Cameroun - Economie. Comment gagner un marché dans le Système des Nations unies

Mireille ONANA MEBENGA | Cameroon-tribune Mardi le 16 Mai 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les procédures expliquées aux opérateurs économiques vendredi dernier par le directeur des achats de l’ONU.

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Pour faire affaire avec les Nations unies, les opérateurs camerounais doivent être enregistrés sur le site de l’organisation comme potentiel fournisseur. C’est la première étape. Ainsi, ils recevront des appels d’offres en fonction de leur secteur d’activité. Et chaque fois qu’une opportunité va se présenter, ils seront immédiatement informés. En outre, il faut avoir une activité reconnue par l’Etat du Cameroun et être à jour sur le plan fiscal.


C’est pour bien communiquer sur la question qu’un séminaire d’information des entreprises camerounaises sur les procédures de fourniture des biens et services au sein des Nations unies a eu lieu ce vendredi 12 mai au siège du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), à Douala.


La conférence avait également pour but d’inciter les opérateurs camerounais à participer aux marchés des Nations unies, à s’informer sur les procédures y afférentes. C’est Dimitri Dovoopoly, directeur des achats au siège des Nations unies, qui est venu lui-même s’adresser aux milieux d’affaires camerounais, en leur faisant comprendre qu’il y a là une opportunité.  Le directeur des achats a notamment cité des domaines tels que l’agro-alimentaire, les biens et services, l’aéronautique, le matériel de construction, l’eau, l’entretien, les produits pétroliers, la sécurité sur le plan local et bien d’autres. D’ailleurs un exemple a été pris sur la mission de maintien de la paix en Centrafrique, qui est à la recherche de partenaires avec lesquels travailler.


Dimitry Dovoopoly a expliqué que la proximité  avec le Cameroun est une véritable aubaine. Si une entreprise camerounaise est capable de livrer des quantités importantes de nourriture ou autre, elle est la bienvenue. Cependant, l’épine qu’on retrouve parfois sous le pied dans le domaine des affaires, c’est la lenteur, a déploré le représentant de l’Onu, pourtant convaincu qu’ici, les opérateurs peuvent mieux faire, aller plus loin.


Dans son allocution, le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, qui a  présidé la cérémonie d’ouverture, a dit merci à l’Onu pour avoir choisi le Cameroun, preuve que l’on pose un regard particulier sur notre pays à l’échelon international.

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