Kamto, indiquait alors que le Cameroun entrera dans une période de graves turbulences.

«Le MRC attend que les caméras du monde entier soient braquées sur le Cameroun à partir du 9 janvier 2022, date de début de la CAN au Cameroun, pour lancer les premières vagues de cette turbulence», assure ce cadre.

«Le MRC est un parti qui prône, le changement dans la paix. La constitution nous garantie le Droit de manifester et ses manifestations seront pacifiques [...] Nous allons exiger la libération de nos camarades et la fin de la guerre dans le NOSO [...] le moment venu, le directoire du parti va faire une déclaration officielle, les mots d'ordre seront donnés, les déclarations de manifestation seront déposés chez les différentes autorités locales et les itinéraires seront connus», conclu-t-il.

Le Cameroun s'apprête donc à vivre de nouveau de vives tensions politiques en marge de ce grand évènement sportif continental qu'il s'apprête à organiser.

Si en plus du dispositif sécuritaire à mobiliser pour la CAN, il faut encore mobiliser un autre pour gérer les manifestations tous les jours pendant la CAN au milieu des caméras du monde entier, l'on s'achemine vers un cocktail explosif, que le gouvernement devra désamorcer.

En effet, pour Emerand Mbodo Ayissi, militant RDPC à Ngoumou: «le MRC est habitué au bruit et au feu de pailles. Le CHAN s'est bien joué au Cameroun, en toute quiétude. [...] Ceux qui vont essayer de perturber la tranquilité des camerounais et des étrangers qui vont arriver au pays auront à faire aux serpents affamés du MINAT», confit-il à cameroun24.

Le 22 septembre 2020

L'opposition camerounaise MRC, CPP, PAP, La société civile Stand Up For Cameroon, AGIR-ACT, NDH, REDDHAC, À NOUS LE CAMEROUN, CHRDA  étaient descendus dans la rue le 22 décembre 2020 dernier pour demander le départ du régime en place si leurs conditions ne sont pas satisfaites.

Ils ont été violemment réprimés, certains ont été arrêtés et son leader Maurice Kamto a été placé en résidence surveillée.

Leurs deux conditions principales, à savoir: La fin de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, et la révision consensuelle du processus électorale avant l'organisation de toute élection n'ont toujours pas été satisfaite par le gouvernement qui juge leur projet insurrectionnel.

Le président Biya qui a convoqué les collèges électoraux le 7 septembre 2020 pour les élections régionales prévues le 6 décembre 2020, semble toujours être sourd à toutes ces demandes.

Le ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji avait prévenu d'appliquer toute la rigueur de la loi sur ceux qui vont manifester, a sur sa table les dossiers de ces partis, notamment le MRC menacé de dissolution.

Les réunions et déclarations des opposants au régime de Yaoundé se multiplient au Cameroun, pendant que le régime communique pour justifier la répression et arrestations qui ont eu lieu.

Plus de 154 militants du MRC et 5 autres de Stand-up for Cameroon croupissent actuellement en prison au Cameroun. Les avocats de ces derniers qui dénoncent un déni de justice ont jeté l'éponge en déposant leurs robes. Ces derniers sont désormais sans avocats et l'on se demande comment se feront désormais les procès dans une démocratie comme celle du Cameroun.


En attendant, les deux camps continu d'affuter leurs armes dans ce combat qui est loin d'être achevé.
Le 9 janvier 2022, jour du démarrage de la CAN au Cameroun, qui vivra verra !

Ange NGO

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