Cameroun - Energie. Centrale thermique à gaz de Kribi: Bientôt le bout du tunnel

MESSI BALA | Cameroon Tribune Vendredi le 14 Décembre 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le gazoduc est déjà aux portes de l’usine. «Chaque fois que nous venons ici à Kribi, on risque de se perdre. Tellement les choses évoluent vite!». Ainsi s'exclamait, il y a quatre semaines, un membre de la délégation interministérielle se rendant sur le site de construction du port en eau profonde. C'est que la métamorphose qui touche ce chantier phare du programme des «Grandes réalisations» du septennat en cours du président Paul Biya étend aussi son spectre sur d'autres grands travaux. Il en est ainsi du projet de construction de la centrale thermique à gaz de Kribi dont la pose de la première pierre avait eu lieu en 2010. Une usine dont la mise en service est prévue au premier trimestre 2013. Et sur le terrain, au fur et à mesure que l'échéance approche, le visiteur occasionnel est frappé, chaque fois qu'il traverse le tronçon Edéa-Kribi, par le dynamisme des équipes de travailleurs et les changements que subit le paysage.

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Il y a un mois, ce sont de longs tuyaux de plusieurs mètres que l'on apercevait, alignés entre le carrefour qui mène au village Bipaga I et la localité de Polongwe, à une dizaine de kilomètres de Kribi. Une déviation a même été réalisée pour les véhicules à quelques mètres du point de péage de Londji. Raison: la route (le bitume plus précisément) était sectionnée par du matériel lourd. Des canalisations creusées par des pelleteuses pour pouvoir enfouir les kilomètres de cylindres. Des tuyaux qui, plus tard, transporteront le gaz fourni par la Société nationale des hydrocarbures (Snh), de Bipaga I à l'usine de traitement à Polongwe. Du gaz qui sera transformé par la suite en énergie électrique que la centrale livrera au Réseau interconnecté sud d'Aes-Sonel.

Mardi dernier, grande est la surprise de constater qu'il ne reste, à divers endroits du tronçon, que de la terre retournée. Plus de trace des gros cylindres noirs. Tout a été enfoui sous terre. Le savoir-faire des équipes d'ingénieurs a eu raison des 18 km et des quatre cours d'eaux qui séparent les deux villages (Bipaga I et Polongwe). On retrouve à présent deux pelles mécaniques aux portes de l'usine. Des sacs de sable sont entassés à intervalles réguliers, des tranchées «afin de maintenir un certain équilibre quand les tuyaux seront posés» sur les derniers mètres qui restent à parcourir. On se rend alors compte que le bout du tunnel est proche pour le projet tout entier évalué à 170 milliards de F, et dont l'objectif est d'augmenter de 216 méga watts la capacité énergétique du Cameroun.


 

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