Cameroun - Sécurité. Cameroun - Yaoundé-Anguissa: Un ancien footballeur du Canon assassine son cousin

Judith Ekobo | Le Soir Lundi le 06 Janvier 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Il devient difficile de se déplacer dans les rues de Yaoundé à bord de son véhicule ou non, tant les routes sont bondées de véhicules.

ADS

Il devient difficile de se déplacer dans les rues de Yaoundé à bord de son véhicule ou non, tant les routes sont bondées de véhicules. Et les conséquences en sont sans précédent.

Les populations de ce quartier réputé pimenté, sont à mille lieues de revenir de leur consternation. En effet, dans la nuit du 29 au 30 septembre 2013, à 24 heures tapant, Ndomo Mbida alias «Olivier Dacourt» «Broks», ancien sociétaire du canon de Yaoundé, aujourd'hui reconvertit en entraîneur, a refroidi son voisin à l'aide d'un objet contondant. Ce jour-là, Ayémé, la victime, câblodistributeur dans le coin, est déjà dans les bras de Morphée. A quelques encablures de son domicile se trouve un débit de boisson dont l'originalité se trouve dans le fait qu'il y est planté, en pleine cour, un manguier.

Dans ledit lieu de détente, exercerait la dulcinée d'Ayémé. Voulant faire absolument de l'alpinisme sous son mont de venus, «Mbido», cousin du bourreau, M. Ndomo Mbida se met à arroser sa nouvelle conquête de bière. La mayonnaise ne prenant toujours pas, il opte pour l'argument de force. C'est ainsi que dépassée par les événements et la forte pression, la tenancière ira tirer Ayémé de son sommeil. Une fois sur le lieu, courroucé, il aurait balancé un verre de bière sur sa copine. Sans se laisser dicter, Mbido et Ayémé auraient commencé à se crêper violemment le chignon. Dans Ia panique, la «petite» aurait fondu dans la nature sans demander son reste. Ndomo aurait tenté de mettre un terme à ce pugilat.

Il aurait alors pris le parti de son cousin Mbido. Les deux gaillards se seraient mis à molester le jeune Ayémé. Pris entre deux, Ayemé parvient momentanément à sortir des griffes de ces prédateurs à la forme humaine. Il se rend ventre à terre pas loin de la, plus précisément au bar de Yannick, le cousin des bourreaux, situé à côté du stade malien. Ceux-ci l'y rattrapent et rebelote. Armes de tire-bouchon et de machettes, ils somment les riverains de ne pas intervenir de peur d'être assommés par ceux. Mû par les idées sataniques, Ndomo aurait Transpercé le cœur d'Ayemé à l'aide d'un tire-bouchon sous les regards médusés des témoins de la scène. Les deux bourreaux vont, plus loin, en menaçant de mort, quiconque irait chercher un taxi pour conduire à l'hôpital ce jeune homme déjà dans un état critique.

C'est Yannick, trips dans l'ombre, qui parviendra à faire appel au corps des Sapeurs-pompiers, qui tenteront de sauver Ayeme en vain. Il était déjà passé de vie à trépas. Comme des héros d'un film d'horreur, Ndomo et Mbido rentreront chez eux portés en triomphe par leurs parents. Quelques instants plus loin, ils seront cueillis comme des mangues mûres par les éléments du commissariat du 4ème arrondissement de Nkolndongo. Ils sont déférés plus tard à la prison centrale de Kondengui où ils méditent sur leur sort. A Anguissa cependant, les jeunes sont sur leurs dents. Ils veulent en découdre avec ces assassins qui ternissent l'image de leur cher et beau quartier. 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS