Crise Anglophone. Assassinat de militaires et de policiers: le gouvernement va riposter

cameroun24.net Lundi le 04 Décembre 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Sur très hautes instructions du chef de l’Etat, le MINDEF a présidé vendredi dernier une réunion d’évaluation sécuritaire pour faire face à la situation rapporte le quotidien gouvernemental CT.

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«Ce qui compte maintenant, ce ne sont pas des déclarations, mais l’action ». Face à la presse vendredi soir, dans une salle des Actes du ministère de la Défense qui venait d’accueillir une réunion spéciale d’évaluation sécuritaire regroupant le gratin des forces de défense du Cameroun, notamment les quatre généraux, commandant les régions militaires interarmées, les quatre généraux commandant les régions de gendarmerie, le général de brigade Bouba Dobekreo, commandant le 1er secteur de la Force multinationale mixte de la CBLT, Joseph Beti Assomo s’est voulu clair. La rencontre qui intervenait au lendemain de l’importante déclaration du président de la République, chef des armées, quelques minutes seulement après son retour au Cameroun, alors qu’il revenait du 5e Sommet Union africaine – Union européenne qui se tenait à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire avait donc un seul but : arrêter « les mesures de mise en œuvre concrètes et immédiates » du chef de l’Etat. S’il n’est pas rentré dans le détail de ce huis clos qui aura duré environ dix heures, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense a néanmoins tenu à préciser que certaines mesures allaient être mises en œuvre immédiatement, tandis que d’autres le seront progressivement.


Joseph Beti Assomo a tenu à déplorer les conditions atroces dans lesquelles sont décédés certains éléments des forces de défense et sécurité, du fait de ces éléments terroristes. Comme le chef de l’Etat la veille avant lui, le MINDEF a tenu à rassurer sur le moral et la détermination des forces de défense et de sécurité de faire face à la situation qui prévaut actuellement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest : « l’intégrité territoriale du Cameroun sera préservée », a-t-il martelé. Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense a souligné que la concertation de vendredi dernier n’était pas uniquement focalisée sur la situation qui prévaut dans ces deux régions. Elle a permis une évaluation sécuritaire de l’ensemble du pays.


Il convient de rappeler que ce type de rencontres n’est pas le premier du genre, qui se tient à cette période de l’année au Cameroun. Seulement, et comme a tenu à le rappeler le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, le contexte en 2017 est particulièrement différent. Au cours des années précédentes, il était question d’examiner au plus près la situation dans la partie septentrionale du pays en proie aux attentats de la secte terroriste Boko Haram, la région de l’Est qui subissait les assauts des bandes armées venues de la République centrafricaine, et d’une manière générale la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire. Celle-ci est particulière depuis que les forces de défense et de sécurité ont perdu une dizaine d’hommes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis quelques semaines, du fait des attaques terroristes.

Jean Francis BELIBI

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